Témoignage vidéo - MG4 : Delphine a privilégié le rapport autonomie/prix

Après deux ans à rouler en Peugeot e-208, Delphine est passée à la MG4 pour ses trajets domicile-travail. Sous les questions de Max Freyss, elle compare les deux voitures. Que pense-t-elle de son choix au regard des débuts chaotiques qu’elle a essuyés avec la compacte chinoise ?

Passage à l’électrique

Actuellement, le foyer de Delphine est en pleine conversion : « Mon mari attend sa voiture électrique ». Elle-même y a goûté il y a plus de deux ans avec une Peugeot e-208.

Le passage à la MG4 n’a rien changé à son usage : « J’ai adopté l’électrique parce que je fais pas mal de kilomètres pour venir au travail. La longueur du trajet pour me rendre à mon bureau est de 70 km ».

C’est donc pour des raisons économiques que notre interlocutrice est devenue électromobiliste : « J’effectue ce déplacement tous les jours, du lundi au vendredi. La hausse du prix des carburants m’a décidée. Les voitures à petite batterie, ce n’était pas suffisant pour mes besoins. La Peugeot e-208 était en revanche pas mal à ce niveau il y a deux ans et demi ».

En finition haut de gamme

Si Delphine a fait le choix de la finition haut de gamme Luxury, c’est pour conserver le niveau de confort dont elle disposait auparavant avec la polyvalente du Lion. Avec les dotations inférieures, il lui aurait manqué en particulier « la caméra de recul et les sièges chauffants. Quand on a pris goût à ce type de confort, c’est dur de s’en séparer ».

L’exemplaire à sa disposition bénéficie aussi de la pompe à chaleur, du volant chauffant en cuir, de la vue à 360 degrés, de la navigation en temps réel, du planificateur d’itinéraires, des aides à la conduite MG Pilot, de la surveillance des angles morts, du réglage électrique complet des sièges, du préchauffage de la batterie, etc. De l’extérieur, la Luxury se distingue des finitions Standard et Comfort par un double spoiler à l’arrière et des jantes alliage de 18 pouces.

Elle hérite aussi de la recharge rapide 140 kW, des vitres arrière surteintées et de la calandre à volets actifs déjà incluses à la version intermédiaire.

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Segment supérieur

Entre la Peugeot e-208 et la MG4, l’empreinte au sol n’est pas la même. Delphine est passée d’une polyvalente de 4,06 x 1,75 m à une berline compacte de 4,23 x 1,84 m. Soit 17 cm de plus en longueur, et 9 cm de mieux en largeur : « J’aime bien changer radicalement de voiture et ne pas rester sur le même standard ».

Si Delphine a remplacé sa première voiture électrique, c’est pour une raison simple : « L’autonomie commençait à être limite, surtout l’été avec la clim ou l’hiver avec le chauffage ». Lors de l’interview, Max Freyss a rappelé cette vidéo publiée par Automobile Propre pour distinguer les modèles de voitures électriques qui présentent le meilleur rapport prix/autonomie : « Celle qui arrive en tête, c’est justement la MG4 ».

Le changement de segment s’apprécie aussi au niveau du coffre : 311 litres pour la Peugeot e-208 contre 350 l pour sa remplaçante. C’est peu sur le papier, mais très flagrant en passant d’une voiture à l’autre. « Le coffre est très bien, car il est plat avec un plateau sous lequel on peut ranger les câbles. Ce qui évite qu’ils prennent de la place ».

Davantage d’espace à bord

Le généreux espace à bord de la MG4 permet d’embarquer 3 personnes à l’arrière : « C’était un peu compliqué de le faire avec la Peugeot e-208. Elles auraient été très serrées, y compris au niveau de la hauteur. C’est bien mieux dans la MG4 ». Installée au volant, Delphine trouve la place « agréable, avec les écrans positionnés au bon niveau. Les réglages électriques des sièges facilitent le changement de conducteur ».

En dépit d’un gabarit plus important pour sa compacte chinoise, notre lectrice l’estime « vraiment très maniable. Elle est un peu plus imposante, mais une fois qu’on a l’habitude ça va ». Ce qui s’explique en partie par un excellent rayon de braquage.

Pour ses manœuvres, elle avoue : « Je ne me passerais plus de la caméra de recul. On a aussi la vue à 360 degrés qui s’enclenche dès qu’on met le clignotant ou qu’on tourne. C’est aussi très intéressant en ville avec les cyclistes et les trottinettes qu’on voit de plus en plus ».

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Couac de départ

La MG4 est arrivée chez Delphine en mars dernier. Pourtant, au début du mois de juillet suivant, lors de l’enregistrement de son témoignage, elle n’avait pu rouler à nouveau avec sa compacte électrique que pendant deux semaines, pour 2 800 kilomètres totalisés en tout depuis la livraison initiale.

« On a eu rapidement un défaut sur le package des aides à la conduite. Le système se mettait en alerte toutes les 30 secondes. Le passage par le garage a pris un peu de temps, vu que c’était un problème électronique sur une voiture récente. Les techniciens n’avaient pas suffisamment de recul pour connaître toutes les pannes éventuelles. Il a fallu deux mois et demi pour résoudre le défaut ».

Comme avec sa précédente Peugeot e-208, notre lectrice n’a pas eu l’occasion d’essayer la recharge rapide : « Je branche la MG4 sur mon lieu de travail, grâce à des bornes mises à disposition par mon employeur. J’attends que le niveau descende à 20-30 % pour brancher la voiture. Ce qui me permet de la retrouver rechargée au maximum à la fin de ma journée. J’ai aussi une wallbox à la maison ».

Sur la route

La MG4 n’est pas la voiture électrique qui offre le plus de puissance au niveau du freinage régénératif. Ce qui a imposé à Delphine de chercher dans les modes de conduite celui qui pourrait s’approcher le plus de ce qu’elle souhaite : « J’aime que la voiture ralentisse vraiment bien et que je puisse doser l’avance ou le freinage avec l’accélérateur. À comparer avec la Peugeot e-208, je suis obligée de passer sur 3 pour être au même niveau. Sinon le freinage régénératif est très faible ».

Le mode adaptatif ne lui convient pas : « L’environnement peut évoluer rapidement. Le temps qu’on s’habitue au changement de comportement, ce n’est pas évident ».

Concernant l’autonomie, notre lectrice a constaté pour la batterie de 64 kWh brute : « On arrive bien à 400 km ». Sur autoroute, elle juge à nouveau « agréable » la conduite de sa voiture et souligne : « Dans ces conditions, l’autonomie ne chute pas aussi vite que sur la Peugeot e-208. Avec cette dernière, on voyait très rapidement la batterie se décharger. Sur la MG4, ça se remarque à peine ».

Lors des derniers 1 200 km parcourus, la consommation s’élevait à 15 kWh/100 km avec une vitesse moyenne de 45 km/h. « C’est très bon, ce qui prouve que la MG4 est une voiture plutôt efficiente », commente Max Freyss.

À améliorer

Au sujet de l’ergonomie et de la facilité d’utiliser l’écran central de la MG4, Delphine ressent : « C’est assez compliqué et ce n’est pas très intuitif. Il faut rentrer dans les menus et il y a plusieurs actions à effectuer pour pouvoir atteindre l’option voulue. Ce n’est pas évident quand on doit conduire en même temps ».

C’est pourquoi elle classe en priorité dans les points à améliorer pour ce véhicule : « Les fonctionnalités. Il faudrait vraiment les simplifier. C’est la partie négative de la voiture. Il faudrait aussi des options comme les essuie-glace automatiques ».

Les aides à la conduite constituent également un point jugé négativement : « Le maintien dans la voie est assez violent. Je l’enlève systématiquement. On a déjà les alertes sonores qui réveillent et le réajustement est assez brutal surtout sur une voie étroite. Ça peut être à la limite dangereux ». Notre lectrice a un regard plus positif sur le régulateur adaptatif de vitesse : « Je l’utilise beaucoup sur les départementales. La voiture cale sa vitesse sur celle devant. Mais on peut avoir des ralentissements très brutaux ».

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Pour ceux qui recherchent un bon rapport qualité/prix

Si l’on demande à Delphine ce qu’elle préfère dans la MG4, elle lâche sans hésitation : « Le confort. Cette voiture est beaucoup plus confortable que le Peugeot e-208, plus agréable à conduire et plus silencieuse au niveau du bruit de roulement sur la route ».

En dépit des points négatifs qu’elle a recensés et du couac de départ concernant les aides à la conduite, elle conseillerait la MG4 à qui voudrait passer à l’électrique : « Question qualité/prix, oui, je la recommande. Les autres voitures électriques ont vu leur prix augmenter, peut-être du fait de la montée en gamme. Mais si on n’a pas trop les moyens, justement, c’est un très bon compromis ».

En entrée de gamme, la MG4 est proposée à partir de 29 990 euros, bonus non déduit. En finition entrée de gamme comme le modèle de Delphine, le prix grimpe à un minimum de 35 990 euros.

Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Delphine pour son témoignage et sa disponibilité. Nous invitons nos lecteurs à retrouver nos vidéos sur Youtube. En vous abonnant et en acceptant de recevoir les notifications, vous serez rapidement prévenu de nos nouvelles publications.