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Mise en circulation en avril 2020, et achetée aux alentours des 40 000 euros, bonus déduit, la discrète Hyundai Ioniq électrique de notre lecteur cumule déjà 50 000 km. Cet ancien amateur de V8 et V10 reste aujourd’hui séduit par le silence et le confort de la berline coréenne. Il explique pourquoi à Max Freyss.
Dans la famille des voitures disponibles en hybride, hybride rechargeable et pure électrique, je demande la berline Hyundai Ioniq. Le modèle avec une calandre pleine qui affiche un coefficient de trainée à 0,25 !? Bonne pioche ! Le rafraîchissement intervenu en 2019 est visible au niveau de la signature lumineuse à technologie Full LED à l’avant comme à l’arrière.
Chauffeur poids lourd, Jean-Pierre « aime bien le look de l’avant, mais moins l’arrière », qu’il « trouve un peu haut et carré ». Il accepte toutefois cette présentation, en toute conscience qu’elle joue favorablement sur l’aérodynamisme et l’efficience du véhicule.
Étant assis en hauteur quotidiennement dans son camion, il ne souhaitait pas retrouver cette impression dans une voiture. « Dans ma vie privée, j’aime bien être plus près de la route », a-t-il confirmé à Max Freyss.
D’où l’absence de SUV dans sa sélection finale, même s’il avait au préalable essayé les Kia e-Niro et Hyundai Kona. Et la Tesla Model 3 ? Éliminée pour 2 raisons principales : l’absence de leasing et un coffre moins facile d’accès que derrière le hayon de la Ioniq.
Au départ, notre lecteur n’avait pas pensé à la Hyundai Ioniq électrique. C’est en surfant sur Internet, et en particulier en visualisant des vidéos sur YouTube, qu’il a découvert ce modèle, avant de réaliser un essai qui l’a convaincu.
Pour la carrosserie de son exemplaire, il a choisi le bleu intense métallisé proposé alors en option à 630 euros, et qui n’est plus au catalogue 2022. Afin de bénéficier de sièges en cuir électriques, chauffants et ventilés, il a retenu la finition haut de gamme Executive. « Les réglages sont impeccables. J’ai d’abord trouvé l’assise un peu dure, mais une fois qu’on est dedans, ça va », rapporte Jean-Pierre.
Sa berline branchée s’appuie sur les jantes 16 pouces de série en alliage. Seuls les modèles hybrides simples pouvaient recevoir une autre dotation : tôle 15 pouces avec enjoliveur en entrée de gamme Intuitive, et 17 pouces pour les 2 finitions suivantes.
En alimentation du moteur synchrone à aimant permanent qui développe une puissance de 100 kW (136 ch), pour un couple de 295 Nm, on trouve une batterie lithium-ion polymère d’une capacité énergétique exploitable de 38,3 kWh, sur un total de 40,4 kWh.
L’autonomie annoncée en cycle mixte WLTP dans la brochure du premier semestre 2020 s’élève jusqu’à 311 km. La recharge en courant alternatif s’effectue sur une wallbox domestique, comme chez notre lecteur, ou en exploitant une borne publique au maximum que peut donner le chargeur embarqué 7,2 kW.
« Parcourant 100-150 km quotidiennement, je branche ma voiture toutes les 2 nuits habituellement, les lundis, mercredis et vendredis. Même avec plus que 10 % d’énergie dans la batterie, il me faut environ 5 heures pour effectuer le plein », a-t-il mis en avant.
Dans son document commercial contemporain au véhicule, Hyundai assurait une puissance de ravitaillement en courant continu jusqu’à 100 kW. Vraiment ? « Ça varie entre 40 et 50 kW », modère notre interlocuteur, en se basant sur les bornes qu’il a utilisées à ce jour.
Mesurant 1,75 m, Jean-Pierre a ensuite démontré à Max Freyss que 4 personnes adultes peuvent prendre place à bord de la Hyundai Ioniq électrique avec un espace suffisant aux genoux et à la tête. « C’est l’avantage qu’elle ne soit pas trop basse derrière », a-t-il souligné.
À lire aussiCupra Born : cette voiture électrique est-elle une vraie GTI à l’ancienne ?Se rendre au travail, faire les courses, retrouver sa compagne à 40 km de chez lui, ou partir en week-end : Jean-Pierre utilise sa Hyundai Ioniq électrique pour quasiment tous ses besoins en déplacements. « Pour les vacances, je la prends aussi si ce n’est pas trop loin. Je me méfie encore un peu. Sur 200 ou 300 km, ça va. Mais je n’aimerais pas trop voir ce que ça donne sur 800 ou 1 000 km », complète-t-il.
« Avant, j’avais une bonne voiture pour les week-ends, comme ma précédente Audi S8, et une voiture un peu pourrie pour aller au travail. Maintenant, je n’ai plus que la Ioniq. Elle fait très bien le boulot. Pour tous les jours, elle est impeccable », témoigne-t-il.
Ce passionné de grosses mécaniques, ancien possesseur d’une Chevrolet Corvette, contredit en cela Pierre de la chaîne YouTube Vilebrequin qui assure que passer à l’électrique oblige à faire +1 sur le parc automobile du foyer. Jean-Pierre, lui, a fait -1. C’est le prix des carburants, à l’époque des gilets jaunes, qui a été le déclencheur pour son passage à l’électrique.
« Avant, il me fallait au moins un V8 ou un V10 pour le son. Mais on s’habitue bien au silence, plus qu’au bruit : je n’aurais pas pensé. Surtout quand on rentre d’une journée de boulot avec une tête grosse comme ça », a avoué le professionnel de la route avec une gestuelle de circonstance.
Lors de l’essai, Max Freyss a interrogé Jean-Pierre sur la présence d’un dispositif de régénération qui permettrait de ralentir jusqu’à l’arrêt la Hyundai Ioniq électrique en levant seulement le pied de l’accélérateur.
Ce n’est pas le cas. Mais notre lecteur lui a montré une astuce : appuyer sur la palette de gauche (3 niveaux de régénération) derrière le volant. Il lui a aussi indiqué qu’en utilisant le régulateur de vitesse adaptatif, sa voiture s’arrête lorsque le véhicule qui précède stoppe.
La berline électrique peut évoluer selon 4 modes de conduite : Sport, Normal, Eco, et Eco+. Avec ce dernier, « la vitesse est limitée à 90 km/h. Et ça éteint la clim : on va avoir chaud, et dans 5 minutes on va transpirer », a-t-il averti.
« En 2 ans, j’ai effectué plusieurs tests, tout le temps sur les mêmes trajets afin d’avoir des références. Ainsi ceux pour aller au boulot ou rejoindre ma copine. J’ai essayé avec le mode Eco – pleine régénération, sans régénération –, en Normal et en Sport : il n’y a pas de différences notables. Je vais être à 12 kWh/100 km en Eco, et 13 en Sport, mais avec des performances bien supérieures », a-t-il chiffré.
Lors de l’essai avec notre journaliste, la consommation moyenne à une allure tranquille n’a pas dépassé les 12,2 kWh/100 km. « Je remets à zéro tous les mois. Sur 1 610 km parcourus depuis la dernière fois, j’ai 12,7 kWh/100 km. Et pourtant j’ai fait de l’autoroute pour aller à Francfort », a-t-il relevé.
« En fin de recharge, l’autonomie donnée par le véhicule est couramment de 310-315 km. J’ai noté que la voiture est même pessimiste dans ses estimations. Tant mieux : je préfère ça au contraire », s’est-il réjoui auprès de Max Freyss.
En écoutant témoigner Jean-Pierre, Max Freyss a ressenti que la Hyundai Ioniq électrique peut tout autant jouer le rôle de voiture plaisir que de véhicule intéressant les adeptes d’une écoconduite maximale.
« C’est l’avantage des électriques qui ont 2 visages. Ce que l’on n’a pas avec un modèle thermique. Une Volkswagen Polo 60 chevaux n’aura jamais un deuxième visage. Alors que là, on a autant le côté tranquille et zen, que le couple et les chevaux tout de suite à disposition », a abondé notre lecteur.
Il apprécie de pouvoir monter dans le véhicule avec une bonne température à bord, en déclenchant au besoin et à distance le chauffage l’hiver et la climatisation l’été. En revanche, il pointe la faiblesse de l’autonomie et de la recharge pour ses grands trajets. « Ça me dérange 5 ou 6 fois par an », a-t-il réfléchi.
« Le GPS, pour une voiture thermique, il serait bien, mais pour une électrique, c’est un peu de la daube », a-t-il lâché. C’est pourquoi il apprécie la compatibilité du système d’infodivertissement avec Android Auto et Apple CarPlay.
À lire aussiTémoignage vidéo – Hyundai Ioniq : la championne incontestée de l’efficienceLa Hyundai Ioniq 6 pour prochaine voiture électrique ? Il attend de la découvrir réellement, se méfiant de l’impression procurée en regardant seulement photos et vidéos. « Je voyais la Ioniq 5 comme une grosse Volkswagen Golf. Alors qu’en fait c’est un camion ! », s’est-il amusé. « À l’arrière, la Ioniq 6 fait penser à un mélange de Porsche ou Saab », a-t-il imaginé, en conclusion.
Toute la rédaction d’Automobile Propre remercie beaucoup Jean-Pierre pour sa disponibilité et son témoignage.
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