La suite de votre contenu après cette annonce
Au début des vacances estivales 2022, Donatien n’imaginait pas passer si vite à l’électromobilité. C’était un projet à réaliser quelques années plus tard. Il aura finalement suffi d’une défaillance minime sur sa voiture thermique pour précipiter le mouvement.
En novembre 2020, Donatien, 42 ans aujourd’hui, et travaillant dans le milieu de la high-tech, reçoit une Renault Megane thermique neuve : « Pour moi, l’électromobilité n’était pas encore suffisamment mature. J’envisageais d’y passer dans quelques années, une fois que ma nouvelle voiture aurait bien servi ». Le hasard va en décider autrement, alors qu’il a quitté en famille son lieu de vie dans les environs de Versailles pour quelques vacances.
Nous sommes en juillet 2022 : « Dans les environs de Bordeaux, la voiture nous lâche. J’ai besoin d’un véhicule de remplacement, mais il n’y a pas grand-chose de disponible. Le garagiste venait tout juste de rentrer une Megane électrique qu’il m’a proposée. Sans réfléchir, j’ai accepté. Pourtant, nous avions encore 500 km à parcourir pour nous rendre en Bretagne dans les environs de Vannes, et je n’y connaissais rien en voitures électriques ».
C’est bien plus de kilomètres que Donatien et sa famille vont parcourir avec ce véhicule : « Ma Mégane a été immobilisée 4 semaines. Pourtant, le problème n’était dû qu’à un bug d’affichage concernant le fonctionnement de l’injection ».
S’improviser électromobiliste en devant effectuer de grands déplacements sur autoroute n’est pas simple : « La première semaine a vraiment été très douloureuse. Sur l’autoroute, l’autonomie est vite descendue. Chargemap, la recharge DC ou AC : je ne connaissais pas. Pendant que je conduisais, ma femme a regardé sur son téléphone pour voir comment faire pour retrouver de l’énergie dans la batterie ».
Le couple a senti que recharger ne serait peut-être pas si évident que ça : « En nous arrêtant sur une aire d’autoroute, heureusement équipée d’une station Ionity, j’ai reçu mon premier cours d’utilisation d’un véhicule électrique de la part d’un électromobiliste en Kia EV6. J’ai de suite ressenti qu’il y avait une communauté vraiment vivante derrière le VE ».
Ce n’était que le début : « Cette sympathie, nous l’avons retrouvée à chaque nouvel arrêt pour la recharge, et ça nous a beaucoup plu. Nous avons pu arriver à notre destination en Bretagne. Il restait seulement 20 % d’énergie dans la batterie ».
À lire aussiTémoignage – Ce couple fait 50 000 km par an avec leurs Tesla Model 3 et MG4Si la recharge à haute puissance n’a rapidement plus réellement posé de problème, sur le matériel 22 kW AC, ce fut tout différent : « Sur 5 ou 6 bornes, la recharge n’a pas voulu démarrer. J’ai même dû acheter un câble à 400 euros dans un magasin Norauto. En revanche, nous avons pu utiliser le CRO sans souci chez les personnes qui nous ont hébergés ».
L’entraide des électromobilistes a absolument séduit Donatien, au point que le sujet est revenu plusieurs fois au cours de notre entretien. Il a aussi apprécié une nouvelle façon de conduire : « J’ai bien aimé de devoir m’arrêter régulièrement pour la recharge. Moins nos enfants de 9 et 11 ans qui avaient tendance à râler ».
Au final, pendant les 4 semaines d’immobilisation de la voiture familiale, les kilomètres se sont accumulés en électrique : « De la Bretagne, nous sommes allés dans les Pyrénées, puis Bordeaux et Paris. Nous avons parcouru ainsi environ 3 000 km, principalement sur des autoroutes ».
Il s’est passé quelque chose en Donatien lorsqu’il a repris sa Mégane thermique, au bout de 4 semaines : « J’étais impatient de retrouver ma voiture. Puis j’ai vite regretté ce moment. J’ai eu l’impression de régresser ».
Que croyez-vous qu’il fît ? « De retour à Paris, je me suis rendu dans ma concession habituelle. Il y avait une Mégane électrique. En la désignant, j’ai dit : ‘je veux celle-là, et reprenez ma thermique’. Au garage, ils n’en revenaient pas de ma décision. Le modèle exposé était déjà réservé. J’en ai donc commandé un autre en août 2022, que j’ai reçu finalement assez vite, fin octobre. ».
Notre lecteur a choisi quelques options : « J’ai voulu notre Mégane en bleu nocturne, avec le toit gris. J’ai pris la pompe à chaleur et le pack Augmented Vision. Ce dernier est vraiment très bien, notamment pour les manœuvres, grâce à la vue du dessus. D’autant plus que la visibilité naturelle sur l’extérieur n’est pas des meilleures dans cette voiture, surtout par la lunette arrière ». En revanche, le Francilien n’a pas été intéressé par un surplus d’aides à la conduite : « J’en avais pourtant lu beaucoup de bien, mais je n’ai pas envie de lâcher le contrôle de la conduite ».
À lire aussiTémoignage vidéo – « J’ai acheté mon Tesla Model Y avant la baisse des prix mais ça ne m’embête pas plus que ça »Avec un recul de quelques mois, Donatien reste ravi de son choix : « Ma femme appréhende encore les longs trajets avec la Mégane électrique. Pour l’instant, nous avons assez peu roulé avec, pas plus de 1 000 km. Pour me rendre à mon bureau, je prends les transports en commun. En moyenne, cette voiture devrait désormais parcourir environ 1 000 km par mois ».
Notre lecteur ne tarit pas d’éloges sur la compacte du Losange : « Les dimensions de cette voiture sont parfaites pour notre usage, avec suffisamment de place à l’intérieur pour les occupants. La Renault Megane électrique est très confortable, souple, avec de très bonnes accélérations. Je trouve tout hyper agréable sur cette voiture ».
Le nouvel électromobiliste n’a pas eu l’occasion d’essayer d’autres modèles électriques : « J’ai toutefois eu la possibilité de m’asseoir dans plusieurs, à l’invitation des personnes que j’ai rencontrées dans les stations. J’ai un peu lorgné sur le Kia EV6 qui m’a séduit par sa puissance de recharge. Mais ce modèle est trop long, et les délais sont trop importants pour en recevoir un ».
Pour les vacances de Noël, Donatien et sa famille ont dû repasser au thermique : « Notre Mégane électrique est tombée en panne, affichant bug sur bug. L’écran ne faisait que s’allumer, le frein à main s’est mis en off, et la voiture refusait de recharger. On nous a donc prêté une thermique. Pourtant, le problème venait d’une simple erreur de débutant. La concession avait simplement omis de retirer le fusible du mode Stockage ».
Une histoire qui se serait sans doute soldée très naturellement avec de simples et rapides excuses : « Je n’attendais pas spécialement un dédommagement, mais juste un petit message, par exemple un appel de la concession. Mais rien depuis 3 mois, malgré mes relances et mes interventions auprès du service des relations consommateurs de Renault et de la plateforme Signal Conso ».
Notre lecteur est un peu amer : « J’ai lâché dans cette concession 35 000 euro pour ma Mégane thermique en 2020, et 47 000 euros 2 ans plus tard pour l’électrique. J’estime qu’il serait correct que l’établissement prenne contact avec moi pour présenter un minimum d’excuses. Je n’ai pas l’intention de lâcher l’affaire ».
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Donatien pour sa réactivité, son excellent accueil, sa confiance et le temps pris à répondre à nos questions. Ces rencontres sont le plus souvent des moments très sympathiques d’échanges.
À lire aussiTémoignage – Fan d’éco-conduite, Pierre voulait une Renault Zoé, mais a reçu une Toyota YarisPhilippe SCHWOERER
La suite de votre contenu après cette annonce
Notre Newsletter
Faites le plein d'infos, pas d'essence !
S'inscrire gratuitement
Focus sur Tesla24 septembre 2024
Annonce partenaire
Annonce partenaire