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Témoignage - Le bilan de Vivien après 50 000 km en un an avec un Volkswagen ID.5

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Le Volkswagen ID.5 de Vivien
Le Volkswagen ID.5 de Vivien

Pour Vivien qui recharge quasiment systématiquement sur des bornes extérieures, voyager aujourd’hui en électrique est devenu aussi simple qu’avec un modèle essence ou diesel, que ce soit pour les déplacements personnels ou professionnels, courts ou lointains.

Passage à l’électrique

Dans cette famille de quatre personnes qui compte deux enfants de deux et six ans, l’électromobilité est arrivée il y a trois ans avec une Renault Zoé : « Ma femme avait reçu une proposition de leasing par l’intermédiaire de sa société. Nous avons voulu essayer pour voir ce que ça donne le quotidien en voiture électrique. Elle n’a que de petits trajets domicile/travail à réaliser, avec la possibilité de recharger chez son employeur. Nous avons tous les deux été rapidement séduits par la Zoé ».

Effectuant des missions de consulting en maîtrise d’ouvrage, Vivien roule beaucoup : « J’ai reçu mon Volkswagen ID.5 fin août 2022. Son compteur a déjà dépassé les 50 000 km, dont 40 000 pour mes déplacements professionnels. Et ce, afin de rencontrer des clients que je ne peux pas rejoindre facilement avec les transports en commun ».

Au moment de remplacer sa précédente voiture — un modèle thermique —, il a réfléchi : « J’ai cherché une alternative moins polluante, au moins localement, pour ne pas continuer à envoyer des gaz d’échappement dans les bronches des enfants et des adultes. Je me suis décidé à essayer de dupliquer à mes grands trajets ce que ma femme réussissait déjà à faire pour ses déplacements quotidiens ».

L’ID.5 en compétition avec trois autres véhicules électriques

Au départ, notre lecteur s’est intéressé à quatre modèles de voitures électriques : « J’ai été refroidi avec le Tesla Model Y, car je devais au préalable m’inscrire sur un site Internet pour l’essayer. Je ne donne pas mes coordonnées comme ça à tout le monde. Le Ford Mustang Mach-E, c’est pour une autre raison : trop cher ».

Au final, Vivien n’a essayé que deux modèles. Ils partagent la plateforme modulaire MEB : Le Skoda Enyaq et le Volkswagen ID.5 : « Ce que j’ai aimé sur ce dernier, c’est une ligne plus fun et plus dynamique, en comparaison par exemple avec le Volkswagen ID.4. C’est cette découpe qui rend les SUV moins mastocs, comme avec les Renault Arkana, BMW X4, et Mercedes GLC ».

En tenant compte des options qui portent en particulier sur les aides à la conduite dont l’affichage tête haute et les détecteurs d’angles morts, le prix du modèle retenu s’élevait à 60 000 euros : « Je l’ai en LOA sur 3 ans avec 120 000 km sur la durée. Le loyer qui comprend aussi l’entretien s’élève à 900 euros ».

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Une voiture électrique très appréciée

Vivien apprécie beaucoup d’utiliser une voiture électrique aujourd’hui : « J’aime le confort de conduite que procure un tel véhicule, le silence de fonctionnement et sentir que je fais un effort pour l’environnement et la santé publique. C’est vraiment bien de disposer d’un couple et d’une réactivité instantanés, sans temps de latence, quand il faut accélérer. Et plus de passages à la pompe qui laisse une odeur d’essence ou le gazole sur les mains ».

De A à Z, aucun problème avec le Volkswagen ID.5 : « C’était un modèle de direction, très vite disponible, avec environ 2 500 km au compteur. En 50 000 km avec lui, je n’ai rencontré aucun souci. La position de conduite est très agréable sur cette voiture, tout comme le quotidien avec elle. Ultra réactifs, les phares directionnels offrent un excellent éclairage. Globalement la finition est bien, sauf les quelques plastiques durs qui sont déplacés pour un modèle de ce prix ».

Quel que soit le décor, Vivien trouve son Volkswagen ID.5 bien adapté : « Il est très bien pour l’autoroute et la route. Et même pour la ville où il m’apparaît déconcertant tellement il trouve bien sa place. Ma femme le conduit aussi à titre personnel. Elle a en revanche un peu de mal avec le gabarit par rapport à sa Renault Zoé, même si elle estime la conduite et le comportement remarquables sur l’ID.5 ».

Recharge à l’extérieur

Aujourd’hui, Vivien recharge sa voiture électrique sur les bornes privées ou publiques en fonction de ses besoins : « Je n’ai pas à ce jour de wallbox à la maison, et je n’utilise que très exceptionnellement une prise chez moi pour brancher mon Volkswagen ID.5. La recharge et le temps de branchement ne doivent pas constituer des freins. Avec Ouest Charge dans mon département de Loire-Atlantique et autour de lui, c’est simple, il suffit de badger. C’est un réseau qui tient bien la route. En privilégiant les bornes rapides, on ne met pas plus de temps que de faire le plein d’un réservoir en carburant et de prendre une collation ».

Le temps est justement pour notre lecteur très important : « Si j’en perdais lors des recharges, ça se traduirait par une perte d’argent pour mon activité professionnelle. C’est pourquoi je privilégie les bornes rapides ».

Le Volkswagen ID.5 de Vivien et la Renault Zoé de sa femme
Le Volkswagen ID.5 de Vivien et la Renault Zoé de sa femme

Il souhaite que les réseaux affichent des tarifs similaires, comme ça se pratique pour les carburants dans les stations-service : « Une homogénéisation des prix de la recharge en France faciliterait l’usage des bornes et la bascule pour la mobilité électrique. Aujourd’hui, même au niveau des réseaux, comme chez Ouest Charge, les tarifs peuvent varier d’un département à un autre ».

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1 000 km dans la journée

Cet été, les parents et leurs deux enfants sont allés passer des vacances en Suisse : « Nous sommes partis des environs de Nantes. En préférant les autoroutes, nous avons parcouru les mille kilomètres en douze heures, en comptant les deux arrêts pour la recharge. Je m’organise pour que ces pauses correspondent à la prise d’un repas ou d’un goûter ».

Le temps de mobilisation va dépendre de l’affluence aux bornes : « Il est en général de 45 à 60 minutes. S’il y a du monde dans les stations de recharge, je débranche vers 80 % d’énergie dans la batterie. Sinon, je laisse le plus souvent aller jusqu’à 100 %. J’utilise quand c’est possible le badge Izivia. Je choisis d’ailleurs mes bornes en fonction de la carte de cet opérateur et du système GPS du Volkswagen ID.5. Nous n’avons jamais été en galère jusqu’à présent ».

Même lorsqu’un site refuse le pass de la filiale d’EDF : « Nous nous sommes arrêtés dans des stations Ionity et TotalEnergies sans rencontrer de problème. En revanche, en approchant de la Suisse, nous avons rechargé dans le réseau E-Vadea développé par le groupe Spie. Il nous a fallu au préalable télécharger une application. Quand on comprend comment ça marche, ça ne prend que quelques minutes avec la reconnaissance par QR Code ».

Plus décontracté au volant

Vivien confirme que la conduite d’une voiture électrique est moins stressante qu’un modèle thermique : « Je me sens plus relax au volant, plus attentif à ce qui se passe autour de moi. Sur l’ID.5, le régulateur de vitesse adaptatif est remarquable. Il décide d’accélérations franches quand on double, ce qui dépend aussi de la proximité choisie avec le véhicule qui précède ».

Cette aide à la conduite est également utile pour préserver l’autonomie : « En le programmant à 120 km/h sur l’autoroute au lieu de 130, on ne perd pas beaucoup de temps sur le trajet et le véhicule consomme vraiment moins ».

En cycle mixte, notre lecteur a bien sûr remarqué que le rayon d’action est inférieur aux plus de 500 kilomètres indiqués par le constructeur : « En été, je peux compter sur 450 km d’autonomie environ en moyenne. L’hiver, avec le système de désembuage que je trouve gourmand, ça descend dans les 400 km ».

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Une satisfaction à communiquer

Pour notre lecteur, le bilan est simple : « Une fois qu’on a goûté à la voiture électrique, il est difficile de revenir en arrière. Il y a des bornes partout sur le territoire, ce qui facilite son adoption, même quand on n’a pas de moyen pour recharger chez soi ».

Si, sur la route des vacances, et dans son quotidien, il n’a effectivement pas rencontré de problème pour régénérer la batterie de son Volkswagen ID.5 cet été, il s’inquiète tout de même un peu dans un cas précis : « Dans les zones touristiques, les réseaux de recharge sont fortement sous-dimensionnés pour absorber l’afflux de véhicules électriques. On ne peut cependant pas attendre d’eux qu’ils soient à la hauteur pour seulement deux mois dans l’année ».

Très content de son SUV coupé branché, Vivien est prêt à en témoigner : « Je me suis inscrit sur le site de Volkswagen pour communiquer sur la facilité d’usage des véhicules électriques. Je veux bien faire essayer le mien aux personnes intéressées ».

Il ne compte cependant pas rouler toujours avec un modèle aussi volumineux : « Ce qui nous intéresse aujourd’hui, en particulier sur l’ID.5, c’est le volume de son coffre. Nous en aurons moins besoin quand les enfants auront grandi. Je pense aller ensuite vers un modèle du type de la Volkswagen ID.3 ».

Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Vivien pour son accueil et son témoignage.

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