La suite de votre contenu après cette annonce
A 68 ans, Luc a fait des choix majeurs pour modérer au mieux l’impact de ses déplacements sur l’environnement. Ainsi en passant à la Renault Megane E-Tech et en projetant de faire installer des panneaux solaires sur le toit de sa maison proche de Nîmes.
La précédente voiture de Luc, aujourd’hui retraité, était un Renault Espace diesel : « Nous étions une famille de 5 personnes, ce qui nécessitait une certaine taille pour nos véhicules. L’année dernière, le temps était venu de passer à un modèle plus petit ».
La réflexion a mis au milieu du projet le choix de l’énergie : « Pour résoudre certains problèmes écologiques, je me suis dit qu’une voiture électrique pourrait être une solution, avec une énergie produite localement par le nucléaire ou le renouvelable. A la base, associer voiture électrique et panneaux photovoltaïques m’est apparu cohérent. La voiture est arrivée avant ».
Pour autant, le projet de couvrir le toit avec des cellules solaires reste d’actualité : « Ma toiture est particulièrement bien exposée, plein sud, avec rien qui puisse la cacher. Il n’y pas d’arbre autour, par exemple. Nous sommes à côté de Nîmes : l’ensoleillement est donc très bon. La surface n’est cependant pas très importante, juste de quoi poser neuf panneaux ».
Chez cet ancien dentiste, l’idée de passer à l’électrique s’est sérieusement invitée dans la réflexion début 2022 : « Ces véhicules commençaient à bien progresser sur tous les plans. Avant cette année-là, j’avais l’impression qu’elles n’étaient pas encore au point. Je ne trouvais pas de modèle qui me plaisait et pouvait répondre à mes besoins, aussi bien pour les petits trajets que pour voyager loin ».
L’autonomie était donc un point important : « Je recherchais un modèle homogène et polyvalent. Une autonomie de l’ordre de 400 km m’apparaissait largement suffisante. En plus le nombre de chargeurs explosait à ce moment-là un peu partout, accessibles avec un badge universel comme Chargemap. Les stations Tesla se sont ouvertes à tout le monde, et la technologie pour le démarrage automatique fait son chemin, notamment chez Fastned et Electra ».
La présence et l’apparition sur le marché de certaines voitures électriques a également séduit Luc : « Des modèles de tailles que je pensais correctes pour moi était disponibles. Ainsi les Tesla Model 3 et Model Y, la Volkswagen ID.3 et la Renault Megane ».
Notre lecteur a commencé par essayer la Tesla Model 3 : « Nous avons dû effectuer 200 kilomètres pour aller la voir, car pas de point Tesla plus proche à l’époque. Elle n’a pas plu du tout à ma femme. Je suis grand, et avant nous avions des voitures un peu hautes, ce qui explique que je n’étais pas à l’aise dans la Model 3. Je n’ai pas aimé l’ergonomie. Le Tesla Model Y a bien des qualités, mais il est trop grand, ne rentre pas dans notre garage ».
Luc s’est donc intéressé un peu à la Volkswagen ID.3 : « J’avais déjà une mauvaise expérience avec un concessionnaire de la marque. Je me suis renseigné sur cette voiture, et en particulier sur les problèmes électroniques, loin d’être résolus l’année dernière. Je l’ai donc écartée aussi ».
Voilà pourquoi le couple est allé pousser la porte de Renault de Nîmes, proche du domicile : « Quand la Megane est sortie, j’ai ressenti un flash. Cette voiture m’a beaucoup plu esthétiquement, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. L’accueil a été impeccable. On nous a donné les clés pour la matinée, et tout s’est bien passé. J’ai été vraiment agréablement surpris de la qualité de fabrication. J’ai aussi eu des Audi auparavant : c’est étonnant, mais la Megane E-Tech n’est pas très loin de la qualité du constructeur allemand ».
Luc a reçu sa Renault Megane E-Tech EV60 en finition Iconic avec option Supercharge en septembre 2022. Elle totalise déjà 15 000 kilomètres. Le couple apprécie beaucoup de se déplacer en voiture électrique : « Au début, mon épouse était réticente. Dans son imaginaire, elle pensait que s’arrêter une demi heure pour recharger la voiture ce serait trop long. Puis elle a vu que lors d’un voyage de 500 km ce n’était pas du tout rédhibitoire. Maintenant, l’électrique, elle trouve ça très bien ».
Pour les longs déplacements, les aides à la conduite sont exploitées : « Elles sont vraiment efficaces. Le régulateur de vitesse adaptatif, par exemple, est vraiment remarquable ».
La capacité à embarquer les bagages convient également à notre lecteur : « Il nous fallait un grand coffre. Il est profond, c’est vrai, mais il nous arrive de voyager avec un autre couple, avec pas mal de bagages. La capacité de celui de la Megane est vraiment intéressante. Au besoin, nous utilisons des barres de toit. Ainsi quand nous sommes allés à Barcelone, en Espagne, avec un seul arrêt recharge ».
De plus en plus de lecteurs communiquent leur satisfaction concernant la recharge : « Jusqu’à maintenant, nous n’avons jamais rencontré de problème à ce sujet. A la maison, j’ai une prise renforcée Green’Up, et c’est vraiment suffisant. Lors de nos déplacements lointains, la rapidité aux bornes nous convient très bien. J’aime bien arriver avec un niveau d’énergie assez bas. En 35 minutes, il passe de 15 à 80 % ».
Pour les plus longs voyages, Luc n’hésite cependant pas à pousser le curseur davantage : « Je laisse la recharge se dérouler jusque 90 %. Dans ce cas, il faut compter trois quarts d’heure. C’est ce que nous avons fait, par exemple, quand nous sommes allés en Belgique, à environ mille kilomètres de chez nous ».
Certains réseaux sont privilégiés : « Quand je le peux, je m’arrête à une station Electra. C’est une boîte française avec des tarifs parmi les moins chers. J’ai pris un abonnement Tesla qui me permet de payer 0,35 euro le kilowattheure. Il y a beaucoup de chargeurs dans ses stations, mais pas forcément quelque chose autour. J’aime bien prendre un café le temps de la recharge. A Sisteron, elle se trouve au niveau d’un centre commercial : c’est pas mal ».
Cette station Tesla jouxte celle de Ionity : « Chez eux, c’est trop cher, ils abusent, dommage. En outre, j’aime bien trouver une protection contre la chaleur et la pluie, comme dans les stations-service classiques. Fastned et Engie équipent leurs sites avec des auvents ».
Concernant les marques chinoises de voitures électriques, Luc s’étonne : « Je trouve qu’on ne parle que très peu de l’origine de ces véhicules. Lors des essais comparatifs, c’est juste évoqué en une demi phrase, comme si ça n’avait aucune importance. Aujourd’hui, les consommateurs, pour leur alimentation, sont de plus en plus attachés à acheter auprès de producteurs locaux. Il ne faut pas oublier qu’avec le jeu du bonus, aujourd’hui, nos impôts financent une partie de la construction de ces voitures ».
Pour lui, c’est clair, ces modèles constituent « une aberration écologique et sociale. La concurrence est une bonne chose si elle est faite de façon équivalente. Tant que les constructeurs européens ne pourront pas vendre aussi facilement en Chine leurs voitures électriques construites chez nous, il y a un véritable intérêt à privilégier la production locale européenne pour l’achat des véhicules électriques ».
Quelles solutions ? « Nous sommes dans un système de mondialisation. On ne peut pas s’empêcher d’accepter l’arrivée des constructeurs chinois, mais ça doit se faire dans le cadre d’échanges commerciaux régulés ».
L’électromobiliste cite un autre cas de figure : « Volvo est devenue une marque chinoise, mais les voitures sont fabriquées en Europe. Ce n’est pas la même chose. Quand le véhicule, son moteur et sa batterie proviennent d’ici, c’est bien. A l’inverse, que dire des Tesla fabriquées en Chine avec des différences importantes, comme le tableau de bord qui gondole ou les panneaux de porte qui changent de couleur au soleil ».
Dans de nombreux comparatifs, la Renault Megane E-Tech est opposée à la MG4 : « Ce sont deux voitures qui ne jouent pas dans la même cour. C’est comme si, il y a 40 ans, un magazine automobile avait comparé la Renault 20 à une BMW. Impensable ! La qualité de fabrication était bien trop différente ».
Luc juge sans concession la chinoise : « Tout est de basse qualité dans la MG4. Le système d’infodivertissement est mauvais, les aides à la conduite ne sont pas mieux. Le régulateur de vitesse adaptatif est bien loin de celui de la Renault Megane. La qualité de fabrication est trop peu prise en compte dans les comparatifs avec la MG4, et pourtant elle explique la différence de prix ».
Il cite un autre exemple : « Il y a tout de même une centaine de litres d’écart théorique au bénéfice de la Renault Megane concernant le coffre, mais on va mettre en avant celui de la MG4 parce qu’il aura une découpe permettant de placer une poussette dans la largeur. Mais quand il faudra voyager loin, ce sont les 25 % de capacité en plus dans la Megane qui seront importants. Les tests pour la voiture chinoise fleurissent de partout et pas grand chose sur les autres modèles. Où sont passées, par exemple, les Peugeot électriques ? ».
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Luc pour son témoignage intéressant et son accueil alors qu’il était sur son lieu de vacances, sans sa Renault Megane E-Tech. Pour cette raison, le visuel en une de l’article provient de mon propre fonds.
À lire aussiTémoignage – Pourquoi Francis est passé de la MG4 au Tesla Model Y pour sa première voiture électriqueLa suite de votre contenu après cette annonce
Notre Newsletter
Faites le plein d'infos, pas d'essence !
S'inscrire gratuitement
Focus sur Tesla24 septembre 2024
Annonce partenaire
Annonce partenaire