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Pour notre lecteur toulousain, informaticien dans le domaine des véhicules autonomes, adopter l’électrique avec la citadine du Losange était une évidence. Il nous explique pourquoi.
Environ 2,6 millions de Renault Twingo 1 ont été construites entre 1992 et 2012. En 2005, nous sommes encore au début de la Phase 4, la plus longue en durée de l’histoire de la citadine. Avec la Twingo 3 lancée en 2014, la question s’est posée chez le constructeur de la décliner à l’électrique. Le projet est devenu une réalité en 2020, avec la Phase 2.
Notre lecteur de 33 ans est passé directement de l’une à l’autre : « Notre Twingo essence était tirée de la série spéciale Kenzo. Au bout de 130 000 km, elle demandait régulièrement à passer au garage pour remplacer un soufflet ou un cardan. En comprenant l’entretien, ces visites à l’atelier nous coûtaient 500 euros à l’année ».
Ce sont cependant des raisons environnementales qui ont conduit notre lecteur à l’électrique : « J’y pensais depuis quelques années. Dans les villes, de toute façon, on va vers l’électrique. Je me suis renseigné, en m’intéressant à la fabrication et au poids écologique ».
Sa passion de l’automobile, Julien l’attribue en partie à cette tranche de vie qu’il a passée près du circuit Paul Ricard. Avant de d’engager dans l’électromobilité, il n’a pas essayé 50 modèles : « J’avais déjà eu l’occasion de conduire une Zoé que nous avons en voiture de service. Je n’ai donc essayé que la Twingo. Ah oui, et puis la Dacia Spring par la même occasion, qui était également proposée dans la concession ».
Le choix a été vite réalisé, l’une étant produite en Chine et l’autre en Europe centrale, plus précisément en Slovénie : « Ma compagne et moi avions de toute manière déjà choisi la Renault Twingo E-Tech. L’écart de prix, pas assez significatif entre les deux modèles par rapport à la qualité bien inférieure de la Dacia Spring, a confirmé notre souhait initial ».
La citadine du Losange, dans sa version Équilibre et avec un millier d’euros d’options (radar de recul, sticker, peinture, etc.), est sortie au final à 15 000 euros : « Nous avons bénéficié du bonus à 6 000 euros, de la prime à la conversion en abandonnant notre ancien modèle pour destruction, et d’une remise constructeur de 2 000 euros ». Pour comparaison, la Twingo 1 Kenzo se vendait en moyenne 11 500 euros 17 ans plus tôt.
À lire aussiTémoignage – François a choisi un Tesla Model X Plaid en attendant le CybertruckRechargée, à part deux exceptions, sur une prise normale dans le garage de la maison individuelle du couple, la nouvelle Renault Twingo est exploitée de façon assez programmée : « Je travaille depuis chez moi deux jours par semaine. C’est alors ma compagne qui utilise cette voiture, et moi les deux jours qui suivent. La distance parcourue au quotidien tourne autour de 40-50 km ».
La batterie de 22 kWh se montre suffisante pour un tel usage : « Nous avons observé une consommation moyenne de l’ordre de 15 kWh/100 km. Je recharge en général jusqu’à 80 %. En été, avec une autonomie de 180 km, je branche la Twingo tous les trois trajets. En hiver, le rayon d’action descend entre 120 et 130 km, nécessitant de passer par la prise tous les 2 trajets ».
Julien milite pour des batteries d’une capacité énergétique raisonnable : « Pourquoi vouloir une grosse batterie quand on n’en a pas besoin ? Ce n’est pas bon pour le prix, ni pour l’environnement. La Twingo est actuellement la voiture électrique du marché qui a le pack le plus petit. J’apprécierais tout de même 50 km de plus l’hiver, soit 160 km qui seraient plus rassurants dans ces conditions ».
Une citadine pour un usage citadin : « Avec ses 3,60 m de long et son court diamètre de braquage permis, car c’est une propulsion, la Renault Twingo E-Tech est vraiment très maniable. C’est top pour la ville et les manœuvres ». Julien aime bien l’esprit « pot de yaourt qui accélère fort ». Ce qui l’avait d’ailleurs surpris au départ : « Avec à peine 85 chevaux, cette voiture est réellement très dynamique ».
Des points négatifs, il n’en trouve pratiquement pas : « C’est juste dommage, ces quelques équipements à l’économie. Ne pas avoir une commande à impulsion pour des vitres électriques, c’est quand même dépassé aujourd’hui ». Il a aussi relevé « de petits problèmes d’ergonomie », notamment la relative difficulté « à enlever le mode Éco en conduisant ».
Autour de lui, et particulièrement parmi ses collègues, notre lecteur étonne : « On me pose beaucoup de questions sur le véhicule qui éveille véritablement la curiosité. Les gens sont étonnés qu’on puisse acheter une voiture électrique neuve à un tarif raisonnable, s’attendant à un minimum de 25 000 euros à débourser. Les économies que je réalise à l’usage avec la Twingo E-Tech les surprennent ».
Pour Julien, l’augmentation du prix de l’électricité n’est pas une menace à la mobilité électrique, en particulier quand l’on peut recharger depuis chez soi : « J’ai calculé qu’à l’usage, la Twingo électrique me fait économiser entre 130 et 150 euros par mois ». Pour arriver à ce niveau, il est allé chercher loin. Déjà le prix de l’énergie : « Si je compte le litre d’essence à deux euros et une consommation de 6 litres, les 100 km me coûtent déjà 8 euros en moins avec la nouvelle Twingo ».
Il a aussi calculé les économies liées à la modification des usages : « Nous avons aussi une Mercedes Classe C qui nous sert pour les vacances et à tracter la caravane. Auparavant, ce break enregistrait 15 000 km par an, contre 10 000 avec la Twingo. Le rapport s’est inversé avec l’arrivée de l’électrique. Je prends aussi en compte dans les économies l’espacement des opérations d’entretien, notamment pour le remplacement des pneus ».
Échanger sa Mercedes contre une voiture électrique, notre lecteur ne voit pas ça possible avant 5 à 10 ans : « Nous allons à la montagne en hiver avec la caravane pliante. Quelle autonomie aurions-nous dans ces conditions aujourd’hui avec une électrique qui serait forcément chère avec sa grosse batterie ? ».
Associer l’utilisation d’une voiture électrique à une fourniture d’énergie verte est sans doute le meilleur combo possible. C’est aussi ce que pense le jeune Toulousain : « Particuliers comme professionnels, il faut profiter de l’essor des panneaux solaires pour recharger un maximum les voitures électriques ».
Pour lui, ça pourrait être le cas dès l’année prochaine : « Se diriger vers la transition écologique impose de se poser la question globale d’un ravitaillement propre et écolo en électricité. C’est devenu simple de stocker l’énergie pour moins tirer sur le réseau, surtout pour la mobilité ».
Avec un usage modéré de la Twingo E-Tech dans la semaine et son repos tout le week-end, il pense qu’il pourra « rouler à l’énergie solaire la moitié de l’année, et gratuitement ».
À lire aussiTémoignage – Ce couple fait 50 000 km par an avec leurs Tesla Model 3 et MG4Commandée en mai 2022, la Renault Twingo E-Tech est arrivée chez Julien fin octobre suivant : « C’est plus tôt que je ne le pensais. Nous l’attendions plutôt pour novembre ou décembre ». Six mois après, il reprendrait cette voiture « sans hésiter ».
Il avait bien pensé un temps à d’autres modèles : « Nous aurions pu prendre la Fiat 500 électrique 3+1, mais son prix est presque le double. Pour 3 000 euros de plus que la Twingo E-Tech, la Volkswagen e-Up! ne dispose pas des mêmes services de connectivité ».
Le jeune électromobiliste conclut, en pensant à ceux qui hésitent encore à passer à l’électrique : « Ne restez pas sur des préjugés, allez essayer des voitures électriques et effectuer vos calculs personnels calés sur votre potentielle utilisation. De toute façon, il faudra se passer du pétrole. Plus on repousse, plus ce sera compliqué ».
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Julien pour son témoignage et sa confiance.
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