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En cumulant bonus gouvernemental et aide régionale, il est parfois possible d’acquérir une voiture électrique pour un prix bien moins élevé. Ce qui peut nécessiter d’être moins regardant sur le niveau de finition et les équipements.
Fidèle lecteur d’Automobile Propre, Marc est d’abord passé par la case hybride rechargeable avant de devenir électromobiliste : « Il y a quelques années, je ne me sentais pas prêt à passer au 100 % électrique. En outre, le marché ne proposait pas un modèle au format que je voulais, ou c’était trop cher. J’ai alors pris une Volkswagen Passat GTE SW ».
Avec le recul, il juge que ce choix n’était pas très judicieux : « Dans mon cas, l’hybride rechargeable représentait le pire des deux mondes, le thermique et l’électrique. J’habitais alors en appartement et n’avais pas d’endroit personnel pour recharger. J’ai formulé une demande d’installation de prise au syndic de la copropriété. J’ai dû l’attendre deux ans et le moment où j’ai déménagé pour l’avoir ».
Ce qui n’a pas permis d’utiliser au mieux le groupe motopropulseur du break : « Au début, j’essayais de trouver des bornes accessibles autour de moi, en privilégiant celles alors gratuites que l’on pouvait trouver, par exemple, dans les supermarchés. C’était contraignant pour n’avoir au final que quarante kilomètres d’autonomie en mode électrique. J’ai fini par rouler en full thermique ».
Déménager pour une maison individuelle a permis d’évoluer vers une bien meilleure situation : « A la construction, j’ai installé une prise renforcée. Pour l’arrivée du Renault Scenic E-Tech, j’ai maintenant une borne 7 kW ».
Ceux qui connaissaient Marc au moment de son saut vers l’électrique n’auraient sans doute pas parié sur le Losange pour la marque retenue : « Je roulais en voitures allemandes ou en Volvo. J’avais un mauvais a priori concernant Renault. Mais pour mon premier achat d’une voiture neuve, je n’avais pas forcément envie de prendre un modèle étranger. La Tesla Model 3 était alors au même prix que la Megane. Je tenais plutôt à aller vers ce que je crois ».
Ce choix, le Francilien de 34 ans ne l’a pas regretté : « Avec la Megane E-Tech, Renault a réalisé un gap important. Non seulement la voiture est géniale et très bien finie, mais en plus il y a un système d’infodivertissement vraiment convaincant grâce à l’adoption de Google Automotive ».
À lire aussiTémoignage – Gérard et Martine : la nostalgie ne leur fera pas remplacer leur Twingo E-Tech par une Renault 5 électrique vu son prixPour sa Renault Megane électrique, Marc tenait absolument à bénéficier de trois équipements : « J’ai d’ailleurs pris pour cela le haut de gamme Iconic. Je voulais la pompe à chaleur, la sono Harman Kardon pour bénéficier d’un son excellent, et le régulateur de vitesse adaptatif disponible en option. En revanche il y a bien trop d’équipements qui ne me servent pas, comme le volant et les sièges chauffants, ou le maintien dans la voie que je n’apprécie pas ».
Notre lecteur pose un petit bémol sur le régulateur de vitesse adaptatif : « Il est moins bon que celui que j’avais sur ma Passat de 2016. Il est capable de doubler par la droite, ce qui est encore le cas avec le Scenic. Quand une moto se faufile entre deux voies, il lui arrive d’accélérer pour la suivre alors qu’il y a une voiture devant. Ce qui semble en revanche corrigé avec mon nouveau véhicule ».
C’est l’arrivée du second enfant qui a motivé le passage à un modèle de dimensions supérieures : « L’habitabilité avec deux enfants est un peu juste dans la Megane, surtout quand il faut prendre la poussette. J’avais hésité avec le Tesla Model Y encore plus spacieux, une sono qui est supérieure à l’Harman Kardon et, surtout, une excellente efficience pour le gabarit ».
L’hésitation n’a été finalement que de courte durée : « J’attache beaucoup d’importance au lieu de fabrication, à la démarche de l’entreprise et au comportement du patron. Un peu comme pour ma maison en choisissant la ville, recherchant la présence d’une école, etc. ».
L’autonomie a aussi été une raison de trouver une voiture électrique adaptée aux besoins : « Lorsque nous partions en week-end, je n’avais vraiment pas envie de m’arrêter pour une recharge sur un trajet durant deux heures et demie. Il me manquait une cinquantaine de kilomètres d’autonomie. D’où le choix du Renault Scenic 87 kWh ». Mais, pour pouvoir bénéficier du bonus gouvernemental et de l’aide de la région Ile-de-France, il ne fallait pas être gourmand au niveau de la finition et des options.
Aujourd’hui, la version Techno comme l’exemplaire de Marc est affichée par Renault à 46 990 euros, soit 10 euros en dessous du plafond de 47 000 pour l’aide gouvernementale : « En la commandant en janvier 2024 avec une facturation avant le 15 mai, nous avons pu encore profiter du bonus 2023 de 5 000 euros, applicable hors options. En revanche, la subvention régionale prend en compte ces dernières ».
La sobriété volontaire a été payante : « Adieu la sono Harman Kardon. Celle en place est moins bien, tout en restant valable. Et j’ai le régulateur de vitesse adaptatif. Nous avons reçu 4 500 euros de la région Ile-de-France, soit un total de 9 500 euros avec le bonus. D’où un prix d’achat réduit à 37 500 euros ».
Reçu le 30 mai 2024, le Renault Scenic E-Tech a parcouru deux mille kilomètres au moment de notre entretien, trois semaines plus tard. Marc a pu apprécier un confort supérieur : « C’est déjà grâce aux jantes de 19 pouces au lieu de 20 sur la Megane. J’ai l’impression de retrouver la souplesse des suspensions pilotables de la Passat. Le Scenic est moins nerveux que la Megane et se balance un peu plus dans les virages ».
Il chiffre à 45 % le gain au niveau de l’autonomie : « Elle est très proche en usage mixte du quotidien (vitesse moyenne de 60 km/h en comprenant les bouchons sur les quatre-voies franciliennes), 17 kWh/100 km pour la Megane contre 17,2 avec le Scenic. L’écart semble se creuser sur l’autoroute en roulant au maximum de la vitesse autorisée. J’avais consommé 20,1 km/h à l’aller pour Berck-sur-Mer avec la compacte, mais 23,6 au retour dans le SUV. Ça dépend toutefois de tellement de paramètres ».
Notre lecteur insiste particulièrement sur un point : « Il ne faut pas voir cette surconsommation comme un handicap quand on ne roule que peu souvent sur l’autoroute. Et, surtout, ne pas en faire la raison pour ne pas prendre ce modèle ou ne pas passer à l’électrique. La question essentielle pour moi, c’est quelle autonomie j’ai avec elle sur l’autoroute ? Elle est de 350 km, contre 250 avec la Megane. Je peux donc rouler mes deux heures et demie sans avoir à m’arrêter ».
Marc est satisfait d’avoir trouvé quelques améliorations entre la Megane et le Scénic : « Le système garde désormais en mémoire les réglages précédents. Plus besoin à chaque nouvelle utilisation de toucher au niveau de régénération que je veux au maximum ni d’activer le régulateur de vitesse. En mode Confort, ce dernier monte plus vite à la vitesse demandée ».
Sur le SUV, la garde au toit plus élevée facilite la mise en place des enfants dans les sièges rehausseurs et leur offre davantage d’espace au-dessus de la tête : « Le coffre est aussi beaucoup plus logeable et pratique pour la poussette. J’utilise au besoin un coffre à boule d’attelage de 500 litres où elle peut aller. Avec son poids maximal autorisé de charge à 70 kg, c’est là une utilisation idéale et préférable à un coffre de toit qui provoquerait une surconsommation ».
Notre lecteur relève quelques points à porter dans les moins : « Au tableau de bord, il n’y a plus que la consommation moyenne depuis la dernière remise à zéro. J’aimais bien avoir aussi la conso instantanée comme le proposait la Megane. Sur un écran plus grand, les images de la caméra de recul sont toujours de mauvaise qualité. Lorsqu’il pleut, en particulier de nuit, la visibilité par les vitres latérales n’est pas bonne ».
À lire aussiTémoignage – En trois ans, Frank a économisé plus de 10 000 euros de carburant grâce à sa Renault ZoéBien que résidant en Ile-de-France, Marc a fait le choix d’acheter en province son Renault Scenic E-Tech : « Je ne voulais pas être pris seulement pour un simple portefeuille. À la concession de Berck-sur-Mer, nous avons été particulièrement bien accueillis. J’ai reçu mon Scenic avec un mois et demi d’avance. Le service a été parfait, avec la troisième plaque d’immatriculation pour l’attelage et divers cadeaux sympathiques ».
En juillet 2024, la nouvelle voiture va connaître un long périple : « Nous allons au Maroc avec notre Scenic électrique, soit 4 000 km de route aller-retour. Ce sera bien plus économique que les 1 200 euros pour l’avion sans les bagages. D’autant plus que je compte bien emmener pas mal de choses à l’aller comme au retour. Nous allons bénéficier du kilowattheure à 0,29 euro chez Ionity grâce au Mobilize Charge Pass de Renault ».
Le trajet a été bien étudié : « Nous allons descendre tranquillement en quatre jours en nous arrêtant à Bordeaux, Valladolid, Séville et Tarifa d’où nous ferons la traversée. La recharge au Maroc semble un peu compliquée. Les Superchargers Tesla ne sont pas ouverts aux voitures électriques des autres marques. D’où l’idée de louer une voiture thermique sur place ».
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Marc pour le temps pris à répondre à nos questions, sa réactivité et son excellent accueil.
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Focus sur Tesla24 septembre 2024
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