Depuis quelques jours, Renault teste des prototypes de la R5 avec la carrosserie définitive. 

Le développement de la R5 électrique vient de connaître une avancée majeure. Après avoir mis au point sa nouvelle plate-forme sous une carrosserie un peu bricolée de Clio, Renault a lancé la phase de test de la voiture avec sa silhouette définitive. 

Des prototypes sont ainsi photographiés depuis quelques jours en Espagne, où l’auto est mise à l’épreuve sous la chaleur. Luca de Meo, patron du Losange, en a conduit un au centre d’essais de Renault à Aubevoye, partageant lui même des photos sur ses réseaux sociaux.

Le constructeur a produit pas moins de 60 prototypes en juin, dans son technocentre de Guyancourt. Cette production permet de préparer celle en série, qui aura lieu à Douai. Pendant que Peugeot ne souhaite pas rapatrier en France l’e-208, Renault a fait le choix de l’Hexagone pour sa future petite coqueluche sur laquelle il mise gros.

Le camouflage plus léger permet de se rendre compte que la R5 de série va rester très proche du concept-car dévoilé début 2021, et bien avoir la silhouette des précédents modèles. On retrouve ainsi le court capot plongeant, le hayon plat, les feux verticaux… La voiture va toutefois prendre une apparence plus musclée, avec des ailes marquées.

Elle sera basée sur la nouvelle plate-forme CMF-BEV, dérivée de la CMF-B de la Clio, ce qui permet de réduire les coûts. Renault compte d’ailleurs réduire ceux-ci de 30 % par rapport à la Zoé et promet déjà des tarifs bien placés dans la catégorie.

Pour avoir un tarif accrocheur, la version de base aura une batterie plus petite, d’environ 40 kWh, qui devrait donner une autonomie de 300 km environ. La grande batterie sera à 50 kWh, pour 400 km environ d’autonomie.

Il faudra toutefois être encore patient : la R5 ne sera pas dans les concessions avant l’été 2024.

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