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C’est officiel ! Ce lundi 6 mars, PSA annoncé l’acquisition de la marque Opel, jusqu’ici propriété de l’américain General Motors, pour un montant de 1,3 milliard d’euros. Une situation qui pourrait compliquer le lancement de l’Ampera-e.
Attendu dans les prochaines semaines, le lancement de l’Opel Ampera-e va-t-il être perturbé par l’annonce de l’acquisition d’Opel par PSA ? S’il y a aujourd’hui peu de chances qu’Opel fasse machine arrière sur le lancement de sa citadine électrique, les relations s’annoncent tendues entre PSA et l’ancien propriétaire de la marque.
Selon la presse allemande, General Motors ne cédera pas les brevets développés autour de l’Ampera-e, cousine européenne de la Chevrolet Bolt, et imposerait au groupe automobile français le paiement de royalties qui pourrait impacter son prix de vente. Autre contrainte : le constructeur ne pourra pas vendre l’Ampera-e sur certains marchés où le constructeur américain est déjà présent. Le journal allemand Spiegel cite notamment les Etats-Unis, la Russie et la Chine.
A ce compte là, difficile de prédire un grand avenir à l’Ampera-e au sein de ce nouveau groupe. D’autant que PSA travaille également sur sa propre plateforme électrique. Baptisée ECMP, celle-ci se positionne sur des segments similaires à celui de l’Ampera-e. A terme, le groupe automobile français PSA pourrait ainsi choisir d’étendre cette plateforme aux modèles d’Opel, se contentant de conserver l’Ampera-e comme modèle de transition. Une façon de passer outre les royalties et les contraintes imposées par GM et d’accélérer les synergies entre ses différentes marques. Ces synergies, qui iront bien au delç la seule voiture électrique, devraient représenter 1.7 milliards d’euros par an. Attendues d’ici 2026, elles devraient commencer à se matérialiser d’ici 2020.
Très attendue par la communauté des Ampéristes, le lancement de l’Ampera 2, cousine européenne de la nouvelle Volt, semble aujourd’hui plus que compromis.
Comme pour l’électrique, PSA a également développé sa propre technologie dans le domaine de l’hybride rechargeable et pourrait raisonnablement choisir de la partager avec Opel plutôt que d’aller la chercher chez General Motors, quand bien même les deux systèmes soient complètement différents.
Au total, PSA va investir 1,3 milliard d’euros pour acquérir la filiale européenne de General Motors, aujourd’hui déficitaire, qu’il souhaite remettre dans le vert d’ici à 2020.
Outre le rachat des marques Opel et Vauxhall, PSA va également reprendre avec la banque française BNP Paribas GM Financial, la filiale financière de GM Europe, pour un montant de 900 millions d’euros.
Pour PSA, l’acquisition d’Opel lui permet de devenir le deuxième constructeur automobile européen, avec une part de marché de 17%.
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