AccueilArticlesPrime voitures hybrides rechargeables : quels sont les modèles éligibles au bonus ?

Prime voitures hybrides rechargeables : quels sont les modèles éligibles au bonus ?

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Afin de remonter la pente après une douloureuse période de confinement pour l’industrie automobile, le gouvernement a présenté un plan de soutien. Celui-ci prévoit un bonus écologique de 2000 € pour les véhicules hybrides rechargeables. Attention, tous n’y auront pas droit !

Le retour du bonus écologique pour les hybrides rechargeables

Considérés comme des véhicules propres, les hybrides rechargeables profitaient en 2015 d’un bonus écologique de 4 000 euros. L’année suivante, la prime avait enregistré une baisse conséquente, passant à seulement 1 000 euros, avant de totalement disparaître en 2018.

A quelque chose malheur est bon toutefois : la triste pandémie a fait naître un plan de soutien à la filière automobile, avec l’apparition de primes renforcées et le retour du bonus écologique pour les hybrides rechargeables. Avec quelques conditions toutefois.

Ainsi, les personnes physiques et morales pourront prétendre à un bonus écologique de 2 000 euros pour l’achat d’un véhicule hybride rechargeable d’une valeur inférieur ou égale à 50 000 euros, et dont l’autonomie électrique est supérieure à 50 km sur un cycle WLTP en vigueur avec l’administration fiscale.

L’opulence des voitures premium ne favorisent ni l’autonomie, ni les prix

Plutôt mesurée il y a quelques années, l’offre est désormais riche et la technologie est suffisamment au point pour assurer des autonomies supérieures au seuil fixé par le gouvernement. Mais vous pouvez déjà faire l’impasse sur l’ensemble des propositions du genre dans le catalogue d’Audi où tous les modèles proposant une autonomie supérieure à 50 km dépassent allègrement la limite des 50.000 euros.

La gamme BMW est éligible pour quelques modèles seulement. C’est notamment le cas du du nouveau BMW X2 xDrive25e. En revanche, le prix passe au dessus de la barre dès le niveau de finition intermédiaire. A Stuttgart, toute la nouvelle gamme autour de la Mercedes Classe A entre dans le cadre avec des autonomies électriques oscillant entre 50 km et 65 km. Il est même possible de sélectionner le haut niveau AMG Line affiché à 43.549 euros (Classe A250e) ou 44.199 euros (CLA250e). Du côté français, le prix d’appel de 55.400 euros exclut d’office le DS 7 Crossback e-Tense (58 km d’autonomie WLTP).

Dans l’ombre des grands groupes, Opel et Skoda offrent le meilleur

La nouvelle mesure gouvernementale est en revanche bien plus adaptée aux voitures hybrides rechargeables des constructeurs généralistes, bien que les prix pratiqués peuvent parfois flirter ou dépasser les 50.000 euros. C’est le cas de la déclinaison bi-moteur de 300 ch du Peugeot 3008 (51.450 euros). Mais l’Opel Grandland X Hybrid4 est plus abordable avec un ticket fixé à 49.350 euros. Dans les faits, il ne diffère de ses cousins que par une présentation plus classique, alors que les prestations mécaniques sont similaires.

Au sein du groupe Volkswagen, les nouveaux systèmes hybrides peuvent tenir 60 km en mode tout électrique. Mais le prix des Volkswagen Golf GTE, Seat Leon Hybrid et Skoda Octavia iV ne sont pas encore connus. Oubliez aussi la Passat GTE (50 .820 euros), au profit de la Skoda Superb iV (44.000 euros), tout aussi convaincante que l’Allemande.

Renault Captur E-Tech Plug-in hybride rechargeable 2020
Renault Captur E-Tech Plug-in hybride rechargeable 2020

Des nouveautés de choix sous la barre des 40.000 euros

Ce bonus écologique à destination des véhicules hybrides rechargeables démontre tout son intérêt avec les véhicules les moins onéreux, où il représentera un taux de réduction plus important. Proposant 54 km d’autonomie avec la Peugeot 508 ou 56 km avec le 3008 (l’autonomie varie selon le niveau de finition) le tandem hybride de 225 ch est bien plus abordable avec des prix débutant respectivement à 44.650 euros et 43.800 euros.

Cette mesure incitative tombe aussi au bon moment pour s’orienter vers les deux nouveautés que sont le  Renault Captur hybride rechargeable et le Ford Kuga PHEV. Avec une autonomie de 50 km homologuée, le crossover français est disponible au prix de 37.200 euros en finition Initial Paris. De quoi hésiter avec le SUV hybride de Ford qui réclame 37.100 euros en finition Titanium pour une autonomie similaire mais avec l’avantage d’être bien plus habitable.

Enfin, il ne faudra pas oublier le Kia Niro PHEV qui, avec 58 km d’autonomie et un prix de 35.990 euros se montre très convaincant. Ajoutons que la Toyota Prius hybride rechargeable continue d’annoncer une autonomie NEDC de 63 km mais ne précise pas son autonomie homologuée sur un cycle WLTP. Si elle est capable d’atteindre cette valeur dans le monde réel, cette imprécision en nous permet pas de l’intégrer dans cette liste. Une récente lecture du décret définitif indique que c’est l’autonomie électrique en ville qui est prise en compte. Ainsi, le Mitsubishi Outlander PHEV entre dans les critères avec une valeur homologuée en ville à 56,7 km précisément, alors que l’autonomie moyenne communiquée est de 45 km.

De l’importance de la recharge avec une hybride rechargeable

En complément de cette aide financière, le gouvernement prévoit d’accompagner chaque vente d’hybride rechargeable d’une information sur l’avantage de la recharge, et ce afin de favoriser l’utilisation du mode 100 % électrique. Aussi, des propositions d’installation de bornes à domicile ou sur le site de l’entreprise seront effectuées.

N’hésitez pas à utiliser consultez notre comparateur de voitures hybrides rechargeables pour aiguiller votre choix ou à jeter un oeil à notre catalogue des voitures hybrides rechargeables commercialisées et à venir.

MAJ : Vous avez été plusieurs à signaler l’absence de la Hyundai Ioniq et de la Toyota Prius Plug-In Hybrid. La compacte coréenne constitue bien entendu une offre interessante avec 52 km d’autonomie sur un cycle WLTP, pour un prix débutant à 36.800 euros, mais le Kia Niro du même type a eu l’avantage de l’habitabilité. La Toyota Prius est de son côté capable de toucher les 50 km d’autonomie dans le monde réel. En revanche, le constructeur est très imprécis sur l’autonomie WLTP, annoncée pour « 45 km en conditions réelles » sur les communiqués officiels, alors que l’autonomie de 63 km sur le cycle NEDC ne peut être prise en compte dans cette liste.

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