Nouveau record de ventes pour les voitures électriques chinoises en Europe

En Europe, les voitures électriques en provenance de Chine ne se sont jamais aussi bien vendues qu’en juin 2024. Les marques de l’Empire du milieu se sont emparées d’une part de 11 % sur le marché des électriques. Un record, juste avant l’entrée en vigueur officielle des droits de douane.

Les voitures électriques chinoises prennent 11 % du marché

Les constructeurs chinois ont immatriculé 19 229 voitures 100 % électriques en Europe au cours du mois de juin 2024. C’est un record. Les modèles en provenance de l’empire du Milieu ont représenté l’équivalent de 11 % sur le marché de l’électrique au cours du mois dernier. Reste à savoir si ce volume peut être maintenu malgré la mise en place des droits de douane sur les véhicules électriques made in China.

Une marque sort du lot. Il s’agit de MG, avec 13 366 unités écoulées. L’entreprise qui appartient désormais à SAIC continue de vendre sa MG4 en masse en Europe. La firme a vraisemblablement proposé des offres de leasing généreuses, ainsi qu’une belle promotion en Allemagne, un pays où les ventes des électriques ont tendance à s’essouffler. Grâce à sa forte présence lors de l’Euro de football, BYD a également cartonné en vendant 3 958 modèles.

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Les ventes décollent enfin en Italie

L’introduction du bonus écologique en Italie a aussi contribué à la belle croissance des voitures électriques chinoises en Europe. Dans ce pays réputé pour bouder les modèles à batterie, les ventes ont doublé (+ 117 %) par rapport à l’année précédente. Environ 200 millions d’euros de subventions publiques ont été dépensées en moins de 9 heures selon le gouvernement italien. Environ 60 % ont été utilisés par des particuliers, et le reste par les entreprises.

Cette hausse a propulsé l’Italie dans le top 6 des pays où les voitures électriques se sont le mieux vendues au mois de juin. Une grande première. Par ailleurs, Giorgia Meloni tente de courtiser le président chinois Xi Jinping. Elle se rend en Chine cette semaine afin d’améliorer les relations entre les deux pays. Objectif : attirer les constructeurs chinois sur le sol italien en les incitant à construire des usines.