La suite de votre contenu après cette annonce
À quelques mois des premières livraisons en France, Automobile propre a pu découvrir la version de série du premier SUV électrique de Nissan.
En matière de dimensions, le Nissan Ariya se classe dans la catégorie des SUV de taille moyenne. Placé entre les 4,37 m du Kia e-Niro et les 4,77 m du Tesla Model Y, le modèle nippon cumule 4,60 m en longueur, 1,85 m en largeur et 1,66 m en hauteur. Un gabarit également très proche de la Volkswagen ID.4 (4,58 m) et du Skoda Enyaq (4,65 m)
Longueur |
4 595 mm |
Largeur |
1 850 mm |
Hauteur |
1 660 mm |
Empattement |
2 775 mm |
Esthétiquement, l’Ariya se révèle très proche du concept éponyme présenté il y a plus de deux ans au Salon de Tokyo. Fluide et novateur, son style se caractérise par des porte-à-faux courts, des optiques à LED avant très effilées et une grande calandre pleine. Devenue monnaie courante sur les véhicules électriques, celle-ci intègre le tout nouveau logo du constructeur qui s’illumine lorsque la voiture est à l’arrêt.
Grâce à son empattement de près de 2,78 m, le Nissan Ariya offre un habitacle plutôt spacieux. À l’arrière, l’espace aux jambes est généreux et l’absence de tunnel central permet de voyager plus facilement à trois. Offrant jusqu’à 468 litres de volume utile en deux-roues motrices, le coffre perd 53 litres pour les versions à transmission intégrale en raison de l’intégration du second moteur électrique sur le train arrière. Dans tous les cas, les dossiers de banquette se rabattent facilement pour former un plancher plat.
À l’intérieur, le design se veut à la fois moderne et épuré avec des commandes de ventilation subtilement intégrées dans le mobilier. La finition est soignée et l’ensemble multimédia se compose de deux écrans de 12,3 pouces avec un système de commande vocale Google.
Les rangements sont assez nombreux et spacieux avec un grand accoudoir central coulissant et même un plateau rabattable.
Assemblé au Japon, l’Ariya repose sur la nouvelle plateforme CMF-EV. Partagée avec Renault qui l’utilisera sur sa future Megane électrique, celle-ci permet d’intégrer une grande variété de configurations, tant sur la partie moteur que sur la batterie.
Dans son entrée de gamme deux roues motrices, le Nissan Ariya cumule 160 kW de puissance (218 chevaux). Il intègre une batterie de 63 kWh de capacité utile autorisant une autonomie de 360 km en cycle WLTP. En version 87 kWh, la puissance théorique grimpe à 242 chevaux et l’autonomie à 500 km.
Ajoutant un second moteur électrique sur l’essieu arrière, la version à transmission intégrale se décline en trois niveaux de puissance. Sur le haut de gamme, la version E-4FORCE cumule 290 kW (394 ch). Uniquement disponible avec la batterie de 87 kWh, elle annonce 400 km d’autonomie.
Puissance | 160 kW – 218 ch | 178 kW – 242 ch |
Batterie nominale | 65 kWh | 90 kWh |
Batterie utile | 63 kWh | 87 kWh |
Autonomie | 360 km | 500 km |
Couple | 300 Nm | 300 Nm |
Accélération (0-100 km/h) | 7,5 s | 7,6 s |
Vitesse max | 160 km/h | 160 km/h |
Puissance | 205 kW – 278 ch | 225 kW – 305 ch | 290 kW – 395 ch [e-Force] |
Batterie | 63 kWh | 87 kWh | 87 kWh |
Autonomie | 340 km | 460 km | 400 km |
Accélération (0-100 km/h) | 5,9 s | 5,7 s | 5,1 s |
Vitesse max | 200 km/h | 200 km/h | 200 km/h |
En matière de recharge, on retrouve sans surprise la même configuration que celle présentée en octobre dernier par Renault sur Megane électrique. En courant alternatif (AC), les versions 63 kWh profitent d’un chargeur embarqué de 7,4 kW tandis que les modèles 87 kWh intègrent un chargeur de 22 kW.
Pour Nissan, la grosse évolution vient de l’abandon du connecteur CHAdeMO pour l’Europe. Après avoir longtemps défendu le standard nippon, la marque cède finalement à la norme européenne Combo qui équipera de série l’intégralité de la gamme Ariya. Sur les bornes en courant continu comme celles exploitées par le réseau Ionity, le SUV japonais acceptera une puissance maximale de 130 kW.
Bien plus premium que la Leaf actuelle, le nouveau Nissan Ariya entamera sa commercialisation au second semestre 2021. À ce stade, les tarifs du modèle ne sont pas encore connus. On peut toutefois estimer un ticket d’entrée à 41 000 € hors bonus écologique ce qui permettrait au SUV nippon de se positionner face à deux gros compétiteurs : le Volkswagen ID4 et le Skoda Enyaq.
La suite de votre contenu après cette annonce
Notre Newsletter
Faites le plein d'infos, pas d'essence !
S'inscrire gratuitement