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McLaren continue de préparer son avenir électrique. Son futur SUV électrique ne devrait pas être le seul modèle ‘zéro émission’.
Six mois après la nomination d’un nouveau PDG, McLaren Automotive commence une mue. La marque ne va toutefois pas se lancer aveuglément dans une transformation radicale. En revanche, Michael Leiters, son nouveau dirigeant, veut amorcer une transition vers l’électrique. Son prédécesseur, Mike Flewitt, avait déjà annoncé la possible arrivée d’un futur SUV électrique.
Leiters a ainsi confié à nos confrères d’Evo que la firme planchait sur une berline électrique. Il l’a dit à demi-mot, mais un véhicule qui peut, selon sa décrispation, embarquer plus de passagers sans hausse de la hauteur de caisse est sans équivoque.
« La technologie est beaucoup plus mature et nous permet de la personnaliser », explique le PDG. Il précise que l’objectif de McLaren est « d’offrir un meilleur style de vie, et un but plus utilitaire ». Et de décrire la volonté de McLaren, qui est de faire un véhicule plus imposant, sans forcément penser immédiatement à un SUV.
À lire aussiLamborghini précise son avenir hybride et électrique« Des mots comme ‘utilitaire’ ou ‘style de vie’ vous amènent évidemment à certaines conclusions. Je pense que la mesure clé pour McLaren est potentiellement la capacité de partager avec plus d’occupants dans la voiture. Pas nécessairement un véhicule plus haut sur roues, même si ça pourrait l’être. »
Leiters explique aussi la manière dont McLaren a changé son approche face à ses produits. Pour sa sportive hybride Artura, le constructeur a décidé de peaufiner des détails qui n’étaient pas cruciaux sur ses modèles précédents.
« Ce que j’ai entendu de la part de mon équipe, c’est que dans le passé, nous acceptions un produit non mature, le lancions et le livrions aux clients. L’Artura a été le premier projet où nous n’avons pas fait cela. Nous avons vu que la voiture n’était pas mature, alors nous avons arrêté les livraisons. En faisant cela, nous avons pris un risque sur la situation financière de l’entreprise, mais je pense que c’était important. »
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