Leasing social : Corinne est très satisfaite de sa Citroën ë-C3 à 54 € par mois

Souhaitant passer à l’électrique, Corinne s’est décidée lors de la mise en place du leasing social fin décembre 2023. Si de premiers propriétaires font état de problèmes sur la Citroën ë-C3, la nouvelle électromobiliste se sent au contraire satisfaite aujourd’hui de cette polyvalente branchée.

À partir de 54 euros par mois

Sans doute avancée trop tôt sur l’échiquier de la mobilité électrique, comme en son temps la Volkswagen ID.3, la Citroën ë-C3 a donné aux premiers acquéreurs bien des craintes concernant les délais de livraison. La marque aux chevrons a certainement voulu profiter de l’aspiration du leasing social, mais aussi couper l’herbe sous les pneus de la Renault 5 E-Tech promise plus tardivement.

Proposée en location à partir de 54 euros par mois, la nouvelle venue du groupe Stellantis se faisait particulièrement séduisante au début de l’année 2024 : « Nous avions hésité avec une Renault Zoé, mais elle était plus chère, à 72 euros en passant par le leasing social. C’est vraiment le prix qui a fait la différence pour nous. L’électrique, nous l’avions déjà envisagé auparavant, mais nous avions des craintes concernant l’autonomie. Nous n’avions donc pas trop creusé le sujet ».

Maman de trois enfants, Corinne utilisait précédemment une voiture plus familiale : « J’avais une Citroën Picasso diesel de 2006. Comme nous avons une démarche RSE dans l’entreprise où je travaille, j’avais développé une certaine sensibilité à l’environnement et aux énergies propres. C’est pourquoi je voulais passer à l’électrique ».

Sur catalogue

Début 2024, l’ë-C3 n’était pas encore exposée dans les concessions : « Sur les conseils d’un ami qui travaille chez Citroën, nous nous sommes rendus au début janvier 2024 à celle de Châteaubriant, en Loire-Atlantique. Nous avons choisi notre ë-C3 sur catalogue, en bleu Monte-Carlo. Nous ne nous rendions pas vraiment compte de son volume. Plus tard, quand nous l’avons vue en réel, nous nous sommes aperçus qu’elle est un peu plus grosse qu’une Renault Zoé ».

Le bon de commande a rapidement été signé : « Notre achat a été acté mi-janvier de l’année dernière dans la précipitation. Assez vite derrière, il n’était déjà plus possible de rentrer dans le leasing social ». Le 19 janvier 2024, Stellantis avait indiqué être parvenu à sa limite de 20 000 dossiers de leasing social pour les neuf modèles de voitures électriques des marques de son groupe. De premières livraisons avaient déjà été effectuées à cette date.

Mais pas pour la Citroën ë-C3 : « Concernant la nôtre, la remise avait été programmée avec un délai d’environ six mois, juste avant l’été. Puis des retards ont été annoncés. Ça s’est cependant super bien passé avec les commerciaux qui ont vraiment très bien communiqué pendant l’attente. Début janvier, ils nous ont proposé de venir à la concession pour l’inauguration de la ë-C3 cette fois exposée sur place. Puis, en septembre pour sa présentation à la foire de Béré ».

Sous tension

Début août 2024, des bruits couraient déjà que les retards de livraison de la Citroën ë-C3 seraient dus à des bugs de logiciels et d’électronique à corriger : « Le gouvernement exigeait que les voitures commandées dans le cadre du leasing social soient livrées pour fin septembre au plus tard. Les commerciaux nous avaient indiqué qu’il fallait qu’on soit disponibles quasiment de suite pour venir chercher notre ë-C3 quand elle arriverait à la concession. On a vécu les dernières semaines comme un parcours du combattant ».

Corinne et son mari ont fini par douter : « Nous avons connu de grosses craintes la deuxième semaine de septembre. On ne voyait toujours pas la voiture partir. Ce qui nous a le plus inquiétés, c’est qu’à la moitié du mois notre exemplaire n’était toujours pas fabriqué. Il fallait pourtant que notre ë-C3 soit sur le sol français dans les jours suivants pour rester dans le cadre du leasing social. Les commerciaux continuaient à nous rassurer ».

Pourtant, il y avait un risque réel de perdre les 6 000 euros d’aide spécifiques à l’opération lancée en décembre 2023. Automobile Propre avait contacté Citroën début septembre 2024 qui se voulait confiant en assurant que les clients ayant commandé la ë-C3 dans le cadre du leasing social seraient parmi les premiers à recevoir le véhicule afin de tenir la date butoir imposé par le gouvernement.

Hors délai

Finalement la polyvalente électrique est arrivée hors délai : « Nous l’avons reçue mi-octobre 2024. Au début du mois, la concession nous avait à nouveau rassurés en nous affirmant que les conditions de notre location resteraient celles du leasing social avec un loyer à 54 euros, Citroën prenant à sa charge la différence. Je ne sais pas si tous ceux qui ont été dans notre cas ont bénéficié de cette prise en charge ».

Les premiers camions chargés de ë-C3 ont quitté mi-septembre 2024 l’usine de Trnava en Slovaquie où le modèle est fabriqué. Le constructeur avait déjà laissé entendre qu’il prendrait à sa charge la prime du leasing social. Ce qui a ensuite été confirmé par communiqué de presse le 1ᵉʳ octobre : « pour tous les clients ayant souscrit un contrat dans le cadre du leasing électrique et dont le véhicule n’aura pu être livré le 30 septembre, Citroën garantira commercialement les mêmes conditions que celles du leasing électrique afin qu’aucun d’entre eux ne soit lésé ».

À la concession de Châteaubriant, l’équipe commerciale a pris du temps lors de la livraison de l’ë-C3 à Corinne : « Nous y sommes allés ensemble, mon mari et moi. Environ une heure a été consacrée à finaliser tout le côté administratif, et une autre pour la prise en main avec de petites démonstrations. Nous avions beaucoup de questions à poser ».

Autonomie satisfaisante pour son usage

Après environ trois mois d’utilisation, le compteur de la polyvalente électrique affiche un peu plus de 3 100 km : « Je l’utilise principalement pour mes trajets domicile-travail, soit 46 km aller-retour par jour, auxquels s’ajoutent mes déplacements du midi et quelques visites professionnelles dans un rayon de 10 km autour de Châteaubriant. Au début, le niveau d’énergie ne descend pas très vite, mais ça s’accélère par la suite ».

Parmi les bonnes surprises, l’autonomie : « On m’avait annoncé de l’ordre de 280 km, et c’est conforme à ce que j’observe en conduisant à l’anticipation, comme je le faisais déjà avec ma voiture diesel. Je peux assurer mes déplacements sans problème sur deux jours sans avoir à rebrancher. Je ne descends jamais en dessous de 20 % d’énergie dans la batterie avant de recharger chez moi aux heures creuses sur une prise normale ».

La nouvelle électromobiliste n’a pas constaté au jour de l’interview, vendredi 17 janvier 2025, de bugs lors de l’utilisation de sa voiture : « J’ai été très prudente au début. Un rendez-vous avait été fixé en concession au bout d’un mois, en particulier pour vérifier si des mises à jour étaient à faire. Deux au total ont été réalisées. Il n’y que sur l’application My Citroën que plusieurs fonctions étaient indisponibles, comme la programmation de la recharge depuis le smartphone. Ça devrait marcher maintenant, mais je n’ai pas encore eu l’occasion d’essayer ».

« Tout le monde l’aime bien chez nous »

Corinne se dit « agréablement surprise » par son ë-C3. Et ce, à plusieurs niveaux : « Quand j’ai vu cette voiture pour la première fois, j’ai trouvé que son nez était très gros. Ça ne me choque plus désormais. J’ai le modèle de base sans option. Du coup, on s’attendait à moins de qualité et de confort que ce qu’elle nous offre. Pour le moment, nous sommes contents du rapport qualité/prix. L’ë-C3 est très facile à prendre en main, très intuitive à conduire et très punchy ».

Cinq personnes prennent régulièrement place à bord : « Derrière, il y a suffisamment d’espace pour accueillir mes deux ados à la morphologie d’adultes et leur sœur de douze ans. Le coffre est aussi surprenant. Je m’attendais à plus petit. Mais comme il n’y a pas de roue de secours, il est bien creusé. Ce qui me permet d’y loger des courses, même avec quatre packs d’eau. Au besoin, je peux aussi utiliser la banquette ».

La polyvalente électrique fait l’unanimité dans cette famille : « Tout le monde l’aime bien chez nous, même mon mari qui la prend occasionnellement. Il pense d’ailleurs passer à l’électrique pour ses 40 km par jour. En revanche, nous garderions tout de même notre Berlingo thermique pour les longs trajets. Ce qui nous embête un peu, c’est de devoir désactiver à chaque nouvelle utilisation de l’ë-C3 certains signaux sonores ».

Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Corinne pour son accueil, sa disponibilité et son témoignage que nous avons sollicité. Pour nous avoir mis en contact, un grand merci également à Valentin qui se reconnaîtra.

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