AccueilArticlesLe patron de Renault s'en prend à l'Europe et veut travailler avec la Chine

Le patron de Renault s'en prend à l'Europe et veut travailler avec la Chine

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Le directeur général du groupe Renault, Luca de Meo, a appelé l’industrie automobile à collaborer avec les constructeurs chinois. Selon lui, l’Europe s’y prend mal pour garder sa souveraineté face aux autres marchés.

La montée en puissance de l’industrie automobile chinoise est décidément un sujet brûlant. Au Mondial de l’Auto à Paris, les patrons des grands groupes y vont tous de leur avis et de leurs conseils.

Alors que Carlos Tavares a fait peser la menace de fermetures d’usines à cause de la progression des marques chinoises, déplorant au passage le manque d’efficacité des réglementations européennes, c’est Luca de Meo qui a fait un point sur la situation.

Le Directeur Général du Groupe Renault n’a pas le même avis que son homologue de Stellantis. Selon lui, l’Europe doit se rapprocher de la Chine et réussir à s’entendre avec l’industrie de l’Empire du Milieu. De Meo a même créé un mot-valise, « coopétition », qui mélange coopération et compétition.

« Les Européens doivent nouer un dialogue avec la Chine et se connecter à l’écosystème chinois, pour en tirer le meilleur, dans un esprit de coopétition », a-t-il déclaré à Paris. « Jamais notre industrie n’a eu autant besoin d’ouverture et d’esprit d’équipe. »

« C’est une opportunité que ne nous ne pouvons pas rater. Nous devons apprendre de nos expériences et les imiter quand ils sont meilleurs que nous. » De Meo a ensuite rappelé que l’industrie automobile européenne avait déjà agi comme ça.

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Faire « ce que les Chinois ont fait avec nous »

« C’est ce qu’on fait les Européens comme Fiat ou Citroën il y a un siècle aux Etats-Unis, quand Ford a révolutionné l’industrie avec la chaîne de montage. C’est ce que les Chinois ont aussi fait plus récemment avec nous. »

En revanche, il tient un discours qui se rapproche de celui de Carlos Tavares au sujet de l’Europe et de sa réglementation. L’Italien a notamment déploré que l’UE « empile les amendes et les dates butoir ».

Il a comparé avec les deux autres gros marchés, expliquant que les Etats-Unis « stimulent massivement leur industrie et que les Chinois l’organisent pour équilibrer le jeu, avec d’immenses besoins. »

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