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L’arrivée prochaine d’un break dans la gamme Nio n’est plus un secret. Un exemplaire sans camouflage s’est laissé surprendre en pleine séance photo sur les rives d’un fjord norvégien.
Le break, carrosserie éminemment européenne, puisque notre continent en représente l’essentiel des ventes mondiales. Après ses berlines et SUV, Nio a donc choisi de gâter les clients potentiels en Europe avec un break électrique. Après avoir entrevu des prototypes plus ou moins camouflés, c’est un exemplaire dépourvu de ses bâches qui a été entrevu en Norvège. Le véhicule y était en pleine séance de photos pour préparer son lancement.
Absent à Shanghai, il compte plutôt être l’une des attractions du salon de Munich en septembre. Au cœur du territoire allemand, en Bavière, terre de BMW et Audi ses deux cibles privilégiées… L’Allemagne représente un enjeu important pour Nio, et pour son break. En attendant un imminent break Volkswagen ID.7, le Nio ET5 sera le seul représentant électrique du genre dans le segment D…
Deux questions subsistent : le volume de coffre et ses aménagements, ainsi que son nom. Pour la seconde, nos confrères d’Autocar avancent le nom d’ET5 Orion. Réponse dans quelques semaines avant de découvrir physiquement ce véhicule à Munich au début du mois de septembre, puisque Nio figure sur la liste des exposants confirmés.
À lire aussiEssai exclusif AP – Nio ES8 : le Tesla Model X chinoisEn Chine, le break est quasiment inconnu. Quelques imports circulent. Ils sont pour la plupart allemands : Audi A6, BMW Série 5, Volkswagen Passat. Le gros du volume est occupé par la Roewe Ei5, plus connue en tant que MG5. Il est surtout utilisé en tant que taxi.
Néanmoins, il n’est pas exclu de voir le marché du break se développer, si l’offre fait de même. En effet, les clients chinois intègrent de plus en plus les loisirs dans leurs choix de véhicules. On voit par exemple se développer le segment du pick-up, celui du camping-car.
Les voitures chinoises ont un défaut majeur commun qui les pénalise en Europe, leur volume de coffre. Ce n’était jusqu’à présent pas un besoin en Chine. Mais quand on part en week-end avec enfants, armes et bagages, il faut pouvoir caser tout ça… Ce défaut pourrait donc être corrigé dans les futurs véhicules. Et le break pourrait également profiter de cet intérêt pour la praticité.
D’ici à ce que le break devienne une spécialité chinoise, il y a de la marge. Mais on sait déjà que quelques constructeurs européens experts en la matière ont déjà prévu d’arrêter les frais. C’est le cas de Volvo et vraisemblablement de Mercedes…
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