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Après vous avoir informé tout au long de l’année, Automobile Propre fait son bilan de 2022. A tour de rôle, les membres de la rédaction partagent coups de coeur et coups de gueule… et commencent à jeter un oeil sur 2023. On continue aujourd’hui avec Emmanuel.
La voiture qui a marqué l’année 2022 est pour moi la Hyundai Ioniq 6. La berline électrique du groupe coréen a en effet de nombreux atouts.
Son design en est un selon moi, avec ses allures de Porsche venue d’un autre univers. Bien qu’elle soit pensée pour être efficiente, Hyundai n’a pas sacrifié la recherche stylistique. Le résultat est bluffant, avec une ligne unique et des détails esthétiques qui la rapprochent de la Ioniq 5.
Le style des deux voitures électriques est pourtant diamétralement opposé. C’est notamment le cas grâce à la recherche aérodynamique qu’il y a eu pour créer la Ioniq 6. En effet, le modèle applique des principes qui étaient réservés aux voitures de course.
L’aérodynamique active se démocratise avec la voiture électrique, puisqu’elle permet d’optimiser l’efficience aéro des voitures, mais la Ioniq 6 a été intégralement pensée sous ce prisme. Le Cx record qu’elle affiche est une preuve de la réussite qu’elle constitue.
En attendant de pouvoir moi-même en prendre le volant, j’admets qu’elle m’a impressionné. Bravo à Hyundai de continuer à se réinventer et de pousser plus loin le développement de ses véhicules électriques.
À lire aussiHyundai Ioniq 6 : la gamme et tous les prix de la berline électriqueMon coup de cœur 2022 ne va pas aller à une marque ou un événement spécifique, mais à une tendance. J’ai été heureux de voir des acteurs de l’industrie de l’automobile électrique tenter de la rendre plus abordable.
En effet, la voiture électrique est aujourd’hui difficile à atteindre pour de nombreux foyers. Que ce soit par le prix des voitures, le prix de la recharge rapide ou la difficulté de trouver des bornes.
Ainsi, je tiens à saluer la marque MG qui arrive avec une compacte électrique, la MG 4, à un prix défiant toute concurrence. La Chinoise se place à 28 990 euros en entrée de gamme avant déduction du bonus. Une fois que l’on applique ce dernier, le prix de la compacte débute à 22 990 euros.
Un tarif imbattable pour un véhicule à la présentation plus que correcte. Bien évidemment, les constructeurs chinois ont de nombreux leviers pour faire chuter les prix. Mais grâce à ce coup de pied dans la fourmilière qu’elle représente, on peut espérer une démocratisation plus rapide de l’électrique.
De même, la démarche de Lidl est selon moi la même, qui s’applique aux bornes de recharge. En effet, le géant de la grande distribution a lancé ses stations de recharge, là aussi à un prix très compétitif. Et pour ces tarifs, le service est très honorable, comme nous l’avions constaté en testant les nouvelles bornes.
Bien sûr, rien ne dit que ces avancées ne seront pas rattrapées par l’inflation. Impossible d’assurer qu’à cause de l’inflation, ces précurseurs de la baisse ne devront pas aligner leurs tarifs à la hausse. Mais ils ont au moins le mérite de faire bouger un marché qui, depuis plusieurs mois, n’était que haussier, qu’il s’agisse des voitures électriques ou des bornes de recharge.
Mon coup de gueule de l’année 2022 va à une personnalité, en l’occurrence Elon Musk. L’évolution du dirigeant de Tesla a été, cette année, difficile à voir. Celui qui était autrefois un homme d’affaires et pionnier industriel respecté s’est révélé sous un autre jour avec le rachat de Twitter.
Jusqu’en 2022, les frasques d’Elon Musk étaient parfois agaçantes, souvent déconcertantes, mais rarement inquiétantes. Cette année, la décision du milliardaire de racheter Twitter l’a placé dans une spirale négative sans fin. Et dans laquelle il entraîne Tesla.
La valorisation de la marque de voitures électriques a en effet subi les décisions de Musk de plein fouet. Dès l’annonce du rachat en avril, la firme perdait de sa valeur, avant d’en regagner quand il se désengageait.
Finalement contraint de racheter Twitter pour 44 milliards de dollars, Musk a dû se séparer d’actions de Tesla pour financer cet achat. Une décision qui a eu d’autres conséquences sur la valeur de l’entreprise, à la chute.
Mais pire, c’est la gestion hasardeuse de Twitter, une fois le rachat passé, qui a de quoi inquiéter. Musk a d’abord instauré un système de paiement, en parallèle de licenciements, clamant ouvertement que l’entreprise était en difficulté financière.
Plus récemment, sa manière de faire bannir du réseau social les journalistes qui l’ont critiqué est inquiétante. Comme attendu, celui qui se réclamait de la liberté de parole est en fait devenu l’un des plus importants censeurs au monde.
Et le voir lancer des théories complotistes proches du milieu QAnon ou rappelant celles de Donald Trump n’a rien de rassurant. Car en parallèle, l’action Tesla qui valait 400 dollars en début d’année ne vaut plus que 137 dollars aujourd’hui. Il s’agit de son plus bas niveau depuis deux ans, et elle continue de chuter à l’heure où j’écris ces lignes.
Ce ne sera pas forcément un choix très original, mais j’attends beaucoup de la R5 électrique. Après avoir vu le concept de la future citadine électrique française, on ne peut nier une certaine impatience.
Impatience de voir si Renault appliquera le design du concept au modèle de série. Impatience de voir, aussi, à quel point cette R5 électrique sera une digne successeur à la Renault Zoé.
En effet, cette dernière a été pendant dix ans une référence du marché électrique mondial. Renault joue donc sa place face à une concurrence de plus en plus importante. On espère ainsi voir la citadine à un prix raisonnable, mais aussi avec des capacités techniques et un design attrayants.
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