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Alors que la voiture électrique est sur la ligne de départ, il est plus que temps d’aborder la question de ses émissions indirectes de CO2. Une démarche nécessaire pour que le véhicule se montre à la hauteur des espérances placées en lui.
La voiture électrique est-elle réellement la panacée écologique que l’on nous promet ? Rien n’est moins sûr. Si l’automobile n’usurpe pas son titre de voiture « zéro émission » à l’utilisation, la production d’électricité qu’elle nécessite alourdit son bilan carbone. Passer du réservoir à la batterie, c’est troquer une dépendance énergétique pour une autre : pétrole contre électricité. Une stratégie qui peut s’avérer payante ou catastrophique. Dans un monde où les centrales à charbon produisent plus que les fermes solaires ou les champs d’éoliennes, la question du mode de production et d’utilisation de l’électricité est déterminante.
Une voiture électrique en France peut aussi bien générer indirectement 18g de CO2 par kilomètre que 165g avec des recharges en heure de pointe. Rendre la voiture électrique plus polluante qu’une voiture thermique (140g/km en moyenne) n’est évidemment pas une option. C’est pourquoi, le Ministère de l’écologie entreprend une vaste opération d’investissement et d’intégration des énergies renouvelables au réseau. Malheureusement, la démarche seule risque de ne pas suffire. Le Gouvernement se tourne donc vers des compteurs électriques dit « intelligents » qui permettront à chacun de gérer sa consommation électrique. Une action de plus qui devra se montrer efficace pour que la voiture électrique ne se mue pas en fiasco écologique.
Article rédigé par Jérémy Bellanger
Rédacteur chez Greenzer.fr
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