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Installé à Sablé-sur-Sarthe, Guillaume Chabardès est un enseignant indépendant de la conduite automobile. Pour faire face à une demande de plus en plus importante en formation sur boîte de vitesses automatique, il a choisi la compacte électrique MG4. Il nous explique pourquoi.
En particulier parce qu’il est difficile de tenir seul une auto-école en raison du loyer à verser chaque mois pour le local permettant d’accueillir les élèves, Guillaume Chabardès a préféré être enseignant indépendant : « Je travaille pour des auto-écoles en ligne comme Le permis libre, Ornikar et La bonne allure, mais aussi pour des remplacements dans des auto-écoles physiques locales ».
C’est une profession réglementée : « Je propose mes services sous convention. Comme dans toutes les auto-écoles, j’enseigne la conduite selon le référentiel REMC ». Pour précision, ce référentiel pour l’éducation à une mobilité citoyenne apporte un socle à la formation du permis B et à l’apprentissage de la prévention routière.
Même sans local, l’entreprise de notre interviewé a un nom : « En route vers l’avenir ». Les élèves, il va les chercher : « Un point de rendez-vous est fixé avec chacun d’eux pour que j’aille les récupérer. Une fois la séance terminée, je les raccompagne au même endroit ou là où ça les arrange ».
On pourrait imaginer que Guillaume Chabardès a d’abord été séduit à titre personnel par la voiture électrique avant de chercher à l’adopter dans son entreprise. Comme Sébastien Gall que nous avions interviewé fin 2015 lorsqu’il était moniteur dans une auto-école, et qui est devenu formateur en électromobilité tout en assurant la présidence du e-France Café dont il est à l’origine et la vice-présidence de Ffauve.
Pour l’enseignant indépendant, c’est l’inverse : « C’est vrai que pour nos besoins personnels, ma femme et moi envisageons de remplacer nos Renault Clio 3 et Citroën Grand C4 Spacetourer par une unique voiture électrique. Nous n’avons pas encore totalement tranché entre la MG Marvel R très spacieuse et confortable ou le Kia Niro EV plus pratique en usage quotidien et avec un meilleur coffre à l’arrière. En revanche, ça fait déjà presque trois mois que j’utilise la MG4 pour la formation à la conduite ».
La recherche d’un modèle pour l’entreprise a débuté en 2020 : « J’avais de plus en plus de demandes pour le permis en boîte automatique. Comme je n’avais pas de voiture compatible, les élèves allaient voir ailleurs ».
À lire aussiTémoignage – En trois ans, Frank a économisé plus de 10 000 euros de carburant grâce à sa Renault ZoéEn route vers l’avenir conserve bien entendu une voiture à boîte mécanique : « C’est une Citroën C3 qui devrait prochainement être remplacée par une Skoda Kamiq très bien équipée pour la formation à la conduite et disponible en LLD sur deux ans ».
En 2021, Guillaume Chabardès s’était un temps intéressé à la Renault Megane E-Tech : « Mais il n’y a pas eu d’annonce pour une exploitation en auto-école et le prix était exorbitant. MG commençait à communiquer sur sa MG4, avec un tarif tout de suite plus intéressant. Cette compacte correspondait également à ma recherche au niveau de son volume ».
L’électrique s’est donc imposé : « Un VE, c’est bien pour le confort, mais aussi pour le coût de l’énergie. Avec les mêmes mensualités, j’avais le choix entre un Renault Captur thermique à boîte automatique et la MG4 en finition Luxury. Du fait de la crise, de l’inflation, et de l’augmentation du prix des carburants, le choix a été vite fait. Je dois équilibrer les comptes de mon entreprise ».
Lors de notre interview, le lundi 16 octobre 2023, Guillaume Chabardès était à la concession MG du Mans : « Je suis là pour deux problèmes. J’ai le planificateur qui ne s’active pas alors qu’il devrait être fonctionnel avec la mise-à-jour R46, et j’ai des problèmes de finition au niveau des plastiques, notamment des auréoles sur une contreporte arrière ».
Il a appris pendant notre entretien que finalement le planificateur n’est pas disponible avec sa version du système. Il se réjouit toutefois : « Ma concession n’imaginait pas que la MG4 rencontrerait un tel succès. Pourtant, elle correspond au budget de beaucoup de monde et des auto-écoles en particulier. En ce moment, sur le parking, je compte 13 MG4 en attente de livraison, et il y a encore un camion qui arrive avec huit exemplaires supplémentaires ».
Au départ, la MG4 n’était pas agréée pour la formation à la conduite : « L’installateur des systèmes de double-commande essayait de la mettre à son catalogue, mais il manquait le schéma électrique. J’ai relancé. Le commercial MG du Mans a contacté le DG pour la France qui a tout de suite compris que les enseignants à la conduite sont de bons prescripteurs pour le modèle. Il a aussitôt formulé une demande en Chine ».
Le constructeur s’est montré très réactif : « En une semaine, c’était réglé. Je n’ai pas été le premier bénéficiaire de cet élan que j’ai un peu favorisé. Une auto-école de Toulouse avait déjà anticipé en achetant une MG4. Nous sommes trois actuellement en France à utiliser ce modèle pour cette activité ».
La compacte électrique ne reste pas souvent inutilisée : « Elle compte pour 50 % sur mon planning de formation. Ce qui est conforme aux chiffres nationaux concernant la répartition boîte mécanique et boîte automatique. J’ai tendance à conseiller d’opter pour le permis en boîte automatique plus facile à décrocher, puis au besoin à suivre la formation passerelle de 7 heures qui permet ensuite d’obtenir le permis B classique ».
Les élèves de Guillaume Chabardès n’hésitent pas à dire comment ils apprécient la MG4 pour leur formation : « C’est une grande chance d’avoir pu tester une voiture avec autant d’élégance en étant en apprentissage du permis de conduire » ; « La MG4 est une voiture avec de meilleures performances. Franchement j’ai trop aimé la conduire. Elle est vraiment topppp » ; « La MG4 est vraiment confortable et spacieuse, et donne envie de conduire » ; « On a tout ce qu’il faut, la souplesse, le confort, la rapidité, pour une bonne conduite sécurisée… Je ne peux tout citer, juste que la MG4 est incroyable ».
À Sablé-sur-Sarthe, elle est perçue comme un véritable phénomène. « Des élèves en apprentissage dans d’autres auto-écoles sur des thermiques viennent finalement chez moi pour rouler en MG4. Au début, ils ont tendance à appuyer trop fort sur le frein pour ralentir ou s’arrêter. Ils découvrent vite qu’avec la régénération ce n’est pas nécessaire. De plus de 17 kWh/100 km au début, la consommation descend à 15-16 kWh/100 km au cours de la formation », témoigne notre lecteur.
Il exploite toutes les fonctionnalités du véhicule pour l’apprentissage : « Je leur fais découvrir les aides et la conduite semi-autonome, même si je suis bien conscient qu’ils ne pourront pas tous s’offrir prochainement une telle voiture. Je suis en général assez critique, mais là, je suis vraiment content de cette voiture ».
Guillaume Chabardès encourage l’électromobilité : « J’ai tendance à dire à mes élèves de penser à l’électrique pour leur prochain achat de voiture. Bien sûr, ils trouveront facilement un modèle thermique à 6 000 euros, mais dans lequel ils rempliront chaque mois le réservoir avec 150 à 300 euros de carburant ».
Ce qu’il oppose par exemple à l’offre alléchante de location de MG : « Avec la finition Standard, les loyers commencent à 99 euros [NDLR : Après déduction du bonus gouvernemental maximal de 7 000 euros et de la prime à la conversion à 2 500 euros]. Et ce, pour une voiture neuve qui bénéficie d’une bonne garantie ».
Il conseille également ouvertement la MG4 aux auto-écoles pour l’apprentissage sur boîte automatique : « Elle a toutes les qualités pour cela. Elle est maniable, dotée d’un bon niveau d’aide à la conduite, accessible financièrement et, surtout, offre une autonomie suffisante. Ce qui n’est pas le cas, par exemple, de la Peugeot e-208 ».
À lire aussiTémoignage – Antoine passe par la location de véhicules électriques quand il en a besoinLa MG4 de En route vers l’avenir est rechargée au domicile de Guillaume Chabardès : « Aujourd’hui, j’ai une wallbox à 7 kW, mais je vais bientôt passer à 11 kW, ce qui m’impose le triphasé et de faire rééquilibrer le tableau électrique. Le coût n’est pas négligeable ».
Pensant à ses élèves qui n’ont pas forcément un moyen de brancher une voiture électrique chez eux : « Il faut absolument que les collectivités s’empressent d’autoriser des sociétés à implanter des stations de recharge rapide avec des tarifs pas chers. Sinon, d’ici à cinq ans, il y aura des problèmes de ce côté-là ».
Également au niveau du tourisme : « Les sites qui n’auront pas suffisamment de superchargeurs l’été risquent de se priver d’une clientèle, en particulier étrangère. Par exemple les Suédois qui roulent déjà beaucoup en électrique. Mon petit frère utilise une Tesla Model 3 : il planifie ses zones de vacances en fonction de la présence de la recharge rapide ».
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Guillaume Chabardès pour son témoignage.
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