AccueilArticlesFuture Mini électrique (2024) : ce que l'on sait déjà sur les nouvelles Cooper E et SE

Future Mini électrique (2024) : ce que l'on sait déjà sur les nouvelles Cooper E et SE

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La petite Mini électrique va faire peau neuve en 2024. Mais on sait déjà beaucoup de choses sur cette nouvelle génération ! Design, fiche technique, prix : voici les premières infos.

En 2030, Mini sera une marque 100 % électrique. Pour l’instant, le constructeur ne propose qu’un modèle de ce genre, la 3 portes Cooper SE. Mais tout va s’accélérer ! D’ici mi-2024, la firme britannique va lancer trois nouveaux véhicules électriques : l’inédit petit SUV Aceman, la troisième génération du Countryman et une toute nouvelle Hatch. Cette dernière sera bien plus ambitieuse, afin de ratisser une plus large clientèle. Si elle sera lancée l’année prochaine, la marque en a déjà dit beaucoup à nos confrères d’Autocar. On fait donc le point sur ce que l’on sait.

Quel positionnement dans la gamme ?

Point de surprise, la Hatch reste l’entrée de gamme Mini. Mais elle va avoir une double vie : le modèle aux moteurs thermiques va être à nouveau restylé tandis que la variante électrique va prendre son indépendance. Pour elle, on pourra parler de toute nouvelle génération car elle va avoir le droit à une base inédite, nommée Spotlight EV, dédiée à la motorisation électrique. Cette plate-forme est le fruit d’une collaboration entre BMW et le chinois Great Wall Motors. La prochaine Mini 3 portes se nommera officiellement « Mini Cooper ». La déclinaison 5 portes n’est pas prévue pour l’électrique, car il va y avoir pour cela le petit SUV Aceman.

Quel look ?

Un look typiquement Mini bien sûr ! On reconnaîtra l’auto au premier coup d’oeil, puisque les grandes lignes seront évidemment conservées, par exemple les optiques rondes ou le vitrage dessiné d’un bloc, qui crée un toit « flottant ». Toutefois, le design va revenir à quelque chose de plus épuré, avec un aspect plus lisse de la face avant et des flancs. L’arrière changera aussi avec de nouveaux feux en forme de flèche dans les coins du hayon. La nouvelle plate-forme va permettre de revoir les proportions. Le nez sera raccourci, l’empattement allongé. Mais le gabarit total restera le même, à 3,80 mètres.

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Quels moteurs et autonomies ?

L’actuelle Mini Cooper SE a un bloc de 184 ch et une petite batterie de 32,6 kWh, ce qui donne une autonomie WLTP de 234 km. La prochaine aura une double offre. La version « E » aura toujours un bloc de 184 ch et sa batterie passera à 40 kWh. La nouvelle « SE » aura un moteur de 218 ch et une « grosse » batterie de 54 kWh. La Mini électrique va donc proposer bien plus d’autonomie, avec environ 390 km en cycle mixte WLTP pour la SE. Elle gagnera ainsi en polyvalence, mais la 40 kWh pourrait convenir à de nombreux usagers. D’ailleurs, les 234 km « seulement » de l’actuelle n’empêchent pas l’auto de séduire, elle représente une vente de Hatch sur trois en France.

Une version sportive John Cooper Works arrivera par la suite.

Quel prix ?

Si les constructeurs généralistes espèrent faire baisser les prix avec la prochaine génération de leurs citadines électriques, ce n’est pas vraiment le but visé par Mini ! Stefanie Wurst, nouvelle patronne de la marque, a elle-même évoqué auprès d’Autocar un ticket d’entrée en hausse. Actuellement, l’auto commence à 36.400 €. On imagine que la base restera quand même sous les 40.000 €.

Quelle date de commercialisation ?

Alors que Mini tease depuis de longs mois cette nouvelle Cooper branchée, il faudra être encore patient ! Le modèle doit rejoindre les concessions en mai 2024. Toutefois, il sera présenté en première mondiale au Salon de Munich, en septembre 2023. Fait important : l’auto sera fabriquée en Chine !

Quelle concurrence ?

Les citadines électriques ne manquent pas. Mais la Mini joue une partition bien à elle, avec un positionnement premium et des moteurs musclés, sans oublier qu’elle n’a que 3 portes. Chez les marques généralistes, la concurrence se trouve avec les modèles plus haut de gamme, comme la Peugeot e-208 GT, dotée maintenant d’un bloc de 156 ch et d’une autonomie de 400 km pour 40.400 €. On pense aussi à la Fiat 500e, une 3 portes, mais plus courte quand même. Avec la batterie 42 kWh, elle commence à 33.900 € (331 km d’autonomie). La version plus musclée SE aura aussi dans le viseur la nouvelle petite Alpine dérivée de la R5, attendue avec un bloc de 220 ch.

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