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Le sort s’acharne. En plus de ses nombreux autres problèmes, Fisker doit aussi faire face à une nouvelle enquête ouverte par la NHTSA, l’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière. Des propriétaires ont déposé plainte concernant un verrouillage intempestif des portières.
La NHTSA (pour National Highway Traffic Safety Administration) va se pencher sur le cas du Fisker Ocean. Les autorités fédérales américaines ont reçu des plaintes de 14 personnes propriétaires du SUV électrique. Ils mentionnent tous un défaut de sécurité au niveau des portières.
Ils sont restés coincés dans leur véhicule, même lorsque le mécanisme de secours d’urgence était activé. Malheureusement pour Fisker, ce problème de verrouillage des portes n’est que le dernier d’une longue série. La marque est au bord de la faillite. L’avenir de l’entreprise semble de plus en plus incertain.
Comme le dit l’adage, « lorsqu’une porte se ferme, une autre s’ouvre ». C’est peut-être ce que se pense actuellement Henrik Fisker, le fondateur de la marque. Mais pour certains propriétaires du Fisker Ocean, les portes restent bel et bien fermées. Une enquête a donc été ouverte. L’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière a déclaré qu’elle allait « examiner l’efficacité du système de verrouillage des portes du SUV ». Ce verrouillage intempestif concerne les portes avant et arrière du véhicule électrique.
Trois enquêtes différentes sont officiellement ouvertes au sein de la NHTSA, au sujet de Fisker. La première concerne des freins défectueux. Un défaut qui entraîne des distances de freinage plus longues et, dans un cas précis, il est à l’origine de l’accident d’un Ocean qui a blessé l’un de ses occupants. La seconde enquête a été ouverte sur les « mouvements inopinés du véhicule ».
À lire aussiCatastrophe chez ce constructeur de voitures électriques : 40 000 clients ont annulé leur commandeDes propriétaires ont signalé aux autorités que leur véhicule ne réagissait pas toujours à leurs commandes, ce qui pouvait entraîner des situations dangereuses. Au moins une personne aurait été blessée à cause de ce défaut. Mais l’entreprise vivra-t-elle assez longtemps pour connaître les résultats de ces différentes enquêtes ? Rien n’est moins sûr.
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