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Il y a exactement 12 ans de cela, je claquais ma première paie dans l’achat d’une voiture d’occasion. Une Peugeot 205 GTI « un lit’neuf » en parfait état d’origine. Celle qui faisait rêver le petit garçon que j’étais lors de sa présentation à la presse au milieu des années 80 était désormais mienne. Une voiture plaisir, achetée dans l’intention d’en faire un collector avant l’heure.
Ça c’était avant. Désormais, comme beaucoup d’amateurs de voiture, j’ai compris depuis quelques années déjà que l’automobile à pétrole ne peut plus continuer à faire rêver comme elle l’a fait au siècle dernier, notamment en Europe. Les ressources en pétrole du vieux continent étant ce qu’elles sont, il est évident que nous autres européens n’avons vraiment rien à gagner à acheter le précieux fluide importé à prix d’or depuis le moyen-orient, l’Afrique ou encore la Russie. Quant aux conséquences environnementales, est-il besoin de rappeler l’impact dramatique de l’industrie pétrolière mondiale sur la planète ?
Pourtant, même en 2013, il suffit d’ouvrir un magazine automobile pour constater que 30 ans après la présentation de la Peugeot 205 GTI, il y a encore des gens qui aimeraient ressusciter la légende GTI sous le capot de la récente 208. A tel point que j’en viens souvent à me demander dans quel monde vivent ces gens-là ?
Que le pétrole cher soit néfaste à l’économie européenne,ça fort heureusement, beaucoup l’ont compris. Même les accrocs à la bagnole qui ne jurent que par des motorisations de 150 ch minimum sous le capot de nos lourdes voitures, reconnaissent qu’à l’avenir, il va falloir consommer moins pour pouvoir continuer à rouler.
L’autre excellente raison de tout faire pour consommer le moins possible de pétrole, c’est évidemment la question environnementale. Outre les problèmes récurrents de qualité de l’air en ville, il y a une chose que le lobby pétrolier se garde bien de rappeler aux automobilistes à chaque passage à la pompe : les conséquences environnementales désastreuses de l’extraction des pétroles de plus en plus difficiles à extraire puis à transformer (pétroles lourds).
Alors que l’électricité qui recharge les batteries des véhicules électriques n’a jamais été aussi facile et bon marché à produire à partir de sources renouvelables, l’automobile à pétrole continue de brûler des carburants liquides qui n’ont jamais été aussi difficiles à extraire et à transformer. Chercher l’erreur…
Bien qu’ils soient encore relativement peu nombreux en France, les pionniers de l’électrique contribuent chaque jour à leur modeste niveau à sensibiliser leur entourage et leurs proches sur l’urgence à réduire notre dépendance au pétrole. La communauté des lecteurs d’Automobile Propre en fait naturellement partie.
Même si les véhicules électriques ne sont qu’une (petite) partie de la solution à court terme, ils sont désormais la preuve bien réelle qu’on peut se déplacer autrement qu’en brûlant du pétrole comme au siècle dernier. Evidemment qu’il y a encore des points (de recharge surtout!) sur lesquels les véhicules électriques vont devoir s’améliorer mais pour beaucoup de ménages dépendants de l’automobile, l’électrique est dès à présent une alternative tout à fait crédible. Car on ne le répétera jamais assez : dans une économie de marché, c’est le client qui choisit.
Reste que comme à chaque fois qu’il s’agit de faire différemment, pour beaucoup, le plus gros frein au changement est surtout psychologique. D’où cette question : quel rôle pour les professionnels autres que les professionnels de l’automobile pour aider les consommateurs à changer d’époque ?
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