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Intégré au plan d’investissement massif porté par le nouveau Président américain, le véhicule électrique obtient plusieurs milliards de financement. Une enveloppe qui visera notamment au déploiement de 500 000 bornes d’ici 2030.
Nouveau Président des États-Unis depuis 3 mois, Joe Biden n’a pas attendu pour présenter son plan pour l’infrastructure. Il met sur la table une somme de 2 000 milliards de dollars sur 10 ans (1 700 milliards d’euros), incluant l’eau, Internet ou encore le logement. On y trouve surtout le véhicule électrique, recevant 174 milliards de dollars (148 milliards d’euros).
Une partie de cette somme permettra de financer les projets industriels, qu’il s’agisse d’assemblage automobile ou de production de batteries. De nouvelles aides à l’achat sont également au programme, mais leur montant n’est pas encore précisé. Limité à 200 000 véhicules par constructeur, l’actuel crédit d’impôt de 7 500 dollars est déjà épuisé chez GM et Tesla.
Un autre pilier du plan électrique concerne l’infrastructure de recharge. Biden donne l’objectif d’un demi-million de bornes à l’horizon 2030, contre 100 000 aujourd’hui (via 41 000 stations).
Le président réaffirme, comme annoncé précédemment, l’achat de véhicules électriques, hydrogène et fabriqués dans le pays pour les flottes administratives. Parmi eux, au moins 20 % des fameux bus scolaires jaunes deviendront 100 % électriques.
Indirectement lié à l’automobile, le plan Biden comprend également la rénovation de 32 000 km de routes et 10 000 ponts (98 milliards €). Il comporte aussi une modernisation du réseau électrique, 72 milliards pour les transports en commun, ainsi que 68 milliards pour le train et le fret. Le financement passera notamment par une hausse des taxes professionnelles de 21 à 28 %.
Pour le nouveau gouvernement américain, cette accélération est nécessaire dans un pays où le véhicule électrique ne représente que 1,9 % des ventes (hybrides rechargeables incluses).
Si les ambitions de Biden sont énormes, le président américain n’a pas tranché sur la fin des véhicules essence ou diesel. Contrairement à de nombreux pays, comme le Royaume-Uni en 2030 ou son propre état de Californie en 2035, les véhicules thermiques n’ont donc pas de date d’échéance.
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Focus sur Tesla24 septembre 2024
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