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L’Arkana est le premier SUV coupé proposé par Renault. Au-delà du style plus fluide, qu’offrira cet hybride à ses utilisateurs ?
Le Renault Arkana mis à notre disposition se présentait sous la finition haut de gamme RS Line qui démarre à 36 100 euros. C’est la seule à pouvoir recevoir la teinte métallisée Orange Valencia proposée en option contre 650 euros.
De série, elle est associée à des jantes alliage exclusives avec insert rouge nommées « Silverstone diamantées » et montées avec des pneus typés confort 215/55 R18. Ce niveau de finition inclut les vitres arrière et la lunette surteintées, ainsi qu’une sellerie mixte cuir-suédine avec surpiqûres rouges.
Le modèle essayé bénéficiait du pack Personnalisation (600 euros) identifiable au toit noir laqué et aux inscriptions « RS Line » présentes sur la carrosserie. Le becquet traité de la même façon est facturé 160 euros.
Sur son site Internet, le constructeur propose ce SUV coupé avec 2 moteurs essence à microhybridation (TCe 140 EDC et TCe 160 EDC) et l’hybride E-Tech 145. C’est ce dernier groupe motopropulseur que nous avons souhaité découvrir.
S’appuyant sur la base du Captur, l’Arkana est assemblé en Corée chez Samsung, avec cependant une motorisation française. Le bloc essence atmosphérique 1,6 litre est associé à deux moteurs électriques, dont un alternodémarreur.
Le mouvement est transmis aux roues avant par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses multimode à crabots dépourvue d’embrayage. C’est une batterie lithium-ion 230 V d’une capacité énergétique de 1,2 kWh qui reçoit l’énergie du freinage régénératif.
On retrouve sur l’Arkana hybride un groupe motopropulseur assimilable à celui embarqué dans la Clio E-Tech. Au mieux, le SUV coupé de Renault développe une puissance cumulée de 143 ch (105 kW), grâce au bloc thermique 94 ch (69 kW) et au moteur électrique principal 48 ch (36 kW).
Question couple, la motorisation dispose des 148 Nm du 1,6 l essence, des 205 Nm de l’électrique principal et des 50 Nm de l’alternodémarreur.
L’ensemble doit être capable, selon les caractéristiques techniques communiquées par le constructeur, de porter le SUV coupé de 0 à 100 km/h en 10,8 secondes. C’est une seconde de plus que la version essence de 140 chevaux.
Un coupé est forcément une voiture qui sacrifie l’espace au profit d’une ligne plus sportive ! Avec le Renault Arkana, vous pouvez oublier tout de suite cette affirmation. Déjà avec le coffre sur double fond de 480 litres (1 263 l une fois la banquette rabattue), très accessible grâce au grand hayon qui caractérise le SUV coupé. Avec une empreinte de 4,57 x 1,82 m et une garde au sol de 200 mm, l’engin se présente avec un gabarit relativement compact.
En dépit de la descente de toit particulière au coupé, et à condition de ne pas friser les 2 mètres, 4 adultes seront bien installés à bord. Sur la banquette au dossier assez incliné, les 2 passagers seront bien assis. Le tunnel au sol assez proéminent n’empêchera pas d’embarquer une cinquième personne qui ne pourra cependant pas profiter des accoudoirs et contre-portes bien rembourrés.
Toujours à l’arrière, l’espace aux jambes se montre plus généreux que sur le Captur, grâce à un empattement supérieur de 2,72 m (contre 2,64 m). Deux prises USB et une 12 V sont offerts aux passagers installés sur la banquette.
Le Renault Arkana confirme le bond en avant observé avec la nouvelle Clio au niveau de la qualité des matériaux employés dans l’habitacle. La planche de bord est bien rembourrée. Des inserts façon carbone sont présents à différents endroits. L’intégration est soignée. Même les parties rigides dans les parties basses sont bien assemblées et apparaissent solides.
Cette bonne impression est complétée par les nombreux rangements disponibles, dont la boîte à gants très profonde. Mais aussi par la présence d’un chargeur à induction pour smartphone, d’un accoudoir central réglable, et de la clé mains libres.
Bien intégrée au tableau de bord, la console numérique et tactile Easy Link de Renault bénéficie d’une bonne ergonomie pour exploiter une foule d’applications, dont celles disponibles sur votre smartphone.
En couleur, l’instrumentation numérique est très lisible derrière le volant agréable à manipuler équipé de touches de fonction. « On est bien mieux installé que dans un Peugeot 3008 ! », juge Maxime Fontanier.
Les premiers tours de roue dans le Renault Arkana permettent d’apprécier le sélecteur de sens de marche spécifique à la version hybride et très agréable à utiliser.
Rejoindre un village à relativement faible allure n’a pas réveillé le bloc thermique. Selon le constructeur, jusqu’à 80 % du temps de roulage en ville s’effectue en mode électrique. De quoi gagner potentiellement 40 % sur la consommation de carburant. Dans ce contexte, l’évolution dans les rues se poursuit sans à-coups. C’est ce qui fait toute la différence avec les versions thermiques. « Quelle douceur en ville ! », laisse échapper Maxime Fontanier pendant l’essai.
Afin de faciliter les manœuvres, le conducteur peut s’appuyer sur la caméra de recul et les capteurs positionnés tout autour du véhicule.
Pied au plancher, le bloc thermique se met à rugir. Avec la batterie installée assez bas à l’arrière, le comportement du véhicule se montre très équilibré sur la route. La direction bénéficie d’un excellent calibrage de l’assistance, revu après les premiers essais presse de mars dernier.
La suspension classique avec essieu de torsion à l’arrière réagit très bien sur les revêtements dégradés. En particulier grâce aux pneus à flancs assez hauts, le confort est préservé dans ces conditions, sans prise de roulis. Le tout procure un bon sentiment de sécurité qui est accentué par un freinage efficace.
Lorsqu’il est lourdement sollicité, le moteur essence laisse exprimer toute sa sportivité. À vitesse stabilisée, il se montre en revanche relativement silencieux. Pas autant qu’une voiture électrique bien sûr, mais bien mieux qu’un diesel ou un 3-cylindres essence downsizé.
Le modèle à notre disposition bénéficiait de l’option « Assistant autoroute et trafic » à 600 euros qui se présente comme un régulateur de vitesse actif avec maintien dans la voie. Un ensemble que nous jugeons très appréciable, aussi bien dans les ralentissements qu’avec un trafic fluide.
Notre essai principalement sur route a révélé une consommation moyenne de 7-8 litres. Nous sommes loin des 4,9-5,1 litres estimés selon le cycle mixte WLTP. Mais ces valeurs restent correctes pour un SUV essence avec boîte automatique.
En finition RS Line, comme l’exemplaire que nous avons essayé, la grille tarifaire de l’Arkana hybride débute à 36 100 euros. Les quelques options que nous avons identifiées portent le prix à 38 110 euros.
Avec l’entrée de gamme Zen, le premier SUV coupé du Losange débute à 31 200 euros.
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