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Essai Lexus UX 250h : au volant du crossover hybride premium

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Un peu plus de deux ans après la sortie du C-HR, c’est au tour de Lexus de sortir d’arriver sur le marché du crossover compact avec le nouvel UX 250h. Un modèle particulièrement attendu que nous avons pu prendre en main dans les environs de Barcelone. 

C-HR version premium

Tout comme l’était le C-HR en 2016, le Lexus UX est présenté comme la « sortie de la décennie » pour la marque premium de Toyota qui introduit pour la première fois un SUV compact au sein de sa gamme.

Basé sur la même plateforme, les deux modèles cultivent toutefois leurs différences. A Barcelone, nous avons eu la chance de pouvoir les placer côte à côte. Si son capot et ses larges optiques offrent au C-HR un look beaucoup plus massif, le modèle de Lexus, plus sage, se révèle plus grand sur le papier. Avec 4,5 m en longueur, 1,84 m en largeur, il affiche respectivement 14, 4 et cm de plus que le modèle de Toyota. Avec 1,54 m, il est toutefois 2 centimètres moins haut.

Esthétiquement, le modèle de Lexus se révèle plutôt réussi avec un look moins clivant que le modèle de Toyota. Ses lignes sont beaucoup moins anguleuses et ses phares moins proéminents. A l’avant, on retrouve l’ADN Lexus avec une calandre trapézoïdale et la signature lumineuse propre aux modèles de la marque tandis que l’arrière se caractérise par une vaste ligne lumineuse horizontale. Anguleux et non circulaires, les passages de roues ne sont pas sans rappeler ceux utilisés sur le nouveau RAV4.

Intérieur Lexus

Celles et ceux qui connaissent la marque ne seront pas dépaysés. Fidèle à sa philosophie « Omotenashi » – le sens de l’accueil en japonais – le constructeur propose un intérieur plutôt élégant dans son ensemble. En partie numérique, le combiné d’instrumentation est complété par un écran de navigation central. Orienté vers le conducteur, celui-ci s’étend de 7 ou 10,3 pouces selon la finition choisie et propose un affichage divisé en deux parties. La partie gauche peut ainsi être dédiée à la navigation et la droite au suivi des performances ou des différents flux d’énergie.

Un écran non tactile sur lequel l’utilisateur devra naviguer grâce à un pad situé à côté de la boite de vitesse. Assez proche des pads installés les ordinateurs portables, le système n’est pas pour autant rédhibitoire. Après quelques minutes d’utilisation, on finit par s’y habituer même si le dispositif ne sera jamais aussi « fluide » et ergonomique qu’un écran tactile classique.

A l’arrière les places se révèlent confortables, même pour les plus grands. En revanche, la présence de l’accoudoir rend l’assise du milieu très dure. A déconseiller pour les longs trajets…

Coffre de poche

Notre tour d’horizon se termine par le gros point noir de l’UX : son coffre. A son ouverture, nous sommes restés un peu « figés » par la découverte, tentant désespérément de lever la planche de sol en espérant y trouver un espace caché. Rien de tout cela ! Le coffre du nouvel UX est bel bien ridicule et se limite à 283 litres en version quatre roues motrices.

En deux roues motrices, c’est un poil mieux (320 l) mais encore loin d’être satisfaisant. A titre de comparaison, un Audi Q2 propose plus de 400 litres de volume de chargement.

Motorisation hybride deux ou quatre roues motrices

Alors qu’elle réalise déjà 99 % de ses ventes en hybride sur le marché français, Lexus parie une nouvelle fois sur l’hybride pour se distinguer de la concurrence.

Bien plus puissant que le C-HR, qui culmine à 122 chevaux, l’UX reçoit la 4ème génération du groupe motopropulseur hybride et développe jusqu’à 184 chevaux de puissance cumulée. Comme le modèle de Toyota, il se décline en version deux ou quatre roues motrices. Bizarrement, la seconde s’avère moins véloce que la première. Mais alors pourquoi opter pour la version quatre roues motrices ? Pour la tenue de route essentiellement grâce une meilleure répartition du couple aux quatre roues.

Côté batterie, Lexus reste sur une technologie Ni-Mh. Constitué de 180 cellules et installé sous les sièges arrière, le pack totalise 1,6 kWh de capacité. Dommage que le constructeur boude toujours la technologie hybride rechargeable qui aurait été plus que pertinente sur ce petit crossover.

Une boite CVT moins présente

Bête noire de la plupart des voitures hybrides de la marque nippone, l’effet d’emballement de la boite CVT n’échappe pas au nouvel UX.  Il est toutefois bien moins présent que sur d’autres modèles telle que la Lexus ES 300h que nous avions pu tester en début d’année. Résultat : on prend plus facilement plaisir à titiller l’accélérateur, d’autant que les accélérations et les reprises sont loin d’être ridicules même si la vitesse de pointe est limitée à 177 km/h, soit bien moins que les premiums allemandes qui dépassent facilement les 200 km/h.

Sur route, l’UX se révèle particulièrement efficace avec une conduite moins « plan-plan » que son cousin RAV4.

Eco, Sport, Sport+… sélectionnables via le commodo « Mickey » de gauche, les différents modes de conduite font évoluer les performances mais aussi la couleur du combiné d’instrumentation : vert pour l’Eco, bleu pour le normal et orange/rouge pour le mode sport. En mode sport, l’UX est équipé d’un générateur de son censé nous offrir les sensations d’une grosse cylindrée. Un mode amusant et heureusement désactivable !

En ville, le mode « EV » permet de « forcer » le fonctionnement 100 % électrique de l’UX. L’autonomie reste toutefois limitée à quelques centaines de mètres et le mode thermique se réactivera automatiquement si l’on insiste trop sur la pédale d’accélérateur.

Consommation

Côté consommation, le constructeur promet 4,1 l/100 km en NEDC corrélé, cycle intermédiaire entre le WLTP et l’ancien NEDC. Dans la réalité, nous avons été bien évidemment au-dessus. En conduisant normalement, vous n’aurez aucun soucis à descendre sous la barre des 6 litres en ville ou le système hybride s’avère le plus efficace. Sur route ou autoroute, comptez 6 à 6,5 litres de moyenne.

Avec une conduite plus dynamique, la consommation s’envole et peut facilement dépasser les 9 l/100 km.

A partir de 36.490 euros

Décliné en six niveaux de finitions, la gamme UX débute à partir de 36 490 € à 45 990 € pour la version 2 roues motrices et de 38 990 € à 56 490 € pour la transmission intégrale. Des offres d’achat complétées par des solutions locatives annoncées à partir de 349 euros/mois pour un engagement de 3 ans et 30.000 kilomètres, entretien inclus.

Pour les entreprises, notez que seule la version 2 roues motrices, homologuée à 94 g CO2/km, donne droit à l’exonération de TVS sur 12 trimestres.

A l’échelle européenne, Lexus espère vendre 25.000 exemplaires de l’UX dès cette année.

Bilan de l’essai

On a aimé
  • Le look, moins clivant que celui du C-HR
  • La boite CVT moins présente
  • La conduite plus dynamique
On a moins aimé
  • La capacité du coffre, bien trop faible pour un véhicule de ce segment
  • Le pad-tactile, moins pratique pour gérer la navigation
  • L’absence de déclinaison hybride rechargeable

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