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DS Automobiles lève le voile sur son nouveau porte-étendard. Un modèle 100% électrique fidèle aux ambitions « luxe et savoir-faire » caractéristiques du constructeur français. À mi-chemin entre la berline haute et le SUV coupé, notre découverte en images de la nouvelle DS N°8.
Oui, il faudra dire « Numéro huit », façon Chanel. Le nouveau modèle signé DS emprunte aux codes du luxe jusque dans son appellation : DS N°8. Avec son nouveau fleuron, la marque annonce « la plus sereine des voitures électriques », tant dans son approche des plus valorisantes que dans ses qualités d’électrique endurante. La promesse ? Un véhicule à la qualité irréprochable, capable de parcourir pas moins de 750 km, et plus de 500 km sur autoroute. Tout ceci dans un écrin « charismatique et élégant », comme sait le faire la marque. Et cela passe tout autant par le design extérieur, que l’ambiance à l’intérieur. Premier contact à bord de cette N°8.
La ? Le ? On ne sait plus trop. Il faut dire qu’au premier coup d’œil, on hésite entre la berline haute et le SUV coupé. Pour nous faciliter la tâche, DS parle d’une « nouvelle forme de SUV coupé ». Plus concrètement, cette DS N°8 s’inspire du concept DS Aero Sport Lounge de 2020. Du concept, ce nouveau modèle reprend la silhouette élancée et massive, aux détails toutefois subtils et raffinés. On retrouve ainsi une calandre éclairée DS Luminascreen, entourée de projecteurs à trois modules.
Ceux-ci affichent quelques détails façon Clous de Paris guillochés, un motif familier aux amateurs d’horlogerie. Mais bon, encore faut-il le chercher. Toujours à l’avant, les lames LED verticales soulignent la largeur de la voiture. Les plus observateurs l’auront remarqué : cette N°8 étend l’habituel toit noir jusqu’à habiller le capot, pour un effet bi-ton inédit. Une première mondiale en grande série.
Personnellement, je trouve dans le duo capot massif/projecteur fin, un léger regard de BMW i5. La DS N°8 poursuit vers des flancs très épurés, aux lignes fluides proches du concept car. C’est la partie haute qui est plus intéressante, avec sa ligne de toit assez originale. Le tout se termine sur une poupe à l’effet « allongé » mais minimaliste. L’ensemble profite en tout cas d’une aéro de haut vol, avec un Cx de 0,24.
À lire aussiDS imagine une nouvelle SM, un hommage au passé qui annonce l’avenir électriqueDe quoi gagner de précieux kilomètres pour chaque détail de carrosserie. En « vrai », la N°8 est pourtant plus haute qu’il n’y paraît. Ses dimensions : 4,82 m de long, pour 1,90 m de large, et 1,58 m de haut. C’est presque autant qu’un Tesla Model Y, qui paraît pourtant bien plus haut. L’empattement s’établit à 2,90 m, et la berline haute repose sur de grandes jantes aéro de 19 à 21 pouces.
C’est surtout l’ambiance à bord de cette DS N°8 qui nous en met plein la vue. Le constructeur lâche les ballons : volant en X, planche de bord futuriste façon alu brossé, découpe laser pour les grilles de haut-parleurs, sièges enveloppants avec chauffage de nuque… DS Automobiles n’y va pas de main morte. Alors oui, il faut aimer le volant en X ou encore l’ambiance mi-luxe mi-futuriste « froid ».
Pour nous, ce sera le look classique Brun Alezan, ou le plus clair Gris Perle / Eternal Blue. La configuration tout Alcantara plaira aux amateurs. Le SUV coupé présente un grand écran tactile central de 16 pouces, large et joliment intégré à la planche de bord. Il est associé à un système audio à 8 haut-parleurs, ou 14 avec l’option hi-fi signée Focal. 4 ports USB-C, connectivité Apple CarPlay et Android Auto sans-fil, combiné de 10,25 pouces, rien ne manque.
Le soin apporté aux matériaux, aux finitions et aux assemblages est tout bonnement irréprochable. La DS N°8 est impeccable, dehors comme dedans. À l’avant, on profite d’assises enveloppantes, mais d’un maintien latéral assez léger en raison de la forme des dossiers. Ceux-ci privilégient, en effet, la vue du second rang sur la route. Les appuie-tête, intégrés aux sièges, ne sont pas réglables.
C’est l’habitabilité au second rang qui nous surprend agréablement, avec une belle garde au toit malgré le pavillon fuyant de cette berline haute. Il y a de l’espace aux jambes et aux coudes, c’est prometteur. Après tout, la marque promet un modèle taillé pour profiter de « l’art de voyager ». À vérifier lors de nos essais, en mai prochain. Notre N°8 n’est pas en reste côté coffre, avec 620 l sous la tablette, derrière un hayon motorisé bien sûr.
La DS N°8 repose sur la plateforme STLA M Evo du groupe Stellantis. Trois motorisations électriques au programme : 230 ch / 345 Nm (FWD), 245 ch / 345 Nm (FWD Long range), et 350 ch / 511 Nm (AWD Long range). Toutes peuvent bénéficier d’un boost temporaire de puissance, passant à 260, 280, et 375 ch. Les poids respectifs sont de 2 132, 2 180, et 2 289 kg. L’AWD abat le 0 à 100 en 5,4 s, contre 7,7 et 7,8 s pour les versions FWD.
Enfin, la vitesse maximale est limitée à 190 km/h. À noter que la transmission intégrale fonctionne toujours au démarrage, puis se déconnecte de 15 à 140 km/h. Elle se reconnecte en cas de besoin, ou reste permanente en modes SPORT et AWD. Enfin, n’oublions pas les suspensions pilotées DS Active Scan Suspension, de série sur la N°8.
Deux batteries seront proposées pour cette DS N°8. La première de 74 kWh équipe la version FWD de 230 ch. Les deux versions FWD Long Range et AWD peuvent compter sur la grosse batterie de 97,2 kWh. Là, le constructeur promet jusqu’à 750 km d’autonomie en cycle normalisé WLTP, soit une consommation moyenne de 12,9 kWh/100 km. Sur autoroute et à 120 km/h constants, DS Automobiles annonce « une autonomie impressionnante de plus de 500 km ».
Soit une moyenne d’environ 19 kWh/100 km. Côté recharge, la N°8 assure une puissance maximale de 160 kW constante de 20 à 55%. Soit le 20 à 80% en seulement 27 minutes, et une récupération moyenne de 200 km en 10 minutes. Les chargeurs embarqués de 11 et 22 kW sont quant à eux compatibles V2L. Du reste, pompe à chaleur de série, freinage régénératif, et mode One Pedal jusqu’à -2,5 m/s favorisent l’efficience énergétique.
DS ne nous communique pas encore de tarifs précis. Le constructeur nous annonce cependant une version AWD Long Range aux 750 km d’autonomie coûtera moins de 65 000€ ». Nous pouvons donc imaginer un prix d’appel autour de 55 000€ pour la berline haute / SUV coupé à la française. La gamme est assez simple, avec deux niveaux de finition Pallas (FWD / FWD Long Range) et Étoile (AWD Long Range). Il sera ensuite possible de choisir entre les selleries de base Toile DS, en Noir Basalte de série ou Gris / Bleu Éternel, et les variantes cuir nappa (Noir Basalte, Brun Alezan) ou Alcantara de série (Bleu Éternel). Les jantes en 19 sont de série sur FWD, 20 de série sur FWD Long Range, et 21 en option sur AWD Long range. Enfin, des packs d’équipements Comfort, Tech, Absolute Comfort, et Absolute Tech, seront disponibles en option. Alors, qu’en pensez-vous ?
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