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Chery, bientôt plus un constructeur italien que chinois ?

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Chery va bientôt démarrer sa production en Espagne. Mais les ambitions ne s’arrêtent pas là et l’Italie pourrait occuper une place de choix dans l’implantation européenne du constructeur chinois.

Une des dernières rumeurs concernant l’implantation des constructeurs chinois en Europe concerne le rachat de Maserati par Chery. L’affaire est clairement bien loin d’être entendue. Certes, Carlos Tavares semble désormais prêt à se séparer de certaines marques et la situation de la firme au trident est loin d’être reluisante. Mais rien ne presse, et du côté chinois, l’intérêt se situe sans doute ailleurs. Plus que la marque, c’est une de ses usines qui pourrait intéresser Chery.

Le site de Grugliasco a été ouvert par Bertone en 1959 pour y produire la NSU Prinz Sport. Y ont ensuite été assemblées les Fiat 850 Spider, Volvo 850 puis des Opel Astra Coupé et Cabriolet. L’endroit a été repris par FCA en 2009 lors de la faillite du carrossier. Les dernières productions ont été les berlines Maserati Ghibli et Quattroporte. Leur assemblage a été transféré à Mirafiori en 2021 et depuis les lignes de Grugliasco sont à l’arrêt.

La rumeur d’un rachat du site implanté dans la région de Turin par Chery a déjà circulé au printemps dernier. Le constructeur envisage toujours une seconde usine en Europe après celle de Barcelone, déjà jugée insuffisante. Et l’Italie figure en bonne place sur sa liste des priorités. Le site bénéficie d’une implantation au sein d’une région très développée dans le secteur automobile : salariés formés, équipementiers… Mais il s’agit d’une usine assez ancienne et enclavée. Rappelons aussi qu’une usine de production de batteries est également prévue.

Production et conception italienne ?

Déjà présent en Allemagne avec un centre de style au coeur de la banlieue de Francfort, Chery prépare l’installation d’un nouveau bureau d’études en Europe. Il serait vraisemblablement implanté dans la région de Turin dans les mois à venir. Cette nouvelle entité serait plus spécifiquement chargée de veiller à l’adaptation des produits au marché européen.

Entre possible rachat d’une usine et implantation d’un bureau d’études, le constructeur chinois fait désormais figure de favori du gouvernement italien qui cherche à contrebalancer la domination de Stellantis sur l’industrie automobile du pays. Il ne manquerait plus à Chery qu’une vraie marque italienne. A priori plus populaire que Maserati, comme Innoncenti ou Autobianchi ?

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