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Avec le Ram 1500 Revolution, le trio de gros pick-ups du marché américain achève son basculement vers l’électrique pour faire face au Tesla Cybertruck. Arrivé dernier, le Ram compte bien refaire son retard en multipliant les nouvelles fonctionnalités.
Contrairement à Ford qui a joué la carte d’un style plutôt conservateur pour son F150 Lightning, Ram renouvelle en profondeur l’apparence de son pick-up vedette pour sa version électrique. Outre un logo révisé, le Ram 1500 Revolution affiche une allure plus proche de celle d’un SUV que d’un gros 4×4 musclé ou d’un camion.
La partie avant n’est pas seule à entrer dans ce jeu, puisque la benne cherche à mieux s’intégrer dans le dessin général, plutôt qu’être simplement une boîte greffée à l’arrière, grâce à ses flancs et feux plus travaillés qu’à l’habitude. Difficile de parler d’aérodynamique face à ce type d’engin, mais Ram a néanmoins travaillé son sujet avec un carénage sous caisse, des anneaux de remorquage intégrés et rabattables, des rétros caméras, des poignées de portes escamotables ou un diffuseur arrière.
Mais c’est au chapitre des fonctionnalités qu’il compte enfoncer le clou, un chapitre vital sur ce segment. Les portes antagonistes sans pied milieu sont habituelles sur un concept et ont bien peu de chances de se retrouver sur le modèle de série. Mais ce dernier devrait hériter du coffre avant à ouverture motorisée, des marchepieds latéraux et arrière motorisés, de la cloison arrière rabattable (comme sur le Silverado EV) motorisée, de l’extension de la benne arrière ou encore de la capacité de charger des objets longs de 5,50 m de l’arrière de la benne au coffre avant (comme chez Bollinger)…
L’aménagement de l’habitacle n’est pas en reste. Il y a 50 ans, Ram était le premier à ajouter des strapontins à l’arrière d’un pick-up simple cabine avec la Ram Club-Cab. Il reprend l’idée avec 2 places avant, 2 places individuelles arrière, et 2 strapontins ancrés sur la cloison arrière. Soit le premier pick-up à 3 rangs de sièges du marché… Les rails permettent de faire coulisser la console centrale qui intègre un accoudoir modulaire. Les mêmes rails se prolongent jusque dans la benne.
Et la modularité touche même le domaine des écrans. On ne trouve pas un écran géant au centre de la planche, mais deux écrans de 14,2 pouces. Celui du haut coulisse sur toute la largeur de la planche. Celui du bas dispose de trois positions, dont une alignée sur l’écran supérieur pour constituer un seul grand écran. Et il est aussi amovible. Le conducteur n’a pas d’écran face à lui, mais il dispose d’un affichage tête haute sur le pare-brise, avec intégration de fonctions de réalité augmentée.
Bien entendu, le Ram 1500 Revolution est bardé de capteurs et d’électronique avec une annonce de conduite autonome de niveau 3. Au chapitre des fonctions intéressantes, Ram évoque un Shadow Mode. Le véhicule est ici capable de suivre à distance et à basse vitesse le conducteur (qui en fait ne conduit pas) à pied. On pourra aussi contrôler depuis son véhicule des appareils connectés à son domicile, ou disposer d’une séance de cinéma en plein air avec un projecteur extérieur intégré…
Face à cette débauche de prestations pratiques, la partie électrique est finalement presque éludée. La plateforme STLA Frame est dotée de 2 moteurs électriques (puissance non mentionnée), de 4 roues directrices, d’une batterie en 800V qui permet une charge en courant continu jusqu’à 350 kW (soit un gain revendiqué de 160 km d’autonomie en 10 minutes).
Au rayon de la charge, Ram présente aussi au CES un robot de charge par induction, nommé Ram Charger. Le nom est un clin d’œil au nom d’un modèle de SUV dérivé du pick-up Ram et proposé de 1980 à 1994. Stocké dans le garage, ce robot vient se mettre automatiquement en place (pas besoin donc de manœuvrer pour se positionner correctement). Il détecte même tout seul si le véhicule a besoin d’être chargé.
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