Un ancien pilote de F1 va ouvrir un circuit pensé pour la voiture électrique en France

L’ancien pilote de Formule 1, Jonathan Palmer, va ouvrir un circuit près de Laon. Celui-ci se voudra écologique et optimisé pour les voitures électriques.

Depuis plusieurs années, Jonathan Palmer travaille sur un projet de circuit en France à Couvron, près de Laon. Celui qui fut pilote de F1 de 1983 à 1989 a dû mettre son projet en pause à cause du Covid-19.

Initialement, cet ancien aérodrome militaire devait accueillir un circuit pour des « track days » en supercars. Mais la pause obligatoire pour le projet a permis à MotorSport Vision (MSV) de le revoir complètement.

Il s’agit de l’entreprise que dirige Palmer, et c’est cette structure qui chapeaute et finance le projet. Palmer explique pourquoi sa vision a changé depuis 2015, date à laquelle le projet a vu le jour.

« C’est un nouveau projet pour un nouveau monde », a déclaré le Britannique. « Nous pensons que nous avons une grande opportunité d’être un leader mondial du sport automobile vert ».

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« En 2015, le changement climatique était beaucoup moins préoccupant, mais c’est désormais un problème majeur. Lorsque nous avons réalisé que notre projet précédent n’était plus optimal, nous avons décidé qu’il était temps d’avoir une nouvelle façon de penser. Notre nouveau Couvron Eco Circuit en est le résultat. »

Un tracé plus court que le projet initial

Le projet initial prévoyait un circuit de huit kilomètres à haute vitesse, le plus long pour accueillir ce type d’activité. Finalement, le nouveau circuit de Couvron dépassera tout juste les trois kilomètres et sera écologique.

La piste s’accompagnera d’un parc de panneaux solaires de 320 hectares, l’un des plus grands en Europe. C’est cette énergie solaire qui fournira entièrement l’électricité dont aura besoin le complexe. Palmer négocie actuellement l’achat des cellules, qui fourniront 350 MW de puissance.

La piste, plus modeste que le plan initial, se voudra amusante et pourra autant accueillir des voitures thermiques que des véhicules électriques. Rien n’est dit au sujet de la recharge, mais il est probable qu’il y aura de nombreuses bornes de recharge sur le site.

Le reste du projet sera complètement similaire à ce qui était voulu initialement. Le circuit pourra servir pour des conférences, des essais, mais aussi des lancements de nouveaux modèles. La localisation dans le nord de la France doit permettre, selon Palmer, d’attirer aussi un public britannique.