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Envisagée par l’Union Européenne dans le cadre de son plan de relance de l’industrie automobile, cette exonération de TVA serait complétée par un dispositif européen d’aide à l’acquisition de véhicules propres.
Alors que la plupart des pays européens planchent sur des plans de relance pour sortir l’automobile de la crise, l’Union Européenne compte également participer à son niveau. Selon Bloomberg, l’exécutif européen préparerait une série de mesures visant à inciter les constructeurs automobiles à vendre et à produire davantage de véhicules propres.
« Un soutien massif à l’industrie automobile va endetter considérablement les générations futures. Ce soutien doit respecter les attentes de nos jeunes en matière de changement climatique pour un avenir plus sain et plus propre » justifie le document consulté par Bloomberg.
Parmi les propositions de l’Union Européenne figure la mise en place d’une exonération de TVA pour les véhicules « zéro émission », soit les voitures électriques et hydrogène. Un coup de pouce qui permettrait de diminuer drastiquement le prix des véhicules sur le marché. En France, la Taxe sur la Valeur Ajoutée est fixée 20 %. Là où une Peugeot e-208 est aujourd’hui vendue à partir de 26.300 € TTC une fois le bonus déduit, son prix tomberait à 21.900 € environ avec l’exonération de la TVA, soit plus de 4.000 euros d’économie.
A l’échelle du continent, l’exonération de TVA n’est pas une idée nouvelle. En Norvège, elle est déjà en place depuis plusieurs années et explique en grande partie le succès du véhicule électrique dans le pays.
🇪🇺 *ELECTRIC CARS SET TO GET BOOST IN EUROPE’S GREEN RECOVERY PLAN - BBG *#EU CONSIDERS VAT EXEMPTION FOR ZERO-EMISSION CARS https://t.co/brizQrep68
— Christophe Barraud🛢🐳 (@C_Barraud) 2020-05-19T15:08:12.000Z
Si la mise en place de cette exonération de TVA pourrait être la mesure phare de ce plan de relance européen, l’Europe étudie la mise en place d’autres leviers. Parmi eux figurent l’instauration d’une aide à l’achat européenne à destination des véhicules propres. Etalée sur deux ans, celle-ci bénéficierait d’une enveloppe de 20 milliards d’euros. Si le montant des aides allouées n’est pas encore indiqué, il devrait logiquement venir s’additionner aux aides déjà octroyées par les différents Etats Membres.
Du côté des infrastructures, la Commission songerait à doubler l’enveloppe allouée aux carburants alternatifs. Pour la recharge, l’objectif serait de déployer 2 millions de bornes de recharge à travers le continent d’ici 2025.
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