Le Tesla Cybertruck semble partir à la casse pour des causes peu graves. C’est en tout cas ce que laisse penser un site qui met aux enchères des épaves du pick-up électrique.
On savait déjà que le Tesla Cybertruck coûte cher à réparer, même pour des pièces simples. Il semblerait, en plus, que le pick-up électrique de la firme d’Elon Musk soit difficile à réparer.
En effet, des sites d’enchères montrent des Cybertruck déclarés en épave et mis au rebut. Pourtant, ceux-ci n’affichent pas des dégâts dont on pourrait penser qu’ils ont détruit la voiture.
La question est de savoir si ces modèles sont impossibles à remettre en état, ou si c’est le prix qui bloque. Après tout, on se rappelle qu’un pare-brise coûte près de 2000 dollars.
Mais surtout, un choc par l’avant peut coûter jusqu’à 2900 dollars en pièces seules, puisque c’est le prix de l’assemblage du frunk. Est-ce ce qui est arrivé à un de ces Cybertruck ?
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C’est possible, car le premier véhicule présent sur ces sites d’enchères a subi un choc frontal. Et c’est bien l’assureur du propriétaire qui a déclaré que le pick-up était une épave.
Noir mat, cet exemplaire affiche un peu plus de 6000 kilomètres au compteur. Il a subi un accident qui a déployé les airbags, a vraisemblablement déformé le pare-brise et cassé la partie avant.
Si l’on compte le pare-brise et le coffre avant, on en est déjà à près de 5000 dollars. Cela n’inclut pas les ailes, les dommages structurels, ni tout l’intérieur qui a aussi bougé.
On peut toutefois imaginer que si le châssis a été touché, il ne soit juste pas réparable. En effet, c’était une des craintes exprimées face à la technologie de presses géantes de Tesla. Le châssis se constitue de moins d’éléments, mais cela réduit évidemment la réparabilité.
Le Cybertruck ne sait visiblement pas nager
Un autre Cybertruck se montre sans aucun dégât, mais il est également en épave. Avec 42 kilomètres au compteur, il affiche aussi un autocollant disant “ligne de submersion”.
Il semble que ce véhicule soit allé dans l’eau, avec un niveau d’eau pourtant pas très haut puisque la ligne se situe au niveau du bas de caisse. Le Cybertruck n’est donc surement pas capable de rouler dans quelques dizaines de centimètres d’eau.
Pourquoi alors tenter de le faire après seulement 40 kilomètres au volant du véhicule ? C’est tout simple : parce qu’Elon Musk l’a dit ! L’an dernier, le patron de Tesla avait assuré que le pick-up pouvait aller dans l’eau.
Il avait même expliqué qu’il était “assez étanche pour brièvement servir de bateau. Il peut traverser des rivières, des lacs, voire même des mers qui ne sont pas trop agitées”. Comme souvent avec Musk, on se doute qu’il s’agit d’effets d’annonce.
Sa capacité à promettre des fonctionnalités inexistantes n’est plus à documenter. Mais pour une partie de ses aficionados, sa parole est encore d’évangile. Assez, en tout cas, pour noyer définitivement un véhicule à 80 000 dollars après 40 kilomètres.
