AccueilArticlesSalon de Shanghai 2025 : les marques chinoises déroulent le tapis rouge aux médias étrangers

Salon de Shanghai 2025 : les marques chinoises déroulent le tapis rouge aux médias étrangers

La suite de votre contenu après cette annonce

L’édition 2025 du salon de Shanghai a quelque chose de particulier. C’est la première fois que cette grande messe automobile accueille autant de journalistes et d’influenceurs étrangers. Une campagne de relations presse parfaitement huilée, alors que les marques chinoises font tout pour conquérir le monde.

Les marques chinoises ont les crocs

Le concept du salon de l’automobile est peut-être en voie d’extinction en Occident (plusieurs événements ont déjà fait faillite, y compris des piliers comme Genève), mais pas en Chine. Sur le plus grand marché automobile au monde, les événements du genre sont en plein essor. Et la dernière édition du salon de Shanghai en est l’exemple parfait.

À lire aussiOubliez le Tesla Robotaxi : la voiture électrique autonome est déjà là et elle est chinoise

Les 150 (au moins) constructeurs chinois ont les crocs. Face à la guerre des prix qui fait rage sur leur marché domestique et à la domination de quelques acteurs, BYD en tête, ils cherchent à se faire une place à l’étranger. Dans les allées du salon de Shanghai, le nombre de journalistes et d’influenceurs en provenance d’autres pays a atteint un record.

Pourtant, la Chine a toujours été assez stricte en ce qui concerne les conditions d’obtention d’un visa de journaliste. Mais, avec l’essor de l’industrie automobile du pays, les autorités ont décidé de donner du mou à leurs poulains. Pékin (et les marques chinoises) ont pris conscience de l’importance des médias internationaux.

BYD a invité 150 journalistes à Shanghai

Nos confrères américains de Bloomberg estiment que BYD aurait accueilli à lui seul 150 journalistes et influenceurs. Notre Soufyane a notamment été invité par BYD pour le compte d’Automobile Propre. En plus des Européens, il y avait aussi beaucoup de créateurs originaires d’Amérique latine (Salvador, Paraguay, Équateur, Chili ou Pérou).

Les firmes chinoises savent que cette région est particulièrement propice à l’expansion. Le marché est énorme et les barrières à l’entrée sont moins exigeantes qu’en Europe ou en Amérique du Nord. BYD construit justement une usine au Brésil. Un site de production où 150 000 unités seront bientôt fabriquées chaque année.

À lire aussiAu Brésil, Renault ouvre les portes de ses usines à un géant chinois de l’automobile

Les constructeurs chinois ont également invité des journalistes et des influenceurs américains alors que la plupart d’entre eux ne vendent aucune voiture aux États-Unis. Signe de cette prestation XXL de la part des Chinois, Felix Hammer, invité à Shanghai depuis les Pays-Bas, a plaisanté sur le fait qu’Audi ne l’aurait même pas emmené jusqu’au Portugal.

La suite de votre contenu après cette annonce

La suite de votre contenu après cette annonce


Nos guides