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En août 2014, Margaux annonçait ici la reprise de la marque espagnole Loryc par Charly Bosch pour lancer un modèle électrique aux lignes centenaires. Le projet est devenu réalité avec plusieurs exemplaires proposés à la location.
Loryc ? D’où vient ce nom dont la consonance ne semble en rien hispanique ? Selon le quotidien Majorca Daily Bulletin, il est formé du nom des 3 hommes qui ont permis la naissance de cette marque. Le premier, Albert Ouvrard, se serait familiarisé avec le monde automobile en travaillant pour Renault. Arrivé à Majorque, il aurait pris contact avec deux hommes d’affaires : Antonio Ribas, investi dans le transport maritime, et Rafael de Lacy qui représentait sur l’île la marque belge de voitures Minerva. Le nom de la société qu’ils créèrent en 1920 combine les premières lettres de leur nom de famille. Lacy, Ouvrard, Ribas y compañia = Loryc.
Il fallait la pugnacité d’un entrepreneur d’origine allemande, domicilié à Majorque, pour redonner vie à une entreprise locale disparue depuis plus de 90 ans. Une aventure qui a débuté en 2013 avec le rachat des droits sur la marque, et la conversion à l’électrique d’un modèle d’époque.
Mais les Loryc Electric RS qui roulent aujourd’hui sur l’île de Majorque sont des productions actuelles qui évoquent « La Sardina », un modèle sportif, léger et réactif qui a été engagé dans les courses d’automobiles de l’époque. Le quotidien de Majorque souligne que la marque était alors placée dans le top 5 des ventes de voitures en Espagne.
Pourquoi renaître avec une voiture électrique ? Ce scénario est conforme à l’idée de Charly Bosch de préserver l’environnement de l’île espagnole. En mars de la présente année 2018, les premiers exemplaires de Loryc Electric RS ont fait parler d’eux en se défiant lors d’un rallye auquel participait Jutta Kleinschmidt, seule femme à avoir remporté le Dakar (en 2001).
Plus récemment, les engins sont venus au devant des participants au rallye Banyuls-Baléares-Barcelone-Perpignan organisé par Robert Morandeira et le noyau dur de L’Ame66 dans le cadre des Rencontres euro-régionales de véhicules électriques de Rivesaltes (R.E.V.E.R). Bob66 commente : « C’est une voiture électrique avec beaucoup de réactivité, très agréable à conduire, et sympa pour faire du tourisme ».
Oubliez l’ABS, la direction assistée et autres automatismes. Robert Morandeira assure qu’à l’usage, le volant se manie très bien. Et pour le confort des passagers, ce sera sans porte, ni toit, ni poste radio. « Mais vous avez votre canapé à la maison ! », ajoute avec humour Charly Bosch sur le site dédié à l’engin : www.lorycelectric.com.
Avec une batterie d’une capacité de 30 kWh, l’autonomie est supérieure à 200 kilomètres. Le véhicule est homologué en quadricycle, justifiant l’usage de composants et matériaux légers, en particulier l’aluminium. L’Electric RS pèse moins de 450 kilos sans sa batterie, et environ 800 avec le pack. Comme il y a une centaine d’années, les Loryc Electric RS sont fabriquées à la main, nécessitant plus de 1.000 heures de travail par véhicule. « De quoi durer une centaine d’année », indique l’entrepreneur, particulièrement fier du résultat.
S’il avait été prévu un jour de commercialiser cette voiture, aujourd’hui, Charly Bosch souhaite surtout à présent en faire un objet de divertissement et de découverte de l’île, sans émissions de gaz polluants ou de CO2. Les Loryc Electric RS constituent également d’excellents supports pour la communication des entreprises implantées sur le territoire.
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