Faraday Future a annoncé un événement pour révéler une toute nouvelle stratégie. Celle-ci reposera sur la création d’une marque avec des investisseurs chinois.

Faraday Future a tout tenté pour survivre aux Etats-Unis depuis la révélation de sa FF91. La berline électrique luxueuse se présentait en 2017 comme une future référence du marché.

Mais l’entreprise a fait face à une véritable descente aux enfers dans son aventure électrique. Elle a découvert les difficultés de l’industrie automobile et a été sauvée à de nombreuses reprises.

Fin 2023, sa situation désespérée a obligé ses dirigeants et actionnaires à revoir entièrement leur plan. Et il semble que celui-ci passe irrémédiablement par la Chine, avec une coentreprise.

Faraday Future a ainsi promis une annonce en ce sens pour le 19 septembre. Il s’agira précisément d’une entreprise de mobilité électrique partagée qui se basera en Californie. L’entreprise s’appellera China-US Automotive Bridge Strategy.

Un “pont” entre la Chine et les USA

Littéralement, cette structure sera un pont entre les forces de l’industrie américaine et les fabricants chinois de pièces, comme des batteries, moteurs et autres circuits électroniques.

Au cœur de cette nouvelle stratégie, Faraday Future lancera une seconde marque de voitures. Celle-ci se voudra bien plus abordable que les 300 000 dollars de la FF91. L’objectif sera de viser une fourchette de 20 000 à 80 000 dollars, tout en intégrant l’IA aux modèles.

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“Notre stratégie pourrait introduire un véhicule électrique performant à une fraction du prix en dotant une deuxième marque d’une grande partie des technologies de base utilisées sur le FF 91 à 300 000 dollars”, a déclaré Matthias Aydt, PDG mondial de Faraday Future.

L’objectif est évidemment de récupérer des pièces chinoises moins chères pour cette nouvelle marque. Grâce à des coûts moindres, cette nouvelle entité pourra dégager du bénéfice et attirer des clients.

En vendant davantage de véhicules, cette deuxième structure aidera Faraday Future à survivre. C’est clairement une des dernières chances pour la firme, qui n’a vendu que peu d’unités de son onéreux véhicule électrique.