Alfa Romeo espère toujours élargir sa gamme avec un cinquième modèle. Un grand SUV électrique a clairement la préférence de la direction, même si une berline plus compacte aurait aussi son intérêt.

Alfa Romeo ne fait pas mystère du plan de renouvellement de ses modèles, avec un nouveau Stelvio dès l’année prochaine, suivi en 2026 par une nouvelle Giulia. Pour la suite, tout ne semble pas encore totalement décidé. Deux pistes sont possibles, mais celle qui est préférée par la direction reste en suspens. Car son avenir dépend de l’élection américaine de la fin d’année.

Un grand SUV électrique, positionné au-dessus du Stelvio, aurait du sens pour afficher le positionnement de la marque Alfa Romeo. Impossible d’être réellement considéré comme une marque premium sans avoir un pied dans le segment E face aux BMW iX, Mercedes EQE, Audi Q8 et la flopée de modèles chinois. Avec la plateforme STLA Large, Alfa Romeo a tous les éléments à sa disposition pour concevoir un tel modèle.

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Mais ses ventes seront fortement dépendantes du marché américain sur lequel la marque italienne compte bien rester. Sauf que l’élection présidentielle peut rebattre les cartes. Une réélection de Donald Trump porterait assurément un coup brutal à l’expansion du marché de l’électrique outre-Atlantique. Malgré tout, ce projet reste celui qui a les faveurs de Jean-Philippe Imparato pour un lancement en 2027.

Une berline et un Spider pour remplacer le SUV ?

L’autre piste concerne plus directement le marché européen, puisqu’il s’agirait d’une nouvelle Giulietta. Une berline compacte, électrique elle aussi, qui reposerait sur la plateforme STLA Medium et partagerait en cela ses composants avec les futures 308, Astra et Delta. Outre le fait de ne pas être un SUV, ce projet a un autre argument de taille pour séduire les Alfistes : il ouvrirait la porte au retour d’un Spider dans la gamme…

Alors, l’argent des SUV, ou la passion des Alfistes ?