Ferrari n'est pas parti dans la voiture électrique de gaité de cœur. Mais le constructeur italien semble désormais convaincu de l'avenir de cette technologie dans sa gamme.

Dans quelques jours, Ferrari doit inaugurer une nouvelle usine à Maranello, et ce n’est pas une simple petite anecdote. Elle aura en effet pour tâche de produire dès l’année prochaine la première Ferrari électrique de l’histoire…

Et le cheval cabré a beau avoir été (très) réticent pour ce passage à l’électrique, il a désormais une confiance totale sur le sujet, alors même que des constructeurs lèvent le pied ou que certains alertent sur l’idée que les clients ne sont pas prêts pour une sportive électrique. La nouvelle usine devrait en effet accroître la production de la marque d’un tiers en la portant à 20 000 voitures par an. Ce qui n’est pas rien pour une firme qui fonde son succès sur l’exclusivité et la rareté. En 2000, Ferrari produisait tout juste 4000 voitures…

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L’exclusivité devrait rester de mise pour la première Ferrari électrique. Son prix proche du demi-million d’euros en fera en effet le véhicule le plus cher de la gamme. Mais il sera suivi par une seconde offre, déjà en cours de développement à Maranello. Un premier modèle hyper exclusif destiné à tester les bases techniques et la réaction du public, suivi d’un second plus “abordable”… De la même manière, l’hybridation avait été introduite par l’hypercar LaFerrari avant d’être proposée sur d’autres modèles comme aujourd’hui les SF90 ou 296.

Par contre, cela a été martelé à de nombreuses reprises, tant que cela sera possible, Ferrari proposera des moteurs thermiques à ses clients.