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Des chercheurs de la KAUST affirment avoir mis au point une cellule électrochimique permettant d’extraire à un coût intéressant le lithium contenu dans l’eau de mer.
La demande croissante en lithium pour produire les batteries des véhicules électriques pourrait bien déboucher dans quelques dizaines d’années sur une pénurie.
Depuis longtemps, les scientifiques affirment que la mer contient des quantités phénoménales de ce matériau. Les chercheurs de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Arabie saoudite) estiment qu’il en existe 5 000 fois plus dans les réserves contenues dans les océans par rapport aux gisements terrestres.
Il manquait un élément essentiel pour permettre l’extraction du lithium présent à une concentration très faible de 0,2 ppm (partie par million) dans l’eau de mer.
Cet élément, la KAUST semble l’avoir mis au point par l’intermédiaire d’une cellule électrochimique à membrane LLTO (Titanate de lithium, lanthane). Sa perforation permet de laisser passer les ions lithium tout en bloquant le sodium, le magnésium et le potassium présents dans l’eau de mer à des concentrations beaucoup plus élevées.
Avec seulement l’équivalent de 5 dollars (4,1 euros) d’électricité à une tension de 3,25 V, ce système permettrait d’obtenir 1 kg de lithium à partir de l’eau de mer.
Mieux encore, le coût serait entièrement gommé par les 2 coproduits dégagés par ce scénario : de l’hydrogène et du chlore.
En une seule opération, il serait donc possible d’obtenir du lithium pour les véhicules électriques à batterie et de l’hydrogène pour les véhicules électriques à pile à combustible.
L’équipe compte sur l’industrie du verre pour produire à grande échelle et à un coût abordable les membranes LLTO.
Philippe SCHWOERER
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