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Longtemps présenté comme le « Tesla chinois », Nio s’est développé autour du principe de l’échange de batterie. Mais pour conquérir de nouveaux marchés, il pourrait s’ouvrir à des motorisations hybride à prolongateur d’autonomie.
Les ventes de véhicules électrifiés (NEV) flirtent désormais avec les 50 % de part de marché en Chine. Des modèles électriques, mais aussi hybrides rechargeables ou avec prolongateur d’autonomie (hybride série). Ces deux dernières catégories voient d’ailleurs leur part progresser depuis deux ans et représentent près de 40 % des ventes de NEV.
Certains modèles proposent le choix entre électrique ou une solution avec moteur essence (hybride rechargeable classique ou prolongateur d’autonomie). Dans ce cas, l’électrique est souvent minoritaire dans les ventes. Pour le Aito M9, seulement 1 client sur 5 opte pour la version 100 % électrique, les autres profitant de l’autonomie étendue par le moteur essence.
Chantre du véhicule électrique, fréquemment présenté comme le « Tesla chinois » à ses débuts, Nio pourrait lui aussi se pencher sur cette technologie. Mais uniquement hors de Chine. Sa troisième marque Firefly, qui doit être lancée avant la fin de l’année, pourrait ainsi proposer un prolongateur d’autonomie en 2026.
L’idée aurait été suggérée par un des principaux actionnaires de la marque, CYVN. Le fonds d’investissement d’Abu Dhabi estime ainsi que Nio pourrait mieux se développer à l’international avec ce type d’offre. Dans les pays du Moyen-Orient tout d’abord, mais aussi en Europe. Avec un moteur essence, un modèle électrique à prolongateur d’autonomie n’est pas un véhicule électrique, et n’est donc pas touché par la surtaxe de l’Union Européenne.
Néanmoins, cette rumeur a été démentie par plusieurs dirigeants de Nio, qui argumentent sur le fait que la solution d’échange de batterie, qui sera également exploitée par Firefly, permet le même service qu’un prolongateur d’autonomie. Une affirmation qui n’est toutefois valable que dans un pays richement doté en stations d’échange comme la Chine.
Ces démentis peuvent donc aussi être le signe que cette technologie ne serait pas proposée en Chine. Firefly est en effet une marque pensée principalement pour les marchés internationaux. Dont l’Europe, puisqu’il s’agit d’une berline compacte qui entrera en concurrence avec les Megane, ID.3, Born ou MG4.
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