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Les sous-sols de l’hexagone regorgeraient de lithium selon une étude du bureau de recherche géologique et minier (BRGM). Problème : son extraction serait plus complexe qu’ailleurs et pourrait compromettre sa compétitivité.
Fabriquer des batteries de voiture électrique avec du lithium français ? Cela pourrait être une réalité si l’on parvient à l’extraire de nos roches. Une étude du BRGM affirme qu’une grande partie des réserves hexagonales se trouverait sous le Massif Central. Un gisement de 320.000 tonnes y serait présent en plus d’autres régions déjà identifiées. « Les massifs varisques isolés de la Montagne Noire, des Maures-Tanneron et des Vosges et des massifs cristallins externes des Alpes, le sud du Massif armoricain et dans une moindre mesure le bloc du Léon apparaissent également très favorables » explique l’organisme expert des sous-sols.
Reste à trouver comment extraire ce lithium présent dans nos montagnes sans faire enfler son prix ni massacrer l’environnement. La concurrence est rude, la majeure partie de ce métal étant de nos jours facilement miné dans des pays en voie de développement pas toujours soucieux de l’impact écologique. Il faut également créer une filière industrielle capable de transformer le minerai en hydroxyde de lithium, la forme actuellement utilisée dans les batteries. Une première solution est proposée par le syndicat des énergies renouvelables (SER) via la géothermie. En effet, 80% du lithium contenu dans les eaux thermales en profondeur pourrait être récupéré selon le syndicat. A travers une dizaine de centrales géothermiques similaires à celle de La Roquette en Alsace, il affirme que « la France pourrait produire l’équivalent de 6 % du marché mondial de lithium ou au moins satisfaire les besoins français ».
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