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Une nouvelle analyse de Transport & Environment (T&E) montre que près de la moitié des bus vendus au sein de l’Union européenne en 2024 étaient « zéro-émission ». L’ONG estime qu’à ce rythme, tous les nouveaux bus urbains vendus en 2027 pourraient être propres.
Une analyse de T&E montre que le marché des bus urbains opère une transition importante en Europe. En 2024, 49 % des bus immatriculés sur le Vieux continent étaient « propres » (100 % électriques ou à hydrogène). Et c’est l’électrique qui domine ce marché avec 46 % des immatriculations, contre 3 % pour l’hydrogène et 16 % pour l’hybride.
Comme c’est le cas de la Norvège sur le marché des automobiles, certains pays sont plus en avance que d’autres sur les bus urbains. Les Pays-Bas et la Finlande ont notamment immatriculé 100 % d’autobus électriques en 2024. La France progresse moins vite que la moyenne avec « seulement » 33 % de nouvelles immatriculations électriques.
Marie Chéron, experte pour T&E France, précise que « le moindre dynamisme de la France et de l’Allemagne sur les bus électriques peut s’expliquer en partie par l’importance de ces marchés, qui ont de plus gros volumes à convertir ». En France, c’est le gaz qui domine avec 39 % de nouvelles immatriculations en 2024.
À lire aussiScandale : des millions d’euros détournés avec des bus électriques qui n’existaient pasL’Estonie se distingue par une transition rapide avec 84 % de nouveaux bus électriques en 2024, contre 0 % en 2023. La preuve que les choix politiques et énergétiques sont d’une grande importance pour impulser une dynamique. Enfin, il y a aussi des mauvais élèves : la Lituanie (avec 5 % de bus propres), la Hongrie (4 %) et la Slovaquie (0 %).
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