AccueilBrèvese.Go Life : la citadine électrique reprend sa production

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e.Go Mobile revient de loin. Alors que de lourdes craintes pesaient sur la citadine électrique, le constructeur allemand a finalement réussi à boucler la levée de fonds nécessaire à la reprise de la production.

La pandémie de la Covid-19 a bien secoué e.Go Mobile. Une procédure de sauvegarde avait même été déposée auprès du tribunal d’Aix-la-Chapelle en avril 2020. Les chaînes d’assemblage de la e.Go Life étaient à l’arrêt depuis début juillet 2020. Les 450 salariés ont été mis au chômage partiel.

La startup allemande devrait sortir de l’ornière. Et ce, grâce à une levée de fonds de 30 millions d’euros. À la manœuvre : nd Industrial Investments B.V., derrière lequel se cache son actionnaire majoritaire.

De grands noms sont venus porter secours à la citadine électrique. Ainsi Alejandro Agag, fondateur de la Formule E, et l’acteur réalisateur Edward Norton. Également John Snow, ancien secrétaire au Trésor américain, et Moore Strategic Ventures.

Les salariés devraient progressivement sortir de leur chômage partiel. La production de l’engin reprendrait en juin prochain. Les premiers exemplaires seraient livrés en juillet, dans une édition spéciale e.GO Life Next. Une désignation qui rappelle le nom adopté par l’entreprise en septembre dernier : Next.e.GO Mobile SE.

Mille unités de cette série limitée seront livrées aux premiers clients. Son prix de vente en Allemagne : 22 990 euros.

L’autonomie de la citadine électrique est de 132 km selon le cycle mixte WLTP. Elle est obtenue d’une batterie lithium-ion de 21,5 kWh de capacité énergétique. Le pack alimente un moteur de 57 kW de puissance.

Avis de l'auteur

C’est une bonne nouvelle que la citadine électrique ne sombre pas avec l’actuelle pandémie. Pour une mobilité plus durable, les constructeurs ont beaucoup à apprendre d’entreprises comme E. Go Mobile. Et de Sono Motors aussi. Ces startups maintiennent un segment que les grandes marques veulent déserter pour des raisons de rentabilité insuffisante. C’est une bonne chose que des personnalités prêtent leur nom pour assurer un avenir à ces sociétés. Elles sont financièrement un peu fragiles, car elles doivent tout créer. Y compris leur outil de production.

Philippe SCHWOERER

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