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Fraîchement débarquée dans le monde des supercars, la marque californienne Czinger lance la 21C aux spécificités avant-gardistes.
Tête de gondole technologique, les supercars ont toujours mis en avant les solutions techniques de demain. C’est d’autant plus vrai actuellement, avec l’arrivée de nombreux missiles routiers électriques. La Czinger 21C ne déroge pas à la règle, mais retient des choix plutôt exotiques dans le milieu.
À commencer par sa fabrication qui utilise généreusement l’impression 3D. Car en dehors des pièces en fibre de carbone fabriquées traditionnellement, la Czinger 21C repose sur de nombreux éléments usinés selon la méthode Selective Layer Sintering : dans ce processus, un laser vient solidifier les alliages en poudre (alliage d’aluminium et de titane) couche par couche, jusqu’à former une pièce. C’est ainsi que sont nés le tableau de bord, la structure avant, les triangles et la suspension ou l’échappement.
Avec ce procédé et un assemblage réalisé par des bras robotisés, la supercar américaine ne pèse que 1 250 kg dans sa version de base, ou même 1 218 kg en déclinaison Lightweight Track Configuration, où les appendices aérodynamiques apportent 790 kg d’appui à 250 km/h.
Dans le dos des deux passagers, installés en tandem comme dans une Renault Twizy, se trouve un V8 2,88 litres biturbo. L’unité thermique, capable d’aller chercher les 11 000 tr/min, est associée à deux moteurs électriques posés sur le train avant, eux-mêmes alimentés par une batterie au lithium-titanate. La fiche technique annonce une puissance totale de 1 250 ch, qui lui permet de viser une vitesse de pointe de 432 km/h et un 0-100 km/h en 1,9 seconde.
Comme la Honda NSX, son empreinte écologique s’annonce toute relative. Mais elle démontre tout le potentiel de l’électrification dans le domaine des performances.
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