AccueilArticlesLe chinois Xpeng défend sa place en Europe : "nous ne sommes pas juste une alternative bon marché"

Le chinois Xpeng défend sa place en Europe : "nous ne sommes pas juste une alternative bon marché"

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Le patron de Xpeng a récemment pris la parole pour défendre l’accès des véhicules électriques chinois sur le marché européen. Selon lui, les modèles de son entreprise ne sont pas juste une « alternative bon marché ». Il estime que Xpeng est en capacité d’apporter les « meilleures technologies » du marché.

Les voitures électriques chinoises sont dans le viseur des autorités européennes depuis plusieurs mois. La Commission a notamment ouvert une enquête à l’automne 2023 dans le but d’augmenter les droits de douane. Ursula Von der Leyen estime que les subventions publiques distribuées aux constructeurs chinois permettent de maintenir des « prix artificiellement bas » et que « cela fausse notre marché ».

Xpeng veut apporter les « meilleurs produits » aux Européens

Mais les constructeurs de l’empire du Milieu ne comptent pas se laisser faire. Brian Gu, le patron de Xpeng a pris la parole pour faire connaître sa position. Il estime que « nous ne venons pas en Europe parce que nous sommes l’alternative bon marché aux produits existants, mais parce que nous voulons apporter aux Européens la meilleure technologie qui a été développée sur un marché chinois hautement compétitif ».

Une déclaration qui a le mérite d’être claire. Il affirme que les Chinois sont en avance sur les marques européennes. Si des subventions publiques ont bien été distribuées en masse, force est de constater que des constructeurs comme BYD, Nio, Xpeng, Zeekr ou Li Auto ont effectivement pris de l’avance d’un point de vue technologique. Xpeng vient d’élargir sa présence en Europe en se lançant en France et en Allemagne.

L’Allemagne s’oppose également aux droits de douane

« Nous voulons accéder au marché européen, et aux clients qui souhaitent adopter des produits capables de contribuer à la transition énergétique », a-t-il ajouté. Lors de cette même conférence, Ola Källenius, PDG de Mercedes, a aussi pris la parole. Il estime que « les droits de douanes sont un outil grossier » et qu’il y a « d’autres méthodes possibles ». Une position que partage également BMW et le gouvernement allemand.

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Le vote définitif sur les nouveaux droits de douane aura lieu ce vendredi 4 octobre. La piste d’un prix minimum a été évoquée. Quoi qu’il en soit, il est peu probable que les 27 renversent la décision de la Commission européenne. Nous serons bientôt fixés. Mais la Chine menace de représailles sur son propre marché et pourrait viser tout particulièrement les voitures thermiques en provenance d’Allemagne.

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