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Déclinée en deux versions de 286 et 326 chevaux, l’ID.3 muscle son jeu dans ces versions GTX et GTX Performance. Le constructeur annonce désormais un 0 à 100 km/h en moins de 6 secondes, un couple supérieur à 500 Nm et une vitesse maximale pouvant atteindre les 200 km/h. Et si avec tout cela, l’ID.3 GTX offrait en prime une bonne autonomie…
Après l’ID.7 Tourer et l’ID.7 GTX à retrouver très bientôt sur AP, l’autre nouveauté dévoilée par Volkswagen ce 13 mars est l’ID.3 GTX, déclinée également dans une version dite « Performance ». Deux plateformes qui se distinguent par des motorisations différentes et pour lesquelles Volkswagen promet des sensations de conduite inédites… tout du moins pour une ID.3 sur le segment des compactes. Nous étions conviés par le constructeur à la présentation dite « statique » de la famille GTX parmi lesquels ce modèle n’a pas manqué d’interpeller les foules.
Les deux déclinaisons sportives de l’ID.3 sont dotées d’un moteur synchrone à aimant permanent (APP550) situé sur l’essieu arrière, couplé à une boîte de vitesses à un seul rapport à deux étages. Ce qui fait la différence, c’est la puissance de ce bloc électrique qui est de 210 kW sur la GTX et 240 kW sur la GTX Performance, soit respectivement 286 et 326 chevaux. On ne vous servira pas le couplet sur les atouts de l’électrique en matière de couple et d’agrément de conduite, en tant que lecteur d’Automobile-Propre, vous l’avez sans doute en tête, mais ces premières caractéristiques donnent déjà un peu le ton. Quand on sait comment une simple MG4 en version Standard avec ces quelque 125 kW (170 ch) devient étrangement fun sitôt qu’on désactive l’ESP, on se dit que ces ID.3 GTX devraient l’être encore un peu plus.
Pour en revenir aux deux versions proposées par VW, l’écart de puissance affiché pour les moteurs donne lieu à des chronos légèrement différents. En l’occurrence, le constructeur annonce que l’ID.3 GTX abat le 0 à 100 km/h en 6 secondes et la déclinaison GTX Performance fait mieux avec 5,6 secondes. Les vitesses maximales sont respectivement bridées à 180 et 200 km/h contre 160 km/h pour les versions « non GTX ». En revanche, sans distinction, le couple maximal indiqué est de 545 Nm pour les deux versions, c’est plus que le couple disponible sur les moteurs V6 Turbo disponibles chez Volkswagen.
Pour atteindre de telles performances, le constructeur précise avoir fait un travail particulier pour renforcer la boîte de vitesses et améliorer le moteur électrique. Ainsi, la partie rotor est dotée d’aimants plus puissants, mais également capables de supporter des températures de fonctionnement plus élevées. Le stator est amélioré avec un nombre de spires augmenté et une chemise de refroidissement par eau et par huile contribuant là aussi à la gestion de la montée en température du moteur.
Concernant la partie châssis, Volkswagen fait état de trains roulants renforcés à l’aide de barres stabilisatrices et d’une direction qu’on nous annonce comme étant plus précise. Nous verrons à l’usage s’il est juste question ici d’une direction un peu rigidifiée pour réduire l’effet « trop léger et assez peu informatif », ou si un réel travail a été effectué pour rendre l’ensemble plus communicant avec le conducteur.
À lire aussiVolkswagen ID4 GTX : tout savoir sur la première GTI électriqueL’ID.3 GTX et GTX Performance profitent toutes les deux d’une gestion adaptative des suspensions, alias le DCC. Les ingénieurs de la marque nous ont cependant promis des sensations inédites sur la compacte électrique et plus spécifiquement sur la GTX Performance qui bénéficie d’un « DCC Sport ». Cette « régulation adaptative des trains roulants », comme nous le décrit la marque, fonctionne sur un nouveau logiciel Volkswagen exploitant d’autant plus les données des capteurs de la voiture pour piloter encore plus finement les amortisseurs. En conséquence, les ID.3 profiteraient ainsi d’une plage de calibration plus large du typage de conduite.
En d’autres termes, on retrouve les traditionnels modes « Eco, Confort, Sport et Individual », mais ceux-ci proposeraient des différences aussi bien marquées dans la réactivité du moteur que dans la configuration du châssis et de la direction. Affaire à suivre avec des tests.
Sans surprise, l’ID.3 GTX fait le plein de technologies d’aide à la conduite : aide au freinage d’urgence en cas de détection de piéton ou de cycliste, assistant de maintien de voie (Lane Assist), détection de panneaux, avertissement de danger local (V2X) et le régulateur/limiteur de vitesse. Attention, VW précise que ce dernier pourra être mis à jour vers la version dite active du régulateur, soit qui maintient une distance de sécurité avec les autres véhicules. C’est assez surprenant que cela ne soit pas en série dès la sortie de ce modèle.
Plus dynamique, plus agile, plus précise et pas moins endurante pour autant, l’ID.3 GTX cocherait toutes les cases. Attention, à l’heure d’écrire ces lignes, le constructeur ne communique qu’une autonomie estimée puisque le véhicule n’a pas passé les cycles d’homologation.
Ainsi, grâce à sa batterie de 79 kWh net (84 kWh brut) intégrée dans le plancher, il serait possible de parcourir jusqu’à 600 km avant de refaire le plein et sur une estimation du cycle mixte WLTP. Une donnée qu’il faudra vérifier, tout comme l’efficacité de son système de charge en 400 volts. La puissance maximale annoncée est de 175 kW, ce qui permettrait de faire le 10 à 80% en 26 minutes. Attention, il s’agit là aussi d’une valeur prévisionnelle.
En option, vous pourrez souscrire au « Travel Assist » pour un maintien de cap évolué avec assistance au changement de voie ou encore le « Park Assist Plus » qui prend en charge les manœuvres de stationnement avec mémorisation des 50 derniers mètres parcourus. Cerise sur le gâteau : une fonction « Remote » accompagne le « Park Assist Plus » et vous permettra de stationner le véhicule depuis votre smartphone et une application mobile dédiée.
Une nouvelle fois encore, Volkswagen ne joue pas vraiment la carte de l’audace. Zéro prise de risque avec cette livrée de la compacte qui revendique pourtant un caractère bien trempé. Nul doute que certains la reconnaîtront du premier coup d’œil grâce à ces quelques différences esthétiques plus ou moins prononcées.
Ces GTX se distinguent d’abord par un pare-chocs avant spécifique, aux lignes plus saillantes, plus marquées, notamment sur les flancs pour mettre un peu plus en valeur les entrées d’air. Celles-ci sont d’ailleurs soulignées de chaque côté du bouclier par des feux de jour en forme de triangles superposés formant une pointe lumineuse (à LED) attirant le regard vers le centre de la calandre soutenu par cette barrette noir brillant et surplombant une grille aux larges X évoquant, justement, sa filiation à la famille GT… X ! Sur une présentation statique, sous un beau soleil, c’est réussi, mais tous ces éléments de carrosserie noir brillant, qui plus est positionné en partie basse de la ceinture de caisse, devront encaisser les projections de gravier et petits objets sur la chaussée.
Mais pour le coup, pas de doute, tout cela contribue à identifier la petite boule de nerf du premier coup d’œil et puis n’oublions pas les coques des rétroviseurs en noir ainsi que les badges GTX disposés de-ci de-là. Les jantes en alliage léger de 20 pouces de type « Skagen » sont proposées en série (20″ x 215 pour la GTX et 20″ x 235 pour la GTX Performance) et, en option, Volkswagen proposera ces mêmes jantes dans une finition noire intégrale.
Les phares LED à faisceau matriciel « IQ.Light » qui sont habituellement proposés en option sont ici livrés en série. Il est à noter que si la signature lumineuse est désormais largement connue chez le constructeur, cette ID.3 n’est pas dotée du logo lumineux à l’avant, car ce dernier est un rien trop grand pour cela.
À l’intérieur, les finitions et les assemblages sont impeccables. On retrouve le même volume de coffre de 385 litres, un bel espace aux jambes à l’arrière et un cockpit intégralement numérique à l’avant qui fait de cette ID.3 GTX un modèle bien équipé. Android Auto et Apple CarPlay sans fil sont de la partie, mais sachez que VW promet une refonte réussie de son système d’infodivertissement. L’assistant personnel IDA n’échappe pas à cette mise à jour, puisqu’elle peut dorénavant s’appuyer sur l’IA Chat GPT pour fournir des réponses à vos requêtes les plus variées.
Reste que si tout semble impeccable à l’intérieur, encore faut-il être adepte des intérieurs sombres, à l’image de la finition ArtVelours Eco de notre modèle de présentation. Tout est néanmoins impeccable, les surpiqûres rouges donnent du caractère et, heureusement, le large toit panoramique apporte de la lumière.
La planche de bord intégralement numérique n’évolue que par les quelques touches propres à cette finition GTX et un badge ajouté au bas du volant. On retrouve la même composition avec un écran en guise d’instrumentation numérique ainsi qu’un écran central de 12,9 pouces de diagonale pour l’infotainement.
Bref, tout est très propre, mais pas très joyeux. Si cette GTX sera proposée en cinq coloris, dont le rouge roi métallisé (les autres coloris sont le gris lunaire, le noir ébène métallisé, blanc acier métallisé et gris argent métallisé), nous trouvons les lignes extérieures de cette compacte sportive un rien trop sage pour un modèle sportif. Et vous, qu’en pensez-vous ?
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