AccueilArticlesVoitures électriques et hybrides rechargeables : les meilleures ventes de février

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Grâce au baromètre de l’Avere France, Automobile Propre dresse la liste des voitures électriques et hybrides rechargeables les plus vendues en France au cours du mois de février 2020. Alors que la Renault ZOE s’impose une nouvelle fois sur le marché de l’électrique, PSA occupe le trio de tête sur le segment hybride rechargeable.

La Renault ZOE remporte le duel face à la Peugeot e-208

Avec 9452 unités écoulées, la voiture électrique a représenté 5,6 % des ventes de voitures neuves au cours du mois écoulé. Certes moins que les 8,16 % enregistrés en janvier mais bien plus que les 2 % de moyenne observés en 2019.

Pour le deuxième mois consécutif, la Renault ZOE remporte la bataille des citadines électriques françaises. Avec 3076 immatriculations réalisées en février dans l’Hexagone, la ZOE est très loin des plus de 5000 exemplaires immatriculés en janvier tandis que la citadine du lion joue la stabilité avec 2495 e-208 écoulées, soit quasiment l’équivalent de ce qui avait été réalisé au cours du mois précédent. Si l’on regroupe les différentes marques du groupe, PSA caracole toutefois en tête. En y ajoutant les ventes de la DS 3 électrique (517), de l’Opel Corsa-e (165), de la petite C-Zero (162), de la Peugeot e-2008 (85) et de l’anecdotique e-Méhari (8), le groupe de Carlos Tavares cumule plus de 3400 voitures électriques immatriculées en France sur le mois de février et dépasse de peu son concurrent. Avec 283 Leaf et 14 e-NV200, l’Alliance Renault-Nissan se contente de 3373 immatriculations sur le segment VP.

Avec 2495 immatriculations enregistrées, la Peugeot e-208 occupe la seconde place du marché français de l’électrique en janvier.

Du côté des autres événements marquants du mois écoulés, on notera la montée en puissance du Kona électrique (414), désormais industrialisé en Europe, et l’arrivée des premiers exemplaires de la Mini électrique (34) et de la Porsche Taycan (25). Avec 165 immatriculations, l’Opel Corsa-e arrive également sur le marché tricolore avec de premiers modèles vraisemblablement destinés aux concessions du constructeur.

Source : AVERE France

PSA en force sur l’hybride rechargeable

L’offre en matière de véhicules hybrides rechargeables se diversifie et cela fait naturellement du bien au segment qui a totalisé 3899 immatriculations le mois dernier, représentant 2,3 % des ventes de véhicules neufs.

Le DS 7 Crossback e-tense, leader du segment PHEV en février

Dans le trio de tête, on retrouve trois modèles du groupe PSA. Alors que le DS 7 Crossback e-tense s’impose largement en tête avec 728 exemplaires écoulés, les déclinaisons « plug-in hybrid » des Peugeot 3008 et 508 se suivent dans un mouchoir de poche avec respectivement 428 et 422 immatriculations.

En tête du marché en 2019, les autres constructeurs se contentent des places suivantes. Avec 216 immatriculations, le BMW X5 eDrive se classe quatrième tandis que la version branchée du Cayenne occupe la cinquième place.

Source : AVERE France

L’utilitaire en encéphalogramme plat

Moins pressurisé par les normes, l’utilitaire électrique conserve ses courbes platoniques avec 703 unités enregistrées sur le mois écoulé.

Toujours en tête faute de concurrents, le Renault Kangoo ZE occupe toujours la première place. Avec 313 immatriculations, il représente près de 50 % du marché, le reste se partageant entre trois principaux modèles : le petit Goupil G4 (105), le Nissan e-NV200 (97) et la version commerciale de la Renault ZOE (93).

Source : AVERE France

Avis de l'auteur

8,16 % du marché en janvier et 5,6 % en février. Si les chiffres de l’électrique pour ce début d’année sont plutôt bons, il convient de rester vigilant et de continuer à observer l’évolution du marché. Les immatriculations ne sont que le reflet d’une réalité décalée et les conséquences de prises de commandes réalisées il y a parfois plusieurs mois. Les commandes à l’instant T ? Seuls les constructeurs ont cette donnée, pourtant essentielle à une évaluation "réelle" de la dynamique du marché. Certains éléments de contexte sont également source d’inquiétude. Il y a d’une part le Conavirus dont l’expansion pourrait entraîner une désertion des clients en concessions et de l’autre le « bad-buzz » médiatique lié à l’arrêt du réseau Corri-Door, susceptible de décourager certains acheteurs de passer à l’électrique.

Michaël Torregrossa

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