AccueilArticlesUsine de batteries ACC : pourquoi l'Italie ne versera pas les 200 millions d'euros promis à Stellantis

Usine de batteries ACC : pourquoi l'Italie ne versera pas les 200 millions d'euros promis à Stellantis

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L’Italie vient d’annoncer officiellement son retrait du projet ACC à Termoli. Alors que la construction de l’usine de batteries de Stellantis est en pause, le gouvernement italien a décidé de réaffecter les 200 millions d’euros promis à d’autres projets.

L’Italie réaffecte les fonds promis à la co-entreprise ACC

ACC, une alliance entre Stellantis, Mercedes et TotalEnergies, a récemment interrompu les travaux sur le site de Termoli, en Italie. Même chose à Kaiserslautern, en Allemagne. Alors que le marché est instable, la co-entreprise joue la carte de la prudence. Mais cela n’est pas du goût de l’Italie. Fin août, le gouvernement avait prévenu que si Stellantis ne s’engageait pas à reprendre la construction du site « dans les heures qui viennent », le financement serait suspendu.

Le ministre de l’Industrie, Adolfo Urso, a tenu sa promesse. Les fonds initialement alloués à l’usine de batteries ACC vont être réaffectés. L’homme politique italien a déclaré qu’il utiliserait les 200 millions d’euros promis à la co-entreprise (une enveloppe provenant des fonds de relance post-COVID de l’Union européenne) pour soutenir des investissements « conformes à la stratégie énergétique de Rome » visant à rendre son économie « plus verte ».

Mais tout n’est pas perdu

Pour atténuer l’impact du retard pris avec cette usine de batteries, Stellantis continuera de fabriquer des moteurs à combustion dans l’usine de Termoli jusqu’en 2028. Mais Adolfo Urso n’a pas totalement claqué la porte au nez de Carlos Tavares. Il a ajouté que des fonds nationaux pourraient être affectés à la fabrication de l’usine de batteries si ACC était en mesure de présenter un nouveau plan industriel pour Termoli.

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Yann Vincent, PDG d’ACC, a déclaré que la société reprendrait les discussions sur les plans de financement possibles avec le gouvernement italien au cours du premier semestre de l’année prochaine. Avant d’ajouter qu’il comprend la décision de l’Italie d’allouer les fonds différemment pour le moment. Il est convaincu que « si nous revenons les voir l’année prochaine avec un projet de batterie moins chère qui fonctionne, le gouvernement italien nous aidera ».

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