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En France, 16 superchargeurs Tesla sont ouverts à tous depuis ce lundi 31 janvier. Nous avons pu tester l’un d’entre eux au volant d’une BMW i4 à Vélizy, en région parisienne.
Jusqu’ici réservé aux seuls propriétaires de la marque, le réseau de superchargeurs de Tesla s’ouvre progressivement aux autres constructeurs. Après une première expérimentation pilote lancée en novembre dernier aux Pays-Bas, Tesla étend son programme à la France avec un premier réseau de 16 stations ouvertes à tous. Profitant d’un comparatif à venir, Automobile Propre a expérimenté le système à Vélizy, en région parisienne.
Sans carte magnétique ni carte bancaire, l’accès aux bornes du réseau Tesla s’effectue par l’intermédiaire de l’application mobile du constructeur. Pour ce faire, il faut au préalable créer un compte et renseigner ses coordonnées bancaires. Une fois l’inscription réalisée, c’est une nouvelle fois l’application qui « pilote » l’activation de la borne. Il suffit ainsi de connecter sa voiture à l’un des superchargeurs puis de renseigner la référence dans l’application pour lancer la charge.
Un peu pris par le temps, nous n’avons pu vider l’intégralité de la batterie de notre BMW i4 avant de recharger. De fait, nous n’avons pu atteindre la puissance de charge maximale (250 kW sur les superchargeurs V3 et 200 kW sur la BMW i4).
À lire aussiLa nouvelle BMW i4 peut-elle concurrencer la Tesla Model 3 ?En matière de coûts, l’accès au superchargeur Tesla est facturé au kWh. Sur la station testée à Vélizy, le prix est fixé à 0,56 €/kWh. Un tarif auquel peuvent s’ajouter des frais d’occupation injustifiée (jusqu’à 1 €), si vous ne dégagez pas rapidement la voiture une fois la charge terminée. Les gros rouleurs pourront également souscrire à une formule d’abonnement. Facturée 12,99 €/mois, celle-ci permet de bénéficier d’un tarif préférentiel de l’ordre de 0,40 €/kWh.
« Ça fonctionne bien. Cela va permettre d’avoir autre chose que les stations Ionity pour les longs trajets » commente Luc, venu tester la station avec son Kia e-Niro. « Au niveau du coût, c’est un bon compromis. Je ne charge pas très vite avec le Niro, donc autant être facturé au kWh. Au final, on est placé entre le coût Tesla et le coût Ionity. »
« Les propriétaires de Tesla ne risquent-ils pas de faire la moue ? » interroge notre journaliste. « Le plus important, c’est de faire attention à quel emplacement vous stationnez votre voiture pour éviter de condamner la prise d’à côté, vu que les Tesla ont la prise à l’arrière gauche », répond notre interlocuteur.
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Focus sur Tesla24 septembre 2024
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