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Lycéenne en classe de terminale, Jade roule depuis plus d’un an en Citroën AMI. Un quotidien qu’elle partage aux lecteurs d’Automobile Propre.
Apparue fin 2020, la Citroën AMI a bouleversé le marché de la voiture électrique sans permis. Portée par une com’ volontairement décalée, la petite électrique aux chevrons a tenu son pari, parvenant à séduire les grands, mais aussi les plus jeunes. Ainsi Jade qui nous raconte son expérience aux côtés de son papa.
« On l’a vue sur Internet et j’ai trouvé ça super. On a ensuite vu la voiture à la FNAC. On a suivi le système de commandes sur Internet et nous sommes ensuite allés la chercher directement chez le concessionnaire », résume Jean-Paul, le père de Jade, qui a opté pour une formule locative. « On a payé 1 500 € à la base. On a ensuite 80 € mensuel à la location. On a aussi reçu le bonus écologique [900 € ndlr] », chiffre-t-il.
Si Jade roule aujourd’hui en Citroën AMI, la partie n’était pourtant pas gagnée d’avance. Alors, pourquoi avoir craqué ? « Mon père aime tout ce qui est original », juge notre jeune interviewée.
« C’est la sécurité qui m’a surtout attirée. C’est rassurant pour les parents d’avoir une voiture fermée » complète Jean-Paul.
Quid de la maintenance ? « Il y a zéro entretien », répondent de concert nos deux interviewés.
En sortant de chez elle un matin, Jade a toutefois eu un petit accrochage. Un accident qui a pu être pris en charge par la marque aux chevrons. « On a fait la déclaration d’assurance et nous l’avons amenée chez Citroën qui s’est chargé des réparations, comme une voiture classique », explique Jean-Paul.
Véritable compagnon du quotidien, la Citroën AMI de Jade cumule déjà plus de 5 000 km au compteur depuis ses premiers tours de roue, il y a un peu plus d’un an.
« Je l’utilise tous les jours pour aller au lycée, mais aussi faire des courses ou des sorties avec des amis », explique la jeune étudiante qui a dû passer un permis spécifique pour conduire sa petite voiture. « J’ai eu 6 heures de conduite accompagnée avec un moniteur et 4 heures de théorie sur le Code de la route », détaille-t-elle.
« Pour aller au lycée, je parcours environ 15 km par jour. Je la recharge tous les soirs à la maison. L’autonomie peut dépendre du temps, du relief. Il faut surtout faire attention de bien penser à charger », avertit Jade. « L’hiver, cela a tendance à utiliser plus de batterie, mais la différence n’est pas flagrante », complète-t-elle.
Si la Citroën AMI est avant tout pensée pour de l’urbain, les usages de Jade se révèlent bien différents. C’est à la campagne, dans l’arrière-pays grassois (Alpes-Maritimes) que la petite voiture évolue sur des routes départementales et des reliefs assez vallonnés.
En montée et malgré sa puissance limitée à 6 kW, la Citroën AMI offre même des performances étonnantes. En phase de conduite, nous sommes parvenus à tenir une vitesse proche des 40 km/h sur un relief pourtant assez marqué.
La Citroën AMI étant bridée à 45 km/h du fait de son homologation, Jade doit aussi composer avec les autres usagers de la route. « Certains savent que c’est une voiture sans permis et sont plus ou moins indulgents. Quand je vois qu’une file se forme derrière moi, je me mets sur le côté pour laisser passer ».
Aujourd’hui âgée de 17 ans, Jade passera son permis de conduire dans les prochains mois et abandonnera sa petite voiture pour s’orienter vers un modèle plus polyvalent.
« J’aimerais bien rester sur quelque chose d’électrique, car c’est super agréable à conduire », nous explique Jade. « Pour une première voiture, je ne pense pas que j’en aurai une », nuance-t-elle, imaginant s’orienter vers une hybride.
La petite AMI de Jade ne sera pas laissée au garage pour autant. Lorsque Jade aura son permis, c’est son petit frère, aujourd’hui âgé de 13 ans, qui assurera la relève…
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