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Vous souvenez-vous de Thomas, notre ami nantais ? Le jeune père de famille, qui optait pour une Renault Megane E-Tech après avoir pourtant commandé un ID.4. Après quelques mois d’utilisation, nous avons accompagné le propriétaire à Douai, sur le lieu de naissance de sa voiture électrique.
C’était il y a un an déjà, en mai 2022. Thomas commandait alors un Volkswagen ID.4 pour accueillir confortablement sa petite famille au quotidien. Et pour réduire les délais de livraison, le jeune Nantais acceptait même un modèle dépouillé, sans option (jusqu’aux sièges électriques !). Seulement voilà, la livraison, initialement prévue entre octobre et fin décembre 2022, menaçait de prendre jusqu’à juin 2023. On comprend donc facilement le choix de Thomas, qui annulait l’ID.4 pour une Renault Megane E-Tech mi-janvier. Nous l’avons rencontré à nouveau, à l’occasion d’une visite de l’usine de Douai, où a été produite sa voiture.
À lire aussiTémoignage – Lassé d’attendre sa Volkswagen ID.4, Thomas a finalement signé pour une Renault Megane électriqueVoilà déjà 3 mois que Thomas roule en Renault Megane E-Tech. Et l’ingénieur informatique nantais nous confie avec enthousiasme tout le bien qu’il pense de sa voiture ! La française est agréable à conduire et réactive au quotidien, comme il l’attendait. Le papa de jeunes enfants, ainsi que son épouse, se sont vite faits à l’usage d’une voiture électrique. Prise renforcée Green’Up à la maison, vélo cargo pour les petits trajets avec les enfants… Le couple se veut plus écolo et raisonnable dans son utilisation du véhicule. Des ambitions très louables, après avoir possédé un Audi Q2 juste avant. « Je connaissais déjà l’électrique grâce aux Autolib’ dans Paris. J’aimais vraiment le couple immédiat au démarrage et le silence de fonctionnement, tous deux très agréables. Et puis la Megane est pratique grâce à son planificateur de charge que je trouve très efficace ».
Pour rappel, le couple a opté pour une Renault Megane E-Tech EV60 Techno, dans sa version Super Charge. Soit jusqu’à 7 kW en AC et 130 kW en DC. « Certes, je n’ai pas pris la version Optimum Charge à 22 kW. Mais je pense qu’il y aura plus rapidement des bornes 50 kW en DC à proximité, que des bornes 22 kW en AC ». Ce qu’il préfère dans sa Megane : le rétroviseur caméra, le confort de conduite, et bien sûr la dotation techno. « Je suis sensible à l’équipement multimédia à bord, en particulier l’intégration fluide et performante d’Apple CarPlay et Android Auto. J’ai essayé une Tesla Model 3 en vacances, c’est super, mais l’ergonomie est vraiment trop épurée et limitée à mon goût ». Thomas ne regrette pas grand-chose, si ce n’est l’absence d’un mode « One Pedal » sur sa Megane.
Thomas est curieux et enthousiaste : c’est sa toute première visite d’une usine automobile. Le Nantais découvre ainsi et pour la première fois les différentes étapes de la production d’une voiture. En particulier de la Renault Megane E-Tech donc, dont il peut apprécier soudures, ossature, assemblages, batteries et essais. « C’est vraiment impressionnant ! Je ne m’attendais pas à ce que tout soit aussi propre et avec autant d’automatisation. Je pensais qu’il y aurait plus de monde un peu partout ». Habitué des usines, votre serviteur ne peut que vous confirmer l’état clinique des lignes de production modernes. Et c’était déjà le cas avec les thermiques, qui sortaient encore de Douai jusqu’à fin avril. Désormais et en passant totalement à l’électrique, les usines semblent encore plus « épurées », moins encombrées. La Megane E-Tech totalise pourtant 1,2 km de ligne à elle seule !
Le site de Douai est d’ailleurs en pleine transformation. Pierre-Emmanuel Andrieux, directeur de l’usine, nous en dit plus. « On aura toute la chaîne de valeur faite directement ici, afin de privilégier des circuits aussi courts que possible. Les moteurs de la Renault Megane E-Tech nous viennent de Cléon, les carters viennent d’une usine Renault à 25 km d’ici. Pour la future R5 électrique, les modules de batterie seront, eux aussi, fabriqués sur place ». D’où on est, on aperçoit justement l’usine (en construction) de cellules d’AESC Envision, détenu à 30% par Renault-Nissan. « On n’oublie pas les initiatives autour de la consommation d’énergie. Les installations se coupent à la moindre pause, on a beaucoup de panneaux solaires, tous les départements sont suivis. Le week-end, la consommation est drastiquement réduite. Soudure, peinture, air comprimé… On module même l’allumage de certaines installations en fonction des températures extérieures pour récupérer la chaleur ».
Ingénieur en système informatique, Thomas identifie quelques similitudes inattendues entre son domaine et celui d’une usine automobile. « On fait beaucoup de préventif, on surveille en permanence les serveurs et le bon fonctionnement des applications. On réalise un suivi énergétique, en optimisant la consommation d’énergie en fonction de la demande. Même chose pour les mesures et les éventuels signes d’anomalies, on retrouve un peu cette même façon de travailler ! Je m’attendais à ce que l’usine soit plus dans la réactivité en cas de pépin, je ne pensais pas qu’elle serait à ce point dans l’anticipation ! ». C’est simple : les anciens robots ne remontaient pas autant d’informations qu’aujourd’hui. Bon fonctionnement, usure des outils, diagnostic en temps réel, tout ceci contribue à la productivité de l’usine au quotidien. « Sur le même principe, nous, on surveille les processeurs et la mémoire ».
Ici, ce sont l’éclairage, l’extraction des fumées, et le renouvellement de l’air qui consomment le plus et sont à surveiller. En tout cas, notre cher Thomas est plus que ravi de cette première visite d’usine. « C’est une belle expérience, instructive et enrichissante. Par contre, je m’attendais vraiment à voir encore plus de monde dans l’usine, même sur les lignes d’assemblage. Pourtant, on y a croisé quoi, 400 postes ? ». C’est ça, 400 postes rien que sur l’assemblage de la Renault Megane E-Tech ! Mais sur un site aussi étendu, aussi bien au sol qu’en hauteur, on peut comprendre.
Vous l’aurez compris, l’usine de Douai, déjà bien transformée, poursuit son évolution. Et c’est bien normal, puisque le nouveau Scenic E-Tech entre déjà en phase d’industrialisation, pour une commercialisation début 2024. Sans oublier la future Renault 5 électrique qui suivra six mois plus tard. Sa production impliquera d’ailleurs de démonter et de reconditionner de nombreux robots qui seront dédiés à sa construction. Pour finir, revenons donc sur quelques chiffres sympas et intéressants !
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