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Honda, Nissan et Mitsubishi envisagent de fusionner pour ne former qu’une seule entité. En tant qu’actionnaire principal de Nissan, le groupe Renault fait un peu partie de l’équation. Alors, comment la firme française aborde-t-elle cette situation inédite ?
Il y a quelques jours, Honda, Nissan et Mitsubishi ont surpris le monde entier en annonçant leur volonté de fusionner. Les trois fabricants japonais souhaitent ne former qu’une seule entité pour mieux affronter les entreprises chinoises et Tesla dans le domaine de l’électrique. En s’associant, ce nouveau conglomérat pourrait devenir le troisième plus grand constructeur automobile au monde derrière Toyota et Volkswagen.
Mais il y a un autre invité à la table. Enfin, pas exactement. Il s’agit de Renault. Le Français détient actuellement une participation directe de 17 % dans Nissan, ainsi que 18,7 % supplémentaires par l’intermédiaire d’une fiducie. Cette situation fait de la marque au losange l’actionnaire principal de Nissan. Dans un communiqué de presse officiel, Renault a clarifié sa position au sujet de cette potentielle fusion.
La marque française explique qu’elle « envisage toutes les options » et qu’elle donnerait « la priorité à ce qu’il y a de mieux pour ses actionnaires ». On peut également lire ceci : « Renault prend acte des annonces faites par Nissan et Honda, qui n’en sont encore qu’à un stade préliminaire. En tant qu’actionnaire principal de Nissan, le groupe continue d’exécuter sa stratégie et de déployer des projets qui créent de la valeur ».
Cela ne nous dit pas grand-chose sur ce que l’avenir réserve à l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Toutefois, un homme qui connaît bien le sujet s’est montré légèrement plus bavard auprès de nos confrères de Bloomberg. Il s’agit de Carlos Ghosn. Selon lui, Renault pourrait essayer de maximiser la valeur de sa participation dans Nissan. Il pense que la firme française pourrait chercher à vendre ses parts à Honda.
À lire aussiPourquoi Renault recrute en Chine ?Carlos Ghosn a aussi fait part de son point de vue sur la manière dont le rapprochement entre les constructeurs japonais a pu avoir lieu. Il pense que le ministère japonais de l’Économie a « incité » Honda à prendre l’initiative, certainement contre son gré, dans le but de sauver l’industrie automobile du pays. « Ayant vécu au Japon pendant de nombreuses années, je sais à quel point ce ministère peut être influent », précise-t-il.
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